Samedi 24 avril 2010 à 18:50

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/dontyouknowbyquicksilverq.jpgJ'étouffais, depuis des jours et des nuits. Alors, j'ai pris mon âme à deux mains, j'ai sondé les miettes de courage, gisante.s Je suis allée puiser l'énergie du faire qui me manquait tant.

J'étouffais, alors j'ai pris un livre. J'ai senti comme un bourrasque les mots dévaler dans mes poumons, venir chatouiller mon bien être. "Une femme tombée au ciel", criait l'équipage. J'ai lu, bordel, j'ai lu. Et je me suis sentie bien. Tellement bien.

Samedi 24 avril 2010 à 14:09

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/tumblrl205deZxGg1qatbalo1500large.png- Courage, c'est tout ce qu'il nous reste pour accoler des morceaux de bravoure à ces inconnus en friche. Courage, la fuite est si désirable.
- Je n'ai pas le choix, cela ne sera même plus du courage. Ni même de la bravoure. Juste de la survie contre l'oppression du "il faut".
- Cesse d'avoir peur de moi, de toi, de nous.
- Je n'y arrive pas. On est si folles. On est si prévisible dans notre impulsivité, débordante dans notre hystérie commune, tu vois. Il faudrait comprendre, on ne fait que sentir.
- On ne peut pas comprendre, il n'y a rien à comprendre. Juste, peut être, à se battre pour se préserver.
- Et l'oisivité comme arme ?
- Non, comme soupir.
- On se languit depuis longtemps, alors.
- Je sais, mais c'est par ce que tu as peur.
- comment on fait pour vivre sans peur  ?
- On ne peut pas, pas comme cela. On fait de la peur notre alliée, on la modèle et on brise. Elle devient espoir, énergie, autre chose.
- Ce sont des mots, un idéal de folie.
- Et alors? Depuis quand les idéaux ne sont plus fous ? Inutiles?
- Depuis que j'aime.
- Pourquoi ?
- J'en suis fatiguée. Ca me ronge. Me tient éveillée mais m'abat du même coup. Tac.
- Ce n'est pas une excuse.
- C'est vrai.
- Alors qu'attends-tu ?
- Qu'on me passionne
- C'est à toi de le faire.
- Je n'ai pas assez confiance en moi pour cela.
- Alors vas-y, reste dans ta bulle. Continue de te coudre la bouche ...
- Mais à qui veux-tu que je parle ?
- Tu ne vas pas me dire que tu es seule, bordel ! C'est toi qui t'enferme.
- Je sais, mais j'ai peur de moi, je te l'ai dit. Et de toutes ces choses qui m'oppressent la bouche. J'ai envie de parler, longtemps, de lui, de moi, des autres, de ces dialogues là, de ces questions de merde. J'ai pas envie de noyer, pourtant, quelqu'un avec ce flot, tu comprends ? 
- Plus tu te tais, plus tu ne pourras jamais parler.
- Je sais, mais je préfère.
- Tu es ridicule.
- Je sais, mais au moins, je ne suis que déçue par moi-même.
- Quel orgueil.
- Oh, ta gueule. Je sais. Tu sais très bien ce que je pense de cela.
- Les autres ne pourraient pas te comprendre ?
- Peut être que si, oui. Mais ce n'est pas le problème. Ils ont les leurs, de douleur. Et je ne fais que ressasser les mêmes choses, dans les cris saccadés que j'écris sur une page. Et les autres choses ? Je n'y arrive pas. Je n'arriverai pas à écrire, parler, ouvertement.
- Tu n'en sais rien !
- Mais je le regrette tellement.
- Les regrets, c'est sale pour la santé.
- Je sais, c'est moi qui l'ai dit cette phrase. Parlons alors de remords, ici, c'est plus cela.
- C'est pas mieux.
- Je tousse tant. Tu sais, c'est con.
- De quoi ?
- Cette folie qu'on a de vouloir être heureux.
- Je sais.
- J'aurais pas beaucoup d'occasions que cela, je pense. Justement par ce que je réfléchis trop.
- Débrouille toi pour moins le faire. Et ouvre un peu les yeux.
- Je sais, je sais ce que tu vas dire. Que le bonheur est partout et qu'il suffit de bien voir. Que je suis une abrutie, incapable de vivre. Je le sais ça, t'es pas la première à le penser. Mais, merde. Je fais quoi ? Je fuis ? Je fuis contre mon esprit et cette envie de comprendre qui sommeille et qui me détruit ? J'arrête de penser?
- De temps en temps, oui.
- Mais je ne peux pas, tu le sais très bien.
- Essaye.
- Même quand je bois, j'ai du mal.
- C'est déjà mieux.
- Oh, quelle belle solution.
- Je n'ai pas dit cela. Trouve l'ivresse de quelque chose.
- Ah oui ? Dans ma scolarité sous pression ? Dans mes amours ridicules ? Dans le plaisir ? Je suis bloquée, au fond, par ce que je dois faire. Et ne dis pas que je peux m'en libérer. C'est faux, faux et archi faux.
- Je sais ...
- Tu me dis qu'il faut attendre, je t'arrache la tête. Bordel, j'en ai ma claque d'attendre. Attends attends attends. Attends le lycée, attends la prépa, attends l'année prochaine, attends d'oublier, attends que la douleur passe, attends des rencontres, attends de vivre quoi. Je peux mourrir demain, tu le sais.
- Et tu penserais quoi de ta vie ?
- Qu'elle vaut la peine, c'est clair.
- Tu vois.
- Je sais. Mais j'ai aimé, j'ai rencontré des gens merveilleux, j'ai été heureuse. Mais je me suis bien trop pris la tête.
- Mais sans cela, est- ce que tu aurais été autant heureuse.
- J'en sais rien, je parie que non, histoire de pas me foutre une balle dans la tronche tout de suite. Tu vois. Il va falloir encore attendre longtemps ? Après la prochaine dissertation ? Après le bac ? Après la prépa ? après le concours ? après le nouveau boulot. SI je m'épanouis pas tant que cela, c'est peut être juste ma faute.
- Ca, j'ai jamais dit le contraire.
- Je sais, mais je veux dire. Je vais pas attendre ma vie, à attendre des rencontres déclics comme diraient ma psy.
- Tu en as déjà eu.
- Je sais.
- Juste, tu n'es pas patiente.
- Mais dans une vie, on a pas le temps d'être patiente ! Ce n'est pas une attente sereine là. C'est une oppression extérieure qui m'empe^che de vivre.
- Extérieure, peut être. Mais intérieure aussi.
- Mais, bordel, JE SAIS. Mais les devoirs, les conneries de trucs idiots, c'est pas moi qui me les met tout de seule !
- Je croyais que tu aimais cela.
- C'est le cas. Sauf que j'aimerais avoir l'esprit libre de temps en temps.
- Et ca veut aller en prépa.
- C'est un pari comme un autre.
- Tu ne survivra jamais.
- C'est un pari comme un autre. Avec un peu de bol, ca pourra très bien marcher. Mais, tu vois, on avance à rien dans tout cela. J'ai pas la motivation devant la montagne de choses à faire qui m'attends.
- Je suis sure quelle est là, pourtant, au fond. Enfin. Et l'autre ?
- Qui ça ?
- Tu sais très bien.
- Ah,



