Mardi 29 décembre 2009 à 23:27

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Creuser en soi et chercher les autres. Le tourbillon des mots est toujours le même. Je Questionne. C'est Beau.Le film. Qui chamboule. Aussi. Et la soirée, étrange mais bien bien bien. J'ai pas le temps d'écrire. Alors, je me suis achetée un carnet à capturer les mots. Le temps s'en va. Mon cerveau bouillonne.

Jeudi 24 décembre 2009 à 16:39

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La pluie frappe sur les carreaux et l'ombre poétise l'atmosphère.
Je vous souhaite

un Très Beau Noël :)

Jeudi 24 décembre 2009 à 16:16

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/n595932955110089374.jpgCamille

Oh, la nuit. Charmeuse. Je t'en prie.
Terre des fumées dans la peau du souffle.
Ma folie abritée ne cessera donc de me plonger à terre ?
Oh, nuit. Défend-moi. Laisse moi l’oubli.
Je particule l’éternité offerte par ta Lune.
Pourtant, les larmes dans mes doigts
Ne sont des étoiles. Juste des lumières.

L’avenir ne t’appartient pas. Pourquoi est-il ici ?
La vérité n’existe pas, mais c’est tout comme.
Tu n’avais pas le droit de les faire entrer.
Oh, nuit … Je croyais.
Les ombres savent le nu.

La fumée imprègne la peu (peau), la fumée de la cheminée. Les braises. Blaise.
Les rêves nous donnent l'impression qu'un monde entier va nous échapper à vie

J’ai vu. Ce moment où nos routes se sépareront. J’ai pensé, avec la froideur de la réalité, les yeux enfin honnêtes. J’ai vu comment ce moment passerait comme les autres, dans ton indifférence et dans mon impuissance dérisoire. J’ai vu qu’il y aurait une fin, qu’elle ne serait pas heureuse. Que tu partirais à jamais. J’ai beau en hurler de pleurs. Je n'y arrive pas, physiquement, je crois que mon corps va lâcher, mentalement, je deviens totalement folle.

  Peut-on étouffer d'amour ?


Les révélations de la vie m’entrainent vers une solitude que tous m’avaient promis. Je discute avec ma psy qui me promet des rencontres. Elle me promet un bonheur dans le futur. Je me vide avec mon présent. J’ai des millions d’analyses. Je n’ai pas de solutions. Il parait que c’est normal. Dites à une passionnée d’attendre, juste pour rire. Alors que je sais, que je sais qu'Il est l'un de ceux qui aurait le vécu et la complexité dont elle me parle. Malgré tout, malgré la tempête, je sais que je ne me suis pas trompé. C'est cela. Je sais que je ne me suis pas trompée.

Cette impression d’être folle. Quand on vous dit que la résonance, vous ne l’aurez pas, pas tout de suite. Moi et mon traumatisme, peut-être voit-on mieux certaines choses mais cela nous fait juste mesurer, notre propre folie.

La lucidité quand elle est instinctive, ne règle rien. On a beau savoir l’être humain condamné à une solitude, on cherche la compréhension parfaite. Pareil pour le bonheur, on le voudrait infini alors que cette éternité n’aurait pas de sens.
 

(Un jour, je ferai un article sur Leprest)
 Mais, la passionnée, son cœur brule toujours. Le feu, des fois, blesse à vif mais toujours, il éclaire et réchauffe les espoirs malmenés. Et il vit. Tant qu'il y aura l'air, le souffle dans ses poumons éclatés. La littérature, la musique, les gens qui marchent dans la rue, valsent dans sa tête. La passionnée se plaint mais ne lâchera jamais, question de principe. "Plaignez plutôt celui que n'a jamais étreint le chagrin"

Dimanche 20 décembre 2009 à 17:38

Une belle soirée. Je suis morte de fatigue. Je suis contente. Les images qui repassent. Bien sur, je n'aime pas regarder les photos, bien sur, je n'aime pas me souvenir que j'ai chanté x) ! Mais sinon, de bons beaux moments. Les instants en forme de tableaux qui glissent devant les yeux. Avec des sourires, plein. La musique autour du sapin (JOE HISAISHI AHAHAHAH), hurler sur Muse ou que sais-je, Nostalgie. Je me souviens aussi que j'ai pleuré. Ce n'est pas grave. J'ai été bien, bien, bien. Et si je bois trop, je m'en fous. Le soleil dans le coeur écrase(ra) tout, tout. Mes amis sont les meilleurs.

Je me "force" à marquer les moments drôles d'une pierre, parfois. J'ai peur, un peu, que les montagnes de souvenirs heureux soient cachées par des nuages, après. Les nuages du quotidien, des folies, des tristesses.
 


Ps : La neige est venue à Nantes. Cela faisait 13 ans qu'il n'y en avait pas eu autant, tout juste pour la naissance de mon frère. Mais, la neige m'a volé. Et je lui en veux toujours un petit peu.

