Lundi 16 novembre 2009 à 22:16

J'ai peur.
Mon coeur qui explose.
La musique me berce.
Et si j'ose ?
Tout presse. 

J'enroule une écharpe invisible autour de ma nuque. La vitre de l'autobus se teinte de respiration, en rythme de mes souffles. La musique est si forte que je crispe mes doigts. Allez, cours cours, petite bus. Envole toi. Comme moi je tourbillonne, comme moi je file. Toujours plus vite, s'il te plait, suis moi. Suis le, suis nous. C'est la nuit et les lumières artificielles tamisent l'espace. Je pers l'espace, il roule sous moi. J'ai envie de pleurer. Je me sens si bien, il y fait chaud. Laissez moi en cinéma et le voyage ne se terminera jamais. Je me suis réveillée. Ce matin. Des fois, des rencontres à soi fulgurantes. Bien sur, il fallait que tu passes juste à ce moment là.

"Tout ça me tourmente, tout ca me tourmente un peu"


à partir de  2min41  à peu près, c'est juste WHAOU 

Laissez moi hurler. HURLER. Je. Non. Tue le. Tue ce je. Tue ce G. aussi. Détruis ce qui te fais du mal. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas. Quand l'intérieur se claque au mur La violence exalte la vérité d'impuissance.  Je peux parler à H. et l'aider
Chaque passion est ivresse.
Ivresse, lucidité de ..
Tout ?
"Ya plus de cosmos au dessus de nos balcons"
DECUE DE VOUS, DECUE DE NOUS

Je me recroqueville et j'ai envie de me vomir.
Les valeurs. Laissons tomber nos croyances Mais la connaissance n'est pas la vérité.
Où suis-je ?
 Prends mes mains, elles tremblent. Infinité subliminale. Prends. signifie moi que je ne suis pas seule. Quand la panique tristesse attaque, on se déshabille, comme s'offrir au viol de sa propre intériorité. Nue, dans une prison artificielle de nos propres mots. Arracher les pierres avec les ongles. S'arracher les ongles avec les pierres. Et je me frappe moi même à me dire que mes larmes sont indescentes. Prends mes mains. Souffle moi sur la nuque. Doucement. Sensualités. Réaccorde moi avec la réalité matérielle que mes élans m'enlèvent. Aide moi. S'il te plait. Mais tu n'es pas là. Et je crie. Et personne n'est là. Par ce qu'il n'y a que toi que je veux ? Aussi, je m'isole. J'ai peur de moi même dans ces états et je m'enferme comme on exclue un fou, ou une bête. La lucidité forcée hurle sous la torture des déceptions et avoue : "désillusions" avant de se taire. Laisser le noir.
Je voudrais me raccrocher. Mais c'est l'incommunication qui règne. Et les toiles d'araignées que je tissent autour des autres, pour me les éloigner. Me punir ? Mais c'est l'inconfiance qui reprend du terrain. Et c'est ton amour. Toujours trop là. Crac. Les sangs coulent, inflitrent mes eaux. Le rouge. De ton coeur. Du mien. De nos chairs. Envolées, jamais là.
Incendie. Les ciels enflammés. J'ai rêvé du feu. Et c'est la destruction, ce soir. Les flammes mangent et consument. Bientôt les cendres. Bientôt descendre. Violences. COURS ! Les flèches envoyées. Ferme tes yeux. Je te protègerai jusqu'à ma vie, je l'ai vu. Protège moi alors, si tu fermes les yeux.
Je suis dans le train qui m'emporte. Je sais où il va mais je ne sais pas l'endroit. Appuyée contre un mur. Je fixe des points pour me concentrer et laisser les musiques sortir de moi. J'ai tellement mal. J'ai tellement mal. Sortez. Je vous en prie. Sortez.

Je murmurerai des inepties, j'en écrirai d'autres, les yeux qui me brulent. Pour sentir. Que je n'ai pas tout perdu. Que je n'aurai jamais tout perdu. Même si mes peurs, les soirs, les faits, les malchances et les douleurs remettent en cause. Faire de tout cela un départ. Dépasser les trahisons, même celle de soi.

