Mon blog a deux an
Dimanche 28 septembre 2008 à 23:52
J'ai pas mal écrit, énormément pensé et je n'ai pas du tout réussi à arrêter de rêver.
On ne pleure pas par ce qu'un train s'en va. On est, là sur le quai. On attends ...
La quête de soi-même devient d'autant plus difficile dans une société où tout se mélange, les masques tombent et où tout se précipite. Les idéaux et les figures de ce siècle sont contradictoires. On a détruit certaines cases, au plus grand bonheur de la personnalité en l'honneur de l'égalité,mais, elles se reforment, assez pour créer des groupes, des tensions, mais pas assez pour englober la jeunesse entière. On va dans une régression des mœurs. Les gens veulent à nouveau des repères et s'engagent les yeux fermés dans tout sortes d'endoctrinements. L'argent qui n'a jamais cessé d'être le fléau de l'intégrité morale, maintenant, s'étale et se montre. On s'endette pour une Mercedes, on fait des économie pour des Ray Bans pour se sentir mieux (vraiment ?). Notre président est à l'image de cette "mode" "bling-bling" qui touche toutes les classes. Les gens sont-ils si triste qu'il doivent se jeter des paillettes dans les yeux pour être heureux ? L'éducation qui devait servir à ouvrir le cœur aussi bien que le cerveau n'est -elle devenu qu'un moyen pour gagner du fric ? Pouvons nous, échapper à tout cela, réellement ? Chercher la différence absolue c'est aussi se fondre dans ce système. En le fuyant, on s'invente un nouveau code, des nouvelles règles et on se réengage dans le cycle sans fin dans l'apparence. Les "emos" par exemple, ces gens qui, ne supportant plus les codes de leur vie, ont cru développer une différence mais qui est elle-même devenue une mode, copiée par d'autres adolescents en mal de personnalité. Le progrès, la culture, l'art ... L'histoire même ... n'a telle jamais empêché les choses de changer mais juste d'évoluer ? J'ai peur que nous luttions pour rien. Rien du Tout.
Je relirais ca, plus tard, au risque de tout supprimer cet article, et tout les autres. Musique
Et puis, mon frère qui me dit ce matin "Tu sais, Alexandre, eh bien il fait des choses avec son père, des trucs tout bêtes, il fait de l'escrime avec des bouts de fer mais moi, rien". Oui, moi aussi petit cœur, papa ma manque. Mais .. quand dit-on d'un deuil qu'il est "fait" ?
Je relirais ca, plus tard, au risque de tout supprimer cet article, et tout les autres. Musique
Et puis, mon frère qui me dit ce matin "Tu sais, Alexandre, eh bien il fait des choses avec son père, des trucs tout bêtes, il fait de l'escrime avec des bouts de fer mais moi, rien". Oui, moi aussi petit cœur, papa ma manque. Mais .. quand dit-on d'un deuil qu'il est "fait" ?
Qu'est ce que c'était bien son concert, ce festival !
(Bout du monde 2008)
(Bout du monde 2008)
Dimanche 28 septembre 2008 à 23:48
Il faut ... Que je fasses quelque chose, et vite ! Je m'enfonces, inexorablement. Je réfléchis trop, je rêves trop. Oui, c'est cela, beaucoup trop. Je suis tellement triste quand je ... je me vois. Je suis si ... minable, si ... médiocre, si .... banale... Même ces plaintes sont stupides. Je devrais être plus forte, pouvoir me battre. Mais pour qui ? Pour quoi ? Comment continuer quand ses idéaux ne sont que rêves et imaginations irréalisables? Comment faire de la réalité, ma réalité, quelque chose de digne de mes espérances ? Comment lutter contre mes complexes qui chaque jours me blessent plus. Non, je ne suis pas la fille que j'aurais aimé être mais, et c'est le pire, je ne le serais surement jamais. Je suis fatiguée, trop fatiguée pour faire quelques chose ... Je ne dors plus, tout ça me remue trop. Passerais-je mon temps à rêver pour être heureuse ? Je sais, tout est de ma faute, mais je ne sais plus m'en sortir dans ce monde qui me parait trop bloqué et où on m'en demande beaucoup mais en même temps pas assez. Je souffre, c'est moche, c'est ridicule mais ... c'est le cas. Et ça me fait d'autant plus mal de savoir que je souffre ainsi . Oui, moi aussi je tombe dans ces jérémiades ridicules d'adolescentes. Non, je ne suis pas capable d'apprécier la vie. C'est tellement égoïste comme sentiment ! Comment puis-je me plaindre alors que, partout dans ce monde, tant de gens ont VRAIMENT des raisons de verser des larmes ? Comment redonner un sens, un goût à ma vie ? Comment puis-je faire ? Pourquoi ne puis-je pas adorer la vie, alors qu'elle semble si belle, pourquoi, en ai-je déjà passé le goût ? COMMENT ETRE AUSSI SOTTE, AUSSI EGOISTE, AUSSI NARCISSIQUE ? Qu'est-ce qui m'a pris d'envisager des choses trop belles pour moi ?
J'ai ... tant besoin des autres, tant besoin de leur amour, de leur regard. Mais, je ne veux pas qu'on l'on me voit comme cela, aussi minable. A pleurer, pour presque rien. Je préfères que l'on garde les illusions à mon sujet, ça me rassure... Le regard des gens.
