Il n'y a plus de mots, dans les hommes, dans les hommes.
Un sourire glisse en frisson dans le cou et dessine un nouveau mouvement de lèvres. La joue plurielle des émotions conjuguées en musique dans ton silence. Le printemps des feuilles nous emplit de foudres, puissantes et attachantes, tu vois. Je t'envoie du regard. Nos paupières se cherchent, se fixent, se fuient, dansent.
Quand la solitude m'accompagne en mélodie, même quand cette musique réside dans le silence, je pense à toi. Et mon esprit fatigué creuse encore des chemins qu'il n'a pas encore explosé de toi. La pierre se durcit et le minerai n'en est que plus or. Il travaille, il exulte. Et tu me manques.
(Cette terrible impression de n'être qu'une redondance.)