http://imparfaiite.cowblog.fr/images/421.jpg" Et vint le jour où l'idée de demeurer enfermé dans un bourgeon fut plus douloureuse que le risque à prendre pour fleurir".
 Le regard est posé, dans le crépuscule flamboyant des couleurs. La chaleur du corps se diffuse et les yeux pleurent, apaisés, pourtant. Il suffisait peut être de couper la haine entre ces êtres pour changer pour regard, pousser le symbolisme dans sa globalité même. Agir dans l'imaginaire, porte grande ouverte sur nos inconsciences intérieures. Les blessures encore ouvertes crient moins. Protégée par le regard d'un ciel qui est fait d'image, portée par le regard, toujours. De lui, des images, des autres. Il y a des expériences qui ont un gout d'univers. La plongée fugueuse dans une interprétation du monde qui a sa fraicheur, qui se dit magique et qui se vit. Tirez les cartes d'un autre jour en embrassant l'instant.

Parenthèses.

Je reviens de ce voyage chargée de soleil, de bonheur, apaisée par la lecture, les paysages. Je commence à me réconcilier avec des choses qui continuent à me faire mal mais qui, grâce à cette après midi ... (mystique ?) se charment de l'intérieur et s'apaisent. Ma peur de l'année prochaine s'en va, peu à peu. Je regarde cette montagne comme une montagne à gravir, mais qu'il faudra apprivoiser avec élégance et, surtout légèreté. C'est à la fois un défi que l'on pourrait presque qualifier d'ascète, c'est apprendre à avoir une certaine maitrise de soi, tenir un rythme physique et surtout mental très important, c'est pousser plus loin son intellectuel dans les recoins de ses incertitudes, forger son esprit. Mais, c'est également et peut être plus encore, l'invitation à la recherche d'un équilibre, d'un épanouissement. Enchanter sa sensibilité, sa fragilité à cette année, ne pas s'oublier soi, ne pas oublier l'amour, s'ouvrir, encore encore encore. Au contact des parois qui pourraient sembler rugueuse, du travail intensif, qui pourrait signifier l'étouffement, l'oubli, s'appuyer contre les pierres et monter. l'énergie qui transcende. Je ne sais.

Parfumé dans les bras de deux élancements de terre, le petit village. Les rues enchantées de blancs. Le soleil puissant et la mer. Ariane. Le manque de l'autre, pourtant. Si fort si fort. Mais tout avait un gout de bonheur.

Et puis les retrouvailles. Magnifiques. je crois que je suis en train de tomber. Sourire. Joie.
Et c'est beau beau beau. Les couleurs, les instants. beau beau beau beau beau
Notre histoire écrite patiemment, plantée dans le sol avec silence, semble plus belle que jamais. et l'avenir, et le reste. Nous verrons.



La mer
Abritée des corps, qu'elle couve de ses dents, caressante.
Mord la chair des inconscients de loisir.
Jette de son élégance, les regards maternels de sa douceur.
Mais brulante elle glace le sang transit.
Des hommes baignés, aveuglés jusqu'à la peau.
Les êtres, pourtant, chéris de fraicheur dans la caresse tremblante
De l'eau déployée.