Au fond, je suis contente de moi. J'avais dit que je reviendrais quand ça irais mieux et me voilà. Je suis sortie de cette impasse. J'ai eu une vie très tourmentée depuis ces derniers mois. Je pleurais, pour un tout, pour un rien pour le simple fait de vivre. J'ai posé des questions à la vie, elle ne m'a jamais répondu, j'ai dû alors mettre les points sur les i de mon existence tout de seule. Je ne voulais pas en parler. J'ai eu l'orgueil de me croire assez forte. Foutaise. Je me suis moi-même mis des coups de couteaux dans le ventre, me raccrochant aux apparences pour au moins sauver un bout de mon existence. Alors, j'ai touché le fond, au moins je crois, je ne me suis jamais sentie aussi mal, aussi longtemps. Des angoisses. J'ai perdu tout ce qui pourrait être une miette de confiance en moi. Déjà que c'était pas terrible... Je pars toujours perdante.
Parallèlement, je ne sais pas comment j'ai fait mais mes notes ont augmentées, peut être par ce que le collège c'est pas sorcier mais bon ... Pendant plusieurs mois, je faisais mes exercices dans le car, mes contrôles n'étaient jamais révisés. Je ne bossais plus un gramme. La seule chose que je faisais, c'était les choses à rendre... Mon brevet blanc ? A peine si j'avais ouvert mes cahiers. Je n'ai rien fait rien fait et le fait de rien faire me rendait encore plus mal. Certes je n'ai jamais été une très grande bosseuse, mais les cours c'est toujours là où j'obtenais la petite dose de réussite qui permet d'avancer, une des petites dose qui vous empêche de vous tirer une balle dans la tête
De ce fait j'ai eu mon brevet blanc avec cette mention très bien qui reste mon seul objectif. Le pire c'est que je m'en fous. C'est vrai maintenant les notes, si c'est pas le maximum, je suis déçue et quand c'est le maximum je m'en fous. Je ne suis jamais contente. Je l'avoue. J'ai été si mal pendant ces mois que maintenant je vis dans cette crainte de replonger dans ce fichu mal-être où on se sent obligée de sourire, d'être heureuse et que, au fond, tous les soirs en fermant ses volets on ouvre la fenêtre, on s'assoit sur le rebord, les pieds dans le vide, la peur qui monte au ventre et que l'on se demande si la solution ce n'était pas de sauter. Une bonne fois pour toutes. Le suicide j'y est beaucoup pensé mais je n'en ai jamais parlé. Je me fais déjà peur à moi. Et puis je n'aime pas parler de moi, montrer que je suis vulnérable, humaine mais je préfère écouter. Je pense que c'est juste une histoire d'égo. Un égo de première de la classe stupide pas assez terre à terre.
C'est vrai que l'année s'en va, le collège avec. La fin approche. Les "derniers..." s'accumulent et moi qui ne comprends toujours rien. C'est ça quand on réfléchit trop. J'ai le cœur lourd à craquer, un corps qui n'en peut plus; et un esprit jamais tranquille. C'est vrai que, au fond, même si je ne veux pas l'admettre je suis si fatiguée.
Cette semaine j'ai mis du vernis rouge vif, je suis contente, comme quoi il faut pas grand chose, au fond pour que je m'amuse. Je me suis mis en jupe et j'ai vu les petites traces qui parsemaient mes jambes (poilues ), souvenirs de petite fille et boutons de moustiques. * Smile*
Je suis mélancolique avant l'heure, nostalgique du futur. Je suis bizarre.
Que dire ? Ma journée ? Un "joyeux goûter " <- ironie en sport, une révolte spontanée et très courte aussi *: -) * en français, un quiiz niveau primaire et la découverte que mon prof de physique maltraitait les animaux en physique, un film superbe en espagnol et un cours bien sympa d'histoire.
Bref ,une vie palpitante ? Je sais ! Mais disons que j'ai du retard à rattraper et que j'aime le bruits des touches du clavier.
Sinon une énorme crise de larmes à l'intercours, l'après midi. Pour mon papa, oui il me manque et les quelques scènes d'enterrement du film on fait ressurgir les images que j'avais soigneusement enfouies dans ma mémoire et que je croyais parties. Un coup de la réalité encore. Ca va faire plus de deux ans je crois, qu'il est mort et je n'ai jamais autant pleuré depuis l'enterrement. Peut être par ce que j'évite soigneusement le cimetière, que je ne veux pas pleurer devant ma mère, que je m'enterre le jour de la fête des pères ... Je sais pas. Mais là j'étais mal . Des images meurtrières dans ma tête. Et même maintenant j'en pleure . MERDE
Bref ,une vie palpitante ? Je sais ! Mais disons que j'ai du retard à rattraper et que j'aime le bruits des touches du clavier.
Sinon une énorme crise de larmes à l'intercours, l'après midi. Pour mon papa, oui il me manque et les quelques scènes d'enterrement du film on fait ressurgir les images que j'avais soigneusement enfouies dans ma mémoire et que je croyais parties. Un coup de la réalité encore. Ca va faire plus de deux ans je crois, qu'il est mort et je n'ai jamais autant pleuré depuis l'enterrement. Peut être par ce que j'évite soigneusement le cimetière, que je ne veux pas pleurer devant ma mère, que je m'enterre le jour de la fête des pères ... Je sais pas. Mais là j'étais mal . Des images meurtrières dans ma tête. Et même maintenant j'en pleure . MERDE
Alors voilà, je ne vais pas relire cet article je vais le laisser comme il est .
il est Mal organisé, ironique, triste, joyeux, contradictoire, brouillon mais comme ça il me ressemble.
Maintenant je vais faire semblant de réviser et finir " La petite chartreuse" de Pierre Péju (bon bouquin en passant) par ce que je veux savoir la fin . Le pire c'est que je sais même pas pourquoi je vous raconte tout ça.
Julie, rêveuse en construction .
biz