La bande d'annonce ne porte pas la magie du film qui, à mon sens, réside dans un tout qui a besoin de s'installer, qui respire, lentement, aux soubresauts de la musique. Mais, je vous la met, pour les quelques images, surtout la première. Et la langue, fermez les yeux.
Akulina est un prénom russe, celui de la femme au fichu qui courrait dans la steppe à en faire chanter les blés. Tu vois ? Il faut qu'on te raconte ton passé pour que tu puisses entendre le présent et l'importance de l'amour. Tu ne le trouveras plus. Prends soin de ta femme, de tes chevaux et de ton sang. Père, je l'aime, plus que ma propre vie. Les enfants vont mourir. Buvons à la santé des hommes. Et l'enfant ? Tu n'es pas un homme. Comment t'appelle-tu ? De quelle couleur sont tes cheveux ? Tu m'as bien traitée de pute ... rires. Tu es nul Ivan, aussi nul que quand tu joues de l'accordéon. Je suis la femme des mers du sud, viens vers moi mon amour.
Il suffirait d'un bruissement de blé, d'un murmure chanté, quelques images en coups de vent et vous prendrez une Russie nue dans vos bras. Pas en pitié mais avec pudeur et fraicheur car le sang irrigue les colères autant qu'il fait battre notre coeur. Oui. Ce film est une ambiance, un univers d'immense qui tremble de fragilité et vous enveloppe dans le même mouvement qui vous pousse à crier. Crier de peur pour un autre en danger.
Ils caressent des yeux leurs blessures d'hommes, les fraternités de peuples où tout le reste semble illusoire. Et l'homme a le vertige ,encore. Dans ces paysages trop grand pour lui, ces combats qu'il ne comprend pas, ce quotidien qui ne passe jamais d'amertume. Et pourtant. Tout craquèle d'espoirs, de ces visages ravagés qui n'en faut qu'exploser de beauté. Tout vacille d'amour. Et tous chantent en silence le même chemin que le cavalier qui tisse le sien, à la recherche de la femme des mers du sud pour panser la tristesse, le gouffre de notre être qui avale le desespoir, pour mieux le laisser nous dévorer. "Délivre moi de mon chagrin"
Il suffirait d'un bruissement de blé, d'un murmure chanté, quelques images en coups de vent et vous prendrez une Russie nue dans vos bras. Pas en pitié mais avec pudeur et fraicheur car le sang irrigue les colères autant qu'il fait battre notre coeur. Oui. Ce film est une ambiance, un univers d'immense qui tremble de fragilité et vous enveloppe dans le même mouvement qui vous pousse à crier. Crier de peur pour un autre en danger.
Ils caressent des yeux leurs blessures d'hommes, les fraternités de peuples où tout le reste semble illusoire. Et l'homme a le vertige ,encore. Dans ces paysages trop grand pour lui, ces combats qu'il ne comprend pas, ce quotidien qui ne passe jamais d'amertume. Et pourtant. Tout craquèle d'espoirs, de ces visages ravagés qui n'en faut qu'exploser de beauté. Tout vacille d'amour. Et tous chantent en silence le même chemin que le cavalier qui tisse le sien, à la recherche de la femme des mers du sud pour panser la tristesse, le gouffre de notre être qui avale le desespoir, pour mieux le laisser nous dévorer. "Délivre moi de mon chagrin"
Beaucoup de bruit pour rien et peut être pour tout. Je te dérange mon ange ? Qui a compris ce que l'autre sait ? Eh Quoi ! N'est-ce pas cela ? Je quiproquote allégrement pendant que mon coeur et mon corps se chantent de tout.
La fantaisie des théâtre hurle en cacophonie régulière. J'ai beaucoup aimé cette fresque en 1000 temps et mouvements. Les voix de certains. Tous, une présence. Et un des acteurs, était magnifique.
Excusez moi, il est tard
Et on n'y comprend plus.