C'est une envie de communiquer qui me replie sur moi même. Il faut trouver, le brin de terre nu et fou. Un jour, un jour bientôt peut être.
La toute petite fille creuse le sable, trottine dans l’eau. La vue inexorablement brouillée, chaque goutte d'eau sur le sable déposée est un sequin. "Tu ne sais pas ce que c'est ?". L'eau appelle toute entière. Un froid fou monte jusqu'à venir en haut de la gorge, tout en haut. La respiration se dispute, d’un coup. La main se ferme pour rattraper de l’eau pour signifier la vie, pour lui dire. Les yeux se ferment. « Tu m’as manqué ». Les vagues éclatent sur son ventre qui se contracte. Eclatent. Son corps déborde et avance plus vite, son esprit boit, boit et se soule. Puis se jette. La tête se noit, le reste suit. Des heures. La toute petite fille creuse le sable, sur le bord ou au fond de l’eau.
Ce sont les idées qui volatilent. Explosions. Les mots eux, vide. Chaque mot, trop connoté, trop utilisé, usé. Capricieux ? Fatigué. Chaque mot est exténué de siècles de bavardages, de discours et de textes. Ils ne peuvent. Poète, comment ravive t-on les mots ? Couvercle. La dernière barrière contre la solitude se fissure. Je me tais. Mais, toi, parle. Vous, parlez, cela me fais du bien. J’ai soif. Tantale ? C’est exactement cette idée.
Je n'y arrive pas.
Je repars,une semaine.
Peut être avec Internet cette fois-ci.
Je vous embrasse.
Tu es un peu poète à ta manière, tu ravives quelques mots, le temps de quelques lignes, les lirent ces mots, ceux que je ne parviens pas à écrire me fais du bien.