Retour d’adolescence, bienvenue sur les chemins creux
La voix trainante et cassante des sursauts de gorge, enveloppée encore dans les nuits d’hiver. D’ailleurs, c’est déjà la nuit, et la neige du piano me parle de la lune, de cette lune à demi-levée, en rectangle absolu et brillante comme un cœur. D’ailleurs c’est déjà le jour qui nait au plus profond de mon angoisse, tempéré de sommeils avortés. Je ne me réveille pas. Je lutte pour la conscience la plus simple, empêtrée dans le rêve (qui n’a rien d’idéal), empêtrée dans les images forcées. Pourquoi ne puis-je plus ouvrir les yeux, souvent ?