 Cette chanson aussi, elle est ...
Par maud96 le Lundi 16 novembre 2009 à 23:07
L'écran du cinoche est dans ta tête : tu as de la chance (en plus, c'est économique !)... mais je n'ai pas tout compris du film. En tout cas, ce n'était pas un film d'horreur : je n'ai pas eu peur. Bonne nuit à toi, sans cauchemars !
Par im4gine le Lundi 16 novembre 2009 à 23:45
Benjamin Biolay... Sa voix me fait foooondree
Par Madness.of.Love le Mardi 17 novembre 2009 à 11:12
N'aie pas peur. =)
Courage !!

Et Benjamin Biolay, wouah quoi.
Par Satine le Mardi 17 novembre 2009 à 14:24
oui ose donc, il faut toujours oser. pour ne pas avoir de regrets.
Par Hello-Goodbye le Mardi 17 novembre 2009 à 16:31
Oh mais, n'ai pas peur :)
Par LambeauxDeVie le Mercredi 18 novembre 2009 à 1:36
Oh, Julie ! Tes mots !
Et je n'ai toujours pas répondu à ton mail. Et les jours passent 10 fois trop vite en ce moment. Et j'ai plein de retard partout. Et il faut que je te raconte mon week-end.

Des sourires, en attendant, pour chasser un peu cette peur.
Par Lovers.Prayer le Jeudi 19 novembre 2009 à 20:18
Nous avons tous peur il me semble, ces derniers temps.
Au secours, quelqu'un.
Par LambeauxDeVie le Samedi 21 novembre 2009 à 23:46
Naaaaaaan ! Julie, j'avais répondu à ton mail. Enfin. Un long mail. Et quand j'ai cliqué sur "envoyer" la messagerie à planté. Et j'ai TOUT perdu.

JE HAIS MA BOITE MAIL !
Par Princess-Maorie le Lundi 23 novembre 2009 à 10:21
Toujours autant de monde chez toi ! C'est que je ne suis pas du tout la seule à aprécier tes textes pour ce qu'ils sont ! Toi et moi on écrit pas les mêmes choses, mais au fond, on fait le même geste et c'est la même passion : écrire !
Gros bisous !
Par Madness.of.Love le Mardi 24 novembre 2009 à 19:20
My beautiful.
J'espère, j'espère que ça va mieux, j'espère que tout ce qui est écrit (si joliment mais pourtant, pourtant c'est horrible une telle souffrance...) n'est qu'un écrit et que tu ne ressens pas tout ça.

J'aurais des dizaines de choses à raconter sur mon blog, mais je ne sais pas où je peux trouver le temps en ce moment (pendant le cours d'histoire, peut-être ?), c'est dur, je commence à sombrer, ça commence à me tuer. Bref, je sais qu'il faut que je m'accroche, mais c'est vraiment trop dur.

Je te soutiens de loin. Je sais qu'on a peu eu l'occasion de se revoir sur MSN depuis la dernière fois, mais si tu ressens le besoin de me mailer vas-y !! Je réponds toujours =D.
Bon courage aussi pour ton bac blanc (sauf si c'est déjà passé !).

Je t'embrasse !
Par Y.Nos.Extendemos le Samedi 28 novembre 2009 à 17:58
Oh! Vous êtes bien choue Mademoiselle Julie.
Des noeuds il y en a partout, même dans la ficelle la plus solide. Mais on saura les défaire.
C'est bon, c'est tellement bon.
Par Y.Nos.Extendemos le Samedi 28 novembre 2009 à 23:32
Oui. Très très. Même très très très =]
Par monochrome.dream le Dimanche 29 novembre 2009 à 21:50
Tu fais un lapsus merveilleux à la 4ème ligne après "où suis-je" : les "larmes indécentes" deviennent des larmes "indescentes"... à quelle "incandescence" pensais-tu donc ? :)
Par paper.flowers le Dimanche 29 novembre 2009 à 22:22
n'est-ce pas magnifique..la superbe. un des plus beau albums que j'aie entendu cette année...
merci de ton passage sur mon blog !
Par Hello-Goodbye le Samedi 5 décembre 2009 à 9:00
Pour répondre à ton questionnement, je dirais juste que c'est une longue histoire (enfin, peut être pas si longue que ça après tout), je te raconterais un jour si tu veux
Par Got-a-secret le Mardi 15 décembre 2009 à 19:10
Un mot de passe : attirance

:)
 

Chuchoter à l'oreille









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