Les images se dérobent à ma mémoire. Je ne me souviens que de ta présence, tes cheveux longs (ils n’ont jamais été comme ça, ton regard) ce besoin de me parler, ce baiser que je te refuse. Tout est si flou mais dans la torpeur douloureuse de ce matin, je sens ce rêve me prendre dans ses griffes sans que je puisse lui parler. Cette impression d’être engluée dans les marées invisibles que mes émotions viennent nourrir.
C’était une fête, je le sais. Un autre personnage était important mais son visage, son nom ont disparu.
Je voudrais pouvoir effacer de mon cœur l’espace de ce rêve. Me réveiller enfin. Et déplacer les murs de ma propre conscience.