Lundi 5 février 2018 à 3:03

Je tiens dans mes mains une étendue de sable froid,

Qui coule doucement.

L’eau de mes sens à peine retenue dans cette litanie

Silencieuse.

 

J’ouvre les paumes comme une étoile filante et je crie

Des paroles que je ne comprends pas.

Le sable est doux et triste dans sa fuite sombre.

C’est comme du vent que l’on embrasse.

C’est comme du vent.

 

Je suis nue et rêche dans un espace blanc,

Attachée au temps qui se révèle d’un coup.

La marée monte au-dessous de mes jambes.

Je ne saurais jamais s’il fallait se noyer.

 

La lumière, la lumière !

J’entends cette comptine qui murmure

Éclairée, éclairée !

Comme une mer immense.



Musique

 

Par Au.dela.des.frontieres le Samedi 3 mars 2018 à 22:57
Le sable froid ne m'a jamais laissé indifférent. Souvent nostalgique. C'est la fin d'une journée d'été, lorsqu'il serait l'heure d'être ailleurs et que l'on est encore là à errer sur la plage. Peut-être seul. Peut-être pas. Souvent trop seul.
La marée monte, dans un moment de faiblesse il serait facile (ou pas) de s'y abandonner.
 

Chuchoter à l'oreille









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