Lundi 27 avril 2015 à 23:21

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Les villes te pressent, comme mon corps en dessous de moi, qui tambourine, qui tambourine. Le soleil m'éblouit et me brule un peu, je tends le bras pour attraper sa lumière, et les rayons qui viennent glisser sur ma main. Doucement, perce en moi une douce euphorie dont la radicalité m'attire. Doucement, le monde me murmure mon nom, et les rues m'enjoignent vers le ciel. J'articule faiblement la musique qui s'écoule en moi, et qui, comme des vagues, se dépose aux frontières de mes lèvres. C'est le sentiment qui m'habite. C'est l'injonction enthousiaste qui réagit au monde. C'est l'espoir d'ouvrir.

La musique



Lundi 27 avril 2015 à 10:25

Dans ces moments, tu m'apparais. Tu es l'autre qui vient se blottir sur moi, et mon corps tremble légèrement. "Tu es là". Tu dis souvent que tu ne me manques pas, c'est vrai. Eloignée quelques jours, je ne ressens pas de manque. Mais ce moment où je te retrouve, tu es là. Il y a ton sourire, tes bras, et tu es là. 

Les rayons de lumière qui viennent se déposer sur le lit, après l'amour. Je ferme les yeux, et j'entends la mer. Je l'entends distinctement, et le vent qui vient me caresser la bouche. 

Dans les rues de Milan, les places immenses, le soleil et ton sourire d'enfant. Nous renaissons au jour, parfois. Et dans l'immensité d'une insouciance, il y a le désir de m'abandonner à toi. 

Tu es l'autre qui vient se blottir contre moi, et je connais l'odeur de ta peau. 

J'ai pris mon billet pour Washington. Deux mois. Tu vas me manquer, je le sais. 



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