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Le confinement m’a donné la fenêtre mentale et temporelle pour tenter d’aller m’installer ailleurs, pour ne plus avoir peur de perdre cet espace, sur cette plateforme qui ne cesse de vivoter. Aussi, je reprends une démarche plus « publique », plus éloignée de cet espace caché dans les oublis d’internet. Où est-ce que je veux mettre exactement la limite, entre mes cercles de connaissances, sur internet ou IRL, comme on dit, je ne sais pas du tout. Je tâtonne, et j’essaie de garder quelque chose d’ici, de cette forme de liberté de ton que j’ai appris à avoir.

Pour le reste, je n’ai pas cherché de nom trop longtemps, j’avais envie de garder un lien avec cet endroit ci, alors j’ai repris sa devise, « facile comme l’océan ». J'espère que je le regretterai moins vite que celui-ci, même si j'ai appris à ne pas me juger trop durement la jeune fille de 3ème qui s'est sentie inspirée par les doubles i, je dois avouer que c'était aussi pour moi un bon motif de changement !

Les outils pour bloguer ont beaucoup bougé (en 13 ans le contraire aurait été étonnant) et la mise à niveau n’a pas été de tout repos. Je pensais naïvement que mes années à bidouiller le CSS de mes présentations m’aiderait à basculer, cela n’a pas été aussi simple. Finalement, entre ma semaine de vacances confinée et quelques soirées, je suis arrivée à obtenir quelque chose qui me plaît et que j’arrive un peu à modifier. Si quelques personnes passent encore par ici, venez me faire coucou par là-bas et dites mois ce que vous en pensez !

Depuis le début du mois d’avril, je fais le « Camp Nanowrimo », un petit challenge d’écriture quotidien. Je me suis fixée un tout petit objectif et j’écris en fonction de mes envies, je n’ai pasé té tout à fait assidue, mais presque. C’est sans prétention, c’est de l’écriture presque sans relecture mais cela me fait du bien, dans ces journées distendues et j’ai envie de retrouver la liberté du geste. Surtout, cela m’a permis de dépasser le syndrome du « blog blanc » et m’a permis de publier quelques premiers articles.

Je ne m’interdirai pas de revenir ici, si le besoin s’en fait sentir et il est compliqué pour moi de dire et mesurer l’attachement profond qui me lie à cet endroit-là ; mais je veux aussi me donner la chance de pouvoir, vraiment, « écrire ailleurs ».

Alors, à bientôt ?