Dimanche 26 juillet 2009 à 1:16

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/alonebymharmanlikli.jpgVide, le cinéma est vide. Les deux partent devant main dans la main. Se retourne "Tu as aimé?". Elle hoche la tête, souriant. Ils repartent, marchent vite. elle n'a pas envie de marcher vite. Elle désire s'accrocher à cet instant, par ce qu'il fait cinéma. Les deux sont un peu plus loin devant et effectivement, à part eux, le cinéma est silencieux d'hommes. Après la moquette rouge et les escalier à la rambarde de fer, il y a un immense hall, avec un parquet marron, sale, un peu, où les lumières des restaurants à la chaine se réverbèrent, en trébuchant, en glissant de tout les côtés. Des colosses sur un lac gelé qui ne peuvent plus imposer leur force, ces même colosses qui vous viole pourtant les yeux quand ils sont face face à vous. Encore plus loin, ce sont les portes. Deux rangées de portes transparentes qui ouvre sur le nuit, la nuit bariolée, elle aussi, par le centre commercial. Une pause. Encore une marche et le hall sera à elle. Une inspiration, longue et prolongée. Elle se lance. Les talons, qu'elle ne met pourtant pas souvent, claque le sol, ils l'encouragent. Ce sont des frissons qui la prennent. Vertigineuse liberté. Se sentir totalement hors de sa réalité. Instant cinéma. Elle sursaute presque, elle aurait vu une caméra, sourit en imaginant qu'elle est belle, très belle et n'a même pas le temps de se contredire. Encore encore encore. Les talons, le regard, les lèvres et le coeur. Les talons, le regard, les lèvres et le coeur. Les talons, le regard, les lèvres et le coeur. Murmures de sa tête, narrateur et extérieure; Et c'est tout qui défile. Et c'est tout et c'est tout. Pourtant, la fin menace déjà. Les portes transparentes deviennent blocs. Elle lève la tête, un peu fière, un peu folle. Elle ose le dire : elle survivra ces portes. La nuit l'aide et l'enveloppe de sa fraicheur. Toujours, elle a aimé avoir froid, un peu, comme cela, juste la sensation de chaque partie de son corps. Vivante, elle se sent vivante. Le parking droit et les bruits de la ville continuent le charme que le social veut tordre. Il faut parler. Parler. Dire. Son avis sur un film. Au risque que de tout gâcher, briser. De faire tout tomber par ces paroles sans importances, qui ne voudront jamais faire ce que l'on voulait. Elle sert le point quand ils se retournent. Le silence, ils ne comprennent pas le silence. Cela l'exaspère. Les autres en ont parfois si peur que même elle en finit par vouloir le briser. Alors qu'elle l'aime. Avec la musique, c'est son meilleur amis des cinémas. Il est tellement surprenant le silence et il sait tout théâtraliser quand il ne laisse que passer les bruits de l'extérieur, des globalités qui règnent, le vent, la pluie, la ville ou la campagne. Elle monte dans la voiture, qui l'avale toute entière, avec les deux. 

Continuez à me donner vos mots préférés.
Sinon, j'ai retraficoté les habillages, corrigé les petits défauts de chacun et ajouté "Coin de table".

Je pars une petite semaine :) A bientôt =)

Jeudi 23 juillet 2009 à 23:53

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Et j'irai fuir chez les autres ?
Je n'ai jamais tant regardé de films en si peu de temps. Sourires

Mardi 21 juillet 2009 à 19:14

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/drivingbyStrangeConcept.jpg
J'ai eu mon code.


Je peux vous dire que c'était pas gagné mais ca fait plaisir. (C'est un miracle)
Je croque le rien de mon emploi du temps. ca fait du bien, vraiment.


J'ai tellement des mots partout, des effusions dans tous les sens. une envie que ce blog ne prenne sa teinte qu'à lui. Je rangerai un peu, plus tard.

