Les chants mal-abris des formules oubliées ?
De celles, qui ne s'oublient pas, mais s'enterrent.
Mes yeux me brulent.
Mon souffle arraché des transport oniriques, tu t'écrases en pointillés dans les soubresauts du noir. Ma chambre tourne, vole et mon corps s'affale une nouvelle fois. La lave de mes yeux ne sont pas des pleurs mais une fatigue étrange qui m'emprisonne. Qui est elle ? La fièvre m'enclave, la douleur est léthargie. Alors je pense, à tout ce que je blesse, casse en spontanée.
Le monde en images déconstruites et remodelées, une métaphore filée des mouvements entiers. Et les rêves l'explorent ...
Deux marchands de jouets, sur la même rue piétonne, face à face, une bataille à coup de ventes de jouets en métal, des bonshommes façonnés, des fusées et même une jarre en osier. L'extérieur de l'un est marron et beige, l'autre est bleu et blanc, l'intérieur du premier est rouge, l'autre est noir. Et c'est beau, à chaque fois, mais beaucoup trop froid pour des marchands de jouet. Les deux familles se détestent et s'espionnent. Chaque jour, on sort les jouets des vitrines pour les installer sur les trottoirs. Les gens les prennent en passant, les achètent sans cesser de marcher. [...] L'image finale est la rue éclairée par le soleil. - Un couloir inventé du lycée, c'est la sortie du conseil de classe. Un élève arrive, avec une arme et commence à tirer. Je me jette sur Lui, lui hurle de s'en aller, qu'ils s'en aille tous. Puis, je frappe l'adolescent à l'arme, je le calme, comme un bébé. Il se blottit contre moi et laisse tomber son pistolet. Ce dernier rebondit sur le sol et j'avale une balle dans la poitrine - Un lit très blanc dans une grande chambre qui déborde de lumière. A la fenêtre, on voit le soleil et un jardin, les plantes viennent chatouiller les carreaux. Elle met de la musique sur un ordinateur, pendant qu'un homme fume. Elle est nue, lui aussi. Elle s'approche de lui, il la repousse un peu. Elle insiste. Il sourit et elle se blottie sur son ventre (L'homme, il sortait d'un film, pas beau, mais beau.) - Elle est dans un grand couloir, où les fenêtres sont hautes et les murs tapissés de vieux carreaux bleus vers. Elle leur explique qu'elle doit sauver quelqu'un, ils lui réponde qu'elle veut se tuer. - Une grande chaise, peinte en violet clair, en violet doux dans une grande salle de lumière. Sur chaque mur, une grande fenêtre. Il y a une flute sur le côté et une femme, très belle, qui écrit. Un long silence, on entend juste murmure la plume sur le papier. La femme soudain se retourne : " Je t'attendais". - Un arbre pleure.
Je te perd de plus en plus, caressée des regards vaincus et de la poussière qui, déjà, façonne nos souvenirs. Pourtant à la lumière qui en brule toujours les contours, je pleure.
(Tes silences sont de trop. )
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J'aime beaucoup ton décor, en tout cas. C'est très agréable & donne réellement envie de s'y attarder.
Bonne après-midi.
A bientôt.
Bises.
Flo'