Mardi 15 décembre 2009 à 22:35

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  G
Giselle, organisme, grand jeté, orgueil, grandeur, élégie, gestes, adage, galaxie, originale, géographie, égoïsme, arrogance, légèreté, génie, agitation, grâce, gratuit, galère, guerre, gloire, fougue, saugrenue, mangue, cage, gousse, pagode, tissage.
 
On oublie les G dans notre vie ?

Il faut imaginer à l'arrière plan, un écran grand, qui crie de la lumière, blanche, rouge, bleue, verte ou qui diffuse des mots, des semblants d'histoires avec des initiales d'anonymes. Devant, le flot des mouvements, les danseurs filent comme sur des tapis roulants, qui glissent qui glissent, emportent. Et ils dansent et ils dansent. Il ne faut pas comprendre, les corps parlent un langage que notre entier connaît pourtant. Alors on ressent, on ne comprend pas, on exalte. Tous sont habillés de vert. Mélange d'érotisme, de torsions, de classique et d'enfermements. Le corps hurle, le corps chante, le corps aime. L'histoire d'une femme qui dansait jusqu'à épuisement, jusqu'à la mort. L'histoire d'une humanité qui courre jusqu'à l'épuisement, jusqu'à la mort. Des hommes qui s'aiment si fort, se détestent, toujours plus vite.  En violence. C'était un peu cela l'histoire. C'était notre histoire. Les visages des passions défilent. Les passions des visages dansent. Je pose des mots en désordre car ce fut un spectacle du mouvement. Les échos des mouvements de l'être, quand le corps se dicte. Il y a eu des moments magiques, surtout ceux où, tout les danseurs, courraient, courraient, sautait en volant, volait en sautant, tombaient à terre, des grands moments de folies, où le coeur parait à s'envoler tout au long de la poitrine. Classique & contemporain. Magnifique.

Une petite vidéo coup d'oeil pour les pressés :

 

Vendredi 11 décembre 2009 à 21:17

http://fc01.deviantart.net/fs18/i/2007/211/6/9/suck_it_down_by_rhapsouldize.jpgLa vieille femme qui fume, floue dans la nuit,
Arrange de son manteau fumée, la folie
Des étoiles et des fausses lueurs de glace.
Les cris de Noël éclairent le temps qui passe.

Les pas de la femme toujours sont rapprochés.
Et la cigarette toujours chante entre ses doigts
Tremble comme une funambule, menace de tomber.
Et la femme chancelle toute entière, mais va.

Elle va et s’enfonce doucement dans le village
du silence. Ici, ailleurs, quelques part, partout
Elle est reine, brisure bancale de paysage.
Car son visage froissé ne vous aime pas du tout.

Sa provocation est dans l’essence de son corps,
De sa jupe rouge, de son vieux manteau d’or
Les automobilistes la crève de leur plein phare
Les vielles doivent savoir s’oublier dans le noir

Elle refuse, on la voit trébucher son chemin
Les jambes toutes gonflées dans un lambeau chair.
Elle refuse,  la cigarette ornée à la main.
Ses chaussures ternes écaillées à l’arrière.

Ses mains d'homme sont charnues et les ravages
Du chemin des secondes se lisent alors aux yeux.
La dame ébranle par son rictus sauvage
L'hypocrisie du convenu suspicieux.

J’écoute ses pas. Tonnerre d’être une femme.
Je souffle la fumée de froid, je fume l’hiver
L’harmonie grinçante d’une élégance calme
Me caresse le corps, apaise ma colère

La vieille femme qui fume, floue dans la nuit,
Valse en poésie dans les recoins du soir
Et entraine avec elle dans ses étranges folies
Les regards de ceux qui ne voulaient pas la voir

Dimanche 6 décembre 2009 à 0:55

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/01.jpgJ'ai toujours apprécié l'esthétisme de ce film, que j'ai sinon trouvé moyen.
Mondes et fascinations.


