Samedi 29 mars 2014 à 22:27

Et comme sursaute mon corps sur cette musique suave, le corps enchaîné à cette nouvelle folie. Les lignes trébuchent entre elles, et je danse en balbutiant du regard. Viens goûter une liberté à même le corps. Mes hanches, mes bras, mon sourire. Je décolle à l'accès du rythme, je décolle un temps, sur une jambe, l'autre, les deux. Et je danse en réfletant la Seine, et des souvenirs espagnols. Je nie les heures, je les mange.

J'aurais pourtant tellement voulu être ivre

Mardi 25 mars 2014 à 20:42

Mon corps, comme si j'en découvrais l'étendue. 
Et que j'en sentais les rigueurs, ancrées profondément
Je respire pour libérer la tension de ces bleus invisibles
Je respire
(Répit)
Dans la tumulte de mon propre esprit
(Répit)
Dans l'amoncellement des doutes

Et je sens le sésame.

Mardi 18 mars 2014 à 23:41

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L'ivresse à l'intérieur, sur ces canapés tranquilles
Je grignote la fumée d'ambiance qui parcoure la nuit
La bière froide me froisse un peu la gorge,
Et je ne regarde pas les amoureux au loin
Je suis avec mes amis, dans une évidence qui me surprend
Je suis dans un endroit accueillant, et tous ces sourires
Elle se jette dans mes bras, et je suis maternelle
Je discute penchée à des épaules
Le flux interminé de la nuit parait filer à toute allure
C'est déjà fini, et le soleil se lèvre
C'est déjà fini, les heures se sont évaporées
Le long du jour



Note:
Besoin soudain et relativement triste d'une forme quelconque de tendresse au lendemain.


Dimanche 2 mars 2014 à 23:58

Tout ce temps à manger cette putréfaction
Tout ce temps à percer mon sang,
Tout ce temps à la peur palpitante
Le souffle court, à l'avancée de ce qui crie
Il y aura toujours l'espoir d'un regard, et mon assentiment

***
Elle dit "j'écris pour telle personne", "j'écris à la mémoire", "j'écris pour célébrer"
Elle m'a fait rêver, et j'ai lu son effervescence et sa passion (amoureuse-tortueuse-l'ami-amant-qui vole, les livres, l'écriture, les villes et les rencontres)
J'ai vu ses cheveux noirs, parfois taillés au vif, son air rebelle, sa sensibilité, son intelligence et sa foi
J'ai eu peur de formuler: "pourquoi pas moi?"
J'ai encore eu peur.
***

Prends ton temps/Toutvabien/Jesuislà/Tupeuxlefaire
L'écho inentendu, l'écho n'est pas là.


Il y a un cercle autour de moi, à moyenne distance.
Ces gens qui ont l'intime conviction que tout ira bien.
Ces gens autour ne viennent même pas me le dire "c'est si évident".

Je suis dans l'infini du centre. Et la nuit me rassure.
La grisaille m'envahit et me tue.
Y aura-t-il un saut ? Une évidence ?
(Le diamètre du cercle, tracé?)

J'ai pendant un instant pu calmer mon coeur.
Je sens comment il est encore si impatient.

"Il est comme la nuit", dit-elle (et elle cherche, et elle cherche)

La femme était l'action, l'effervescence et la pluie.

(Trouverai-je la force, encore.)
Trouver à nouveau ma respiration, la reprendre une fois pour toute.
Et ne plus avoir la peur de la perdre à nouveau
Etouffée par surprise

Convoquer la confiance au-delà de mon dos, me nourrir.
Semer au-dessus de mon coeur.
Retrouver la vie au fond de ma main.

Confiance, le souffle évident et clair,
Qui dit "Tu es digne"
Des autres et de ce qui est.
"Tu es digne"
Ce n'est pas absurde et ce n'est pas injuste
Et cela ne sera pas trop haut pour toi.
Car rien n'est trop haut.
Il suffit de faire, quitte à prendre du temps
Mais il y a du temps, au creux de ta paume
Tu peux en demander, toi aussi,
Tu peux continuer à le donner, toujours,
Mais sans t'épuiser totalement, sans l'ivresse de l'oubli de soi.

Les blessures ne t'effaceront pas avec elles.
Je veux dire.
Les blessures ne t'ont pas démembrées
Il y a toujours de la pureté derrière
Tu es toujours là, quoiqu'il arrive


Le cercle est une responsabilité si dure (mais si belle).
Je suis le soutien et le centre-vide.

***
Qu’est ce qui me fait si mal, au cœur de la poitrine

J’ai si peur, si peur.

Je dois l'accepter, la douleur. Sans systématiser l'idée qu'elle viendra à me manger entière. Je dois y assentir.


Mon nom est une chanson qui me porte à l'orée



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