(photo)Une goutte claque sur la fenêtre. Elle fille. Tendue et contrastée, chargée d'ailleurs. Un soupcon. Les murmures frénétiques de l'atmosphère lui envahissent les joues. Elle se précipite au loin, pour avaler un gouffre, prête à tout pour mourir, mourir exaltée dans la brume où les oiseaux se perdent. Elle courre, rien ne l'arrête, ni le souffle de son coeur encore chaud, ni le souvenir. Elle enfile le temps à coups de bravoure. Elle s'approche du vide chantant, caressant de sa grandeur. Elle se déploie, son être entier s'ouvre à l'infini, c'est plus fort que le silence. Alors elle chante, ses sons plongent plus fort dans le paroi des feuilles qui abritent le précipice. Le compte à rebourds a commencé. Elle chante. Le compte à rebourds. Elle crie. Le compte. Le compte. Le compte. Elle saute. Vole. Puis s'enfuit.
Tears in My Eyes(僕の涙) (cliquer pour écouter)
Tourne sur toi-même, belle imbécile, l'occasion de s'enivrer. La musique pénètre tes tempes, avec cette même grâce. Quelque chose, quelque chose. Il y a les larmes dans ses yeux, comme des résidus d'espoir qui brillent, au loin, dans la pénombre du doute. L'esquisse du son qui ne se retrouve plus. L'écho infatigable du mangeur de réverbère, capturée par la lumière (ou la nuit, je ne sais plus).
Saisir. Ne faire. Saisir.
C'est impressionnant comme cette chanson m'inspire et me donne des images.
Saisir. Ne faire. Saisir.
C'est impressionnant comme cette chanson m'inspire et me donne des images.