Le tissu de mes cheveux,
les fils.
Je,tu. M'aurais-tu vue ? Je sens cette tension entre nous. Je ne sais plus. Elle me presse par le manque et par le mystère, qui ne veut jamais te défaire. J'ai peur, presque autant que je désire. Je sens que je m'embrasse toujours vers l'infini, l'impossible, la valse des mots avec les préfixes qui tordent, les mots contradictions, tac. Le repos, je ne l'ai plus, je ne l'ai peut être jamais eu, mais je ne le veux pas. Je pense, peut être trop, aux ingrédients du bonheur. Je peine à les photographier dans ma vie, même si, je continue, je sais qu'ils là. Souvent, j'aurais envie de pleurer, mais mes larmes rebroussent chemin avec sècheresse, elles savent qu'elles ne servent à rien. Je sens qu'elles redescendent, je sens que tout est rugue. Mes réactions, aussi, parfois. L'agressivité protectrice des autres me l'apprend,  je me regarde alors et je me reconnais comme violente. Et cette violence calme, ce désir qui n'est pas colère mais intransigeance m'hurle de faire, m'hurle le changement et la bousculade. Mais l'amour rapelle que les choses ne changent que peu. Perdue. Je ne sais redessiner un paysage avec ce cadre, je peine à le voir autrement. Il* passe dans le couloir, s'éloigne. Les réalités s'imposent. Il s'éloigne mais rien n'est clair, même de ses représentations. Je sais pourtant que je dois voir pour vivre. Et ma violence prend l'élan du désespoir. Je me tiens à bout de bras. Agonie des sentiments. Râle qui me gâche la vue. L'agonie souligne l'intensité toujours présente. Mourra, mourra pas?  Le juge raison examine la possibilité d'un sursis. Mais. Il ne décide pas. Dans tous les cas, il y aura mort, quelque part.  Tremble, tremble.  La lassitude tente, en quelques sortes, aplanie le physique, ne laisse que le profond. Ce ne sont plus les mêmes sensations, mais des échos des profondeurs du soi, qui se révèlent. La passion réfugiée dans les grottes de l'intérieur. Refoulée? Abattue ? Vive? Toujours démesurément puissante, au fond. La passion, elle est essence. Son objet pourtant, est à revoir. Mettre à mort l'espoir ? Pourtant, lui aussi,se terre et la réalité ne m'aide pas. Et les mots. J'ai faillit faire tout exploser. La boussole qui m'indique le flou. Mon changement même est désorienté. J'ai faillit faire tout exploser.

Le bandeau a t'il aveuglé ou révélé?
 
J'ai fait le sapin,en bas. Rose, Violet, Or et Rouge. Lumineux. Tous,à décorer la maison. Cette année, je vais tout faire pour tenter le voyage de Noël. Cette fois, je ne veux pas qu'il me laisse sur le bord, encore. Je ne veux plus qu'on me laisse sur le bord.

Il est plus de minuit. J'ai peur. Le froid est partout et partout j'ai froid. Comme d'habitude je me renferme quand j'ai mal. Quelle connerie. Je m'isole et craint ma solitude.


Mercredi 2 décembre 2009 à 15:24

1 décembre, des cendres, de ce qui fleuve à se consumer. Tu passes dans la foule du hall teinté, couleur de terre, il faudrait que tu cesses de chasser le décor, toujours. 1 décembre, des cendres, de tout ce que je ne peux dire. Joyeux anniversaire. Joyeux anniversaire mon .... . Je remet toujours au goût du jour, de ton corps, de ma folie, les calendriers de l'avant. Et je souffle tes bougies, en vain.
http://imparfaiite.cowblog.fr/images/DomniqueA.jpgDominique A
 1 décembre des cendres, de la mélancolie d'un beau qui joue à cache-cache. Par ce que ce concert, c'était beau, plus que cela.
Accroche.

Cliquez sur les paroles des chansons :


Il boira comme on part à la guerre                                           
Sans être sûr qu’on en reviendra.
                                          
Il ira, ira, ira, ira
                                          
Hasta que el cuerpo aguante.
                                           
Il ne connaîtra pas le silence :
                                          
Autour de lui, la nuit hurlera
                                          
Il tombera en pensant qu’il danse
                                          
Et que tant que tout tourne, tout va                                          
Il n’aura ni remords ni regrets
                                          
Ni personne quelque part pour l’attendre
                                          
Rien que le bonheur pris sur le fait
                                          
Sans lendemain pour le lui reprendre
                                          
- Hasta que el cuerpo aguante.-
                                           
 


                                           Fais-moi revenir au monde
                                           Le toucher sans mettre de gants
                                           Même pour sentir qu’il s’effondre
                                           Même s’il n’y croit plus comme avant
                                           Fais-moi retrouver mon ombre
                                           Perdue dans l’ombre qui me tient
                                           Le souvenir du lendemain
                                           - Revenir au monde -

 
Quelques bribes de textes ...

 
Quand tout ça s'est fini                                         
J'ai eu beaucoup d'amis                                         
Je leur laissais penser                                         
Qu'ils m'épaulaient                                         
Je crachais sur hier                                         
Comme pour dire "ça va mieux"                                         
Mais c'est dur en crachant                                          
D'éteindre un feu
                                         
On s'aimait bien...                                          
- Le Secret -                                        

La pluie qui tombe est dure
Pour ceux qui doivent ramer
Et qui plus tard pour boire
Devront encore payer
Mais comme elle se dépose,
Comme la soie, le velours,
Sur les dos bienveillants
De ceux qui font l'amour.
- Commerce de l'eau -

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