J'ai toujours apprécié l'esthétisme de ce film, que j'ai sinon trouvé moyen.
Mondes et fascinations.
Mondes et fascinations.
Le tissu de mes cheveux, les fils. Je,tu. M'aurais-tu vue ? Je sens cette tension entre nous. Je ne sais plus. Elle me presse par le manque et par le mystère, qui ne veut jamais te défaire. J'ai peur, presque autant que je désire. Je sens que je m'embrasse toujours vers l'infini, l'impossible, la valse des mots avec les préfixes qui tordent, les mots contradictions, tac. Le repos, je ne l'ai plus, je ne l'ai peut être jamais eu, mais je ne le veux pas. Je pense, peut être trop, aux ingrédients du bonheur. Je peine à les photographier dans ma vie, même si, je continue, je sais qu'ils là. Souvent, j'aurais envie de pleurer, mais mes larmes rebroussent chemin avec sècheresse, elles savent qu'elles ne servent à rien. Je sens qu'elles redescendent, je sens que tout est rugue. Mes réactions, aussi, parfois. L'agressivité protectrice des autres me l'apprend, je me regarde alors et je me reconnais comme violente. Et cette violence calme, ce désir qui n'est pas colère mais intransigeance m'hurle de faire, m'hurle le changement et la bousculade. Mais l'amour rapelle que les choses ne changent que peu. Perdue. Je ne sais redessiner un paysage avec ce cadre, je peine à le voir autrement. Il* passe dans le couloir, s'éloigne. Les réalités s'imposent. Il s'éloigne mais rien n'est clair, même de ses représentations. Je sais pourtant que je dois voir pour vivre. Et ma violence prend l'élan du désespoir. Je me tiens à bout de bras. Agonie des sentiments. Râle qui me gâche la vue. L'agonie souligne l'intensité toujours présente. Mourra, mourra pas? Le juge raison examine la possibilité d'un sursis. Mais. Il ne décide pas. Dans tous les cas, il y aura mort, quelque part. Tremble, tremble. La lassitude tente, en quelques sortes, aplanie le physique, ne laisse que le profond. Ce ne sont plus les mêmes sensations, mais des échos des profondeurs du soi, qui se révèlent. La passion réfugiée dans les grottes de l'intérieur. Refoulée? Abattue ? Vive? Toujours démesurément puissante, au fond. La passion, elle est essence. Son objet pourtant, est à revoir. Mettre à mort l'espoir ? Pourtant, lui aussi,se terre et la réalité ne m'aide pas. Et les mots. J'ai faillit faire tout exploser. La boussole qui m'indique le flou. Mon changement même est désorienté. J'ai faillit faire tout exploser.
Le bandeau a t'il aveuglé ou révélé?
J'ai fait le sapin,en bas. Rose, Violet, Or et Rouge. Lumineux. Tous,à décorer la maison. Cette année, je vais tout faire pour tenter le voyage de Noël. Cette fois, je ne veux pas qu'il me laisse sur le bord, encore. Je ne veux plus qu'on me laisse sur le bord.
Il est plus de minuit. J'ai peur. Le froid est partout et partout j'ai froid. Comme d'habitude je me renferme quand j'ai mal. Quelle connerie. Je m'isole et craint ma solitude.