Je suis, tellement triste. Je l'admets, ici et pas ailleurs, j'aurais cru que ce passage au vieilles charrues m'auraient remonté, ce fut bien éphémère. C'était très bien, vraiment très bien : tout ces concerts, toutes ces joies. Mais, des moments, je ne pouvais m'empêcher de...réfléchir au fait, que tout ça, c'était à l'encontre de mes grandes romances intérieures. Je bouillonnais intérieurement. Mais j'ai pu quand même me vider la tête, tout de même. J'ai vu des concerts sympas : Asa, Thomas Dutronc, Vanessa Paradis & M, the Kooks, the Hives ... Oui, c'était bien. Mais ça ne m'a pas empêchée de passer toute mon après midi à pleurer. Comment faire pour arrêter ? Je sais bien que c'est de ma faute si je rêve tout le temps à d'autres vies mais, je ne peux m'en empêcher; je me fais mal tout de seule. J'espère que écrire m'aura fait du bien. Je vais, comme tout les jours, me faire de grandes promesses intérieures mais, espérons que , cette fois, grâce à cette article , je tache de les garder ... Tant de tristesse, pour si peu. Je m'en veux d'être triste, je m'en veux d'être mal. Je suis ingrate.
Je suis, tellement triste. Je l'admets, ici et pas ailleurs, j'aurais cru que ce passage au vieilles charrues m'auraient remonté, ce fut bien éphémère. C'était très bien, vraiment très bien : tout ces concerts, toutes ces joies. Mais, des moments, je ne pouvais m'empêcher de...réfléchir au fait, que tout ça, c'était à l'encontre de mes grandes romances intérieures. Je bouillonnais intérieurement. Mais j'ai pu quand même me vider la tête, tout de même. J'ai vu des concerts sympas : Asa, Thomas Dutronc, Vanessa Paradis & M, the Kooks, the Hives ... Oui, c'était bien. Mais ça ne m'a pas empêchée de passer toute mon après midi à pleurer. Comment faire pour arrêter ? Je sais bien que c'est de ma faute si je rêve tout le temps à d'autres vies mais, je ne peux m'en empêcher; je me fais mal tout de seule. J'espère que écrire m'aura fait du bien. Je vais, comme tout les jours, me faire de grandes promesses intérieures mais, espérons que , cette fois, grâce à cette article , je tache de les garder ... Tant de tristesse, pour si peu. Je m'en veux d'être triste, je m'en veux d'être mal. Je suis ingrate.
Dimanche 28 septembre 2008 à 23:47
Je ne suis pas raisonnable et donc incomplètement décalée, je vis la nuit. J'ai commencé à regarder des vieux dessins animés que je regardais quand j'étais petite, Sakura vous connaissez ? Eh bien ça fait deux nuits que je les regardent.En même temps, je dessines des trucs bizarres, j'écris des mots partout, je révise mes déclinaisons. Le plus bizarre c'est que, ça me plait. Ces petites heures, futiles, me font un bien fou, je laisse la fenêtre ouverte pour avoir un petit courant d'air froid comme je les aime et, je profite. Je fais rien ou des choses sans queues ni tête avec comme fond, un stupide manga cucu la praline au possible. Qu'est ce qui m'arrive ?
Dimanche 28 septembre 2008 à 23:46
Depuis quelque jours j'avais le cœur un peu lourd, je suis restée chez moi, à ruminer des bribes de pensées idiotes. sans que ni tête. Tout le monde est parti, tous mes amis sont en vacances, partout. Mais aujourd'hui je suis sortie, je me suis inscrite à la médiathèque et j'ai emprunté un livre pour étudier le latin et un autre pour le japonais. Je suis sortie dans les rues, sans idée fixe, juste de voir les gens, de sortir prendre l'air, d'être tout de seule aussi, tout de seule dans cette foule. J'adore regarder les gens, les observer consciencieusement du coin de l'œil, me les décrire, essayer de découvrir le maximum de choses sur eux en une fraction de seconde, et puis, si ça m'inspire, je continue en leur inventant une vie, plausible ou loufoque, ça dépend. C'est dommage que la sociologie soit une filière bouchée car je la trouve intéressante, Etudier les gens, leurs mœurs, ça doit être passionnant. Quand je suis sur la plage, je suis avec mon bloc, et je note tout ça, souvent en écoutant la musique ou le bruit des vagues. Ça ne sert à rien mais ça me fait plaisir, ça me détend ... Il y a pas mal de gens qui me prenne pour leur psy, qui aime se confier à moi, personnellement je ne vois pas pourquoi, mais, ça leur fait du bien, donc, je suis ravie. Moi c'est différent, c'est entourée de pleins de gens, que la plupart je ne connais pas, que j'aime me ressourcer dans des petits moments de baisse de moral. Sinon, je suis allée voir les fournitures scolaires, j'adore ça, regarder les cahiers neufs, essayer les crayons, tout examiner méticuleusement, et puis repartir, simplement. Pour moi, la vie est magnifique par ces petits bonheurs simples, spontanés. La vie est belle vous savez. Je ne devrais jamais me plaindre, jamais.
Dimanche 14 septembre 2008 à 14:52
Je ne peux pas renier cette partie de moi.
Cette page internet stupide.
Voilà
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