Jeudi 16 juillet 2009 à 2:39

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Vendredi 10 juillet 2009 à 1:27

Les feuilles s’entassent,  inachevées. Les mot pressent mais ne parviennent pas. Que voulais-je me dire ? te dire ? Je risque. Manuscrits quadrillés : débuts de choses ou fins d’envies. Quelques choses jetées au hasard. Je ne répond plus. Et toujours cette filiation dernière du « tu », du « vous » ou du « toi », je finis par t’écrire. Mes rêves recommencent plus forts et j’ai du mal à comprendre les bribes qui me reviennent. Ils me meurtrissent encore. L’image de nos fronts, collés.

Mon visage est encombré. Sûrement par toutes les choses folles que j'ai enterré, il y a quelques semaines, au lendemain d'une fin qui sonnait dure, au lendemain d'une fin. Nous. Enfouir pour se laisser le temps de respirer. Allez lire Rousseau pour éviter de penser J. Et puis les vacances arrivent, et la réalité du vide s'installe. Tout va bien dans la fuite du temps et dans le goût de l'instant. Tout va bien, tout va bien. Je profite de mes amis, autour d'une yourte ou d'un feu de camp.

 Le soleil brille, je me laisse aller à la léthargie estivale. Je vais reprendre à lire, beaucoup. Je me noierai dans mes amis, mes lectures et mes envies piquantes. J'en souris déjà, tout cela a déjà commencé. Thé glacé, Desproges et mikado. Amis, yourte et chamalows. Je brouille l'avenir et on croquera le présent.
 
Sur le fatras fou de toi qui m’étouffe,
les désirs voguent à la pléiade du temps.

 Sinon, j’ai reçu le point final de cette année. Mes notes de l’EAF (18 à l’écrit de français, 19 à l’oral, 19 en maths, 19 en sciences et 20 aux TPE) =)

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Et puis, je pars à Annecy demain, je reviens mercredi !
(Au fait,je me demande si je suis pas maso des fois, franchement)


Jeudi 2 juillet 2009 à 21:48

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/safaribyTOYIB.jpg
Il y a des mots, quand on les entend, on les prononce, on se rend compte qu'on les aime. Pour leur sonorité, leur résonance personnelle, leur sens, leur orthographe. J'aimerais que vous me donniez votre, vos mots à vous, ceux que vous aimez. Passez et repassez. Aujourd'hui ou demain. Je vous attends . Mais attention, pas d'expression. Juste des mots, tout nus. 

UtopieMéandre - Coton - Pacotille - Subterfuge - Freedom - Décadence - Pamplemousse - Mousse - Tendresse - Subodorer - Cabane - Cowboy - Line - Crépuscule - Coquelicot - Incongru - Vermillon - Pipelette - Chaos - Douceur - Comptine - Sourire - Sublime - Infini - Merveille - Secret - Crépuscule - Lune - Nocturne - Oxymore - Mélancolie - Amertume - Cigarettes - Manipulation - Western - Rock n' roll - Florilège - Liberté - Arabesque - Ecuyer - Goudron - Déception - Arbre - Externalités - Paradoxe - Apothéose - Absinthe - Croquette - Euphorie - Météore - Sourire - Absinthe - Abyssal - Blasphème - Concupiscent - Supputer  - Croquette - Clapotis - Sempiternelle - Soucoupe - Univers - Osmose - Grenouille - Fantasmagorique - Décadence - Clapotis - Unanimité - Clafoutis - Sourire - Élan - Fugue - Croire - Sublime - Illusion - Chanterelle - Concubine - Caramille - Capucine - Imposture - Camomille - Caramel - Broutille - Alvéole - Adenauer - Sourire - Turbulette - Amande - Volupté - Encre - Écume - Mourir - Vivre - Renaître - Eternel - Blanc - Toujours - Jamais - Désespoir - Plume - Voler - Aile - Jour - Nuit - Neige - Rouge - Noir - Ultime - Cerisier - Encre - Papillon - Pluie - Fatalité - Destin - Chuchotis - Eglantine - Vermeille - Crumble - Folie - Mot - Vanité - Universel - Spleen - Mâchicoulis - Parfois - Arbitraire - Incongru - Naïve - Exil  - Voyelle - Hasard - Toujours  - Jamais - Querelle - Banane - Mandragore - Félicité - Sublimer - Brume - Angoisse - Poulpe - Mademoiselle - Apocalypse - Potiron

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