Vendredi 23 avril 2010 à 2:33

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/n113292515730093478317.jpgJ'aime j'aime j'aime les Miyazaki.

Puisqu'on est tous les semblabes, à se perdre dans la douleur. Et la vie. Et la vie qui nous chante en nous fracassant du même coup. Les fantômes de la nuits berçent le temps, ralenti. Les heures viennent au ponton du noir mais ne tombent jamais dans l'eau de l'aurore, tu vois. La nuit nous protège du lendemain. Et les gens s'y perdent quand ils étouffent de peur, souvent .Quand leurs poumons crachent le sang du passé et que l'espoir ne suffit plus. Quand l'air est chargé d'un réel encouverclé de tout, peins en gris par les désilludions entières, d'un monde d'hommes fous. 

J'aime, pourtant. Le  gris dévalé de cet immeuble à suicidaires, le ravissement dérisoire du désir, la beauté absurde perdu en infinité dans la finitude constante. J'inspire les minutes scintillantes.

Et la douleur revient et reviendra. Graver jusqu'au fond des os le noir aux prétentions de vérité. Mais quelles certitudes aurions-nous à lui apposer ? 

La musique, l'amour, l'art.

Et tant de fragilités sublimes.

Et la fuite qui tente.

Je trace les contours des avenirs, sans le bruissement des dras, le jour s'endort en rêve.
Et ca hurle de l'intérieur.
Chut, tu vas encore parler de lui. Ou des autres. Ou de l'avenir.
Tu vas penser, que tu n'y arriveras pas. La fumée temporée du feu qui t'anime porte les odeurs de peurs, terrifiantes et incessante, trop vraies pour êtres vaines. Trop ancrées pour repartir en mers.
Ne court pas trop vite, dans tes propres toiles, ni dans les murs de vie et les limites absurdes. Cela fait toujours mal.

Mardi 20 avril 2010 à 4:25

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/n54023545629900892857.jpgIl presse son front contre le précipice de la nuit
Elle joue en couleurs dans le brun de ses yeux
Ils rencontrent l'indifférence avec l'orgueil de l'envie
Quand l'indifférence est signe, elle explose, dans les cieux
Dans un millier de grandeurs dont le temps n'a que faire
Et que le passé couve comme une planète de terre
Et que l'avenir respecte avec le même chant,
Qu'il réserve aux étoiles, aux arbres et aux instants
Les autres ont peur et ils me courrent, fous
La pensée les rattrapent pour les rouer de coups
C'est ainsi qu'au printemps et que dans les autres saisons
On ne veut qu'aimer, par ce qu'aimer, c'est con.

Mardi 20 avril 2010 à 4:05

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Lundi 19 avril 2010 à 0:01


http://imparfaiite.cowblog.fr/images/n15585998091912216653830.jpg
Là aussi, je dépose des notes sur la pression de l'instant. Il faut noter ses bonheurs par ce qu'ils échappent plus facilement aux mots tordus habituels. Oh, j'ai passé un bon beau bien week end, mieux que cela. Mon anniversaire, en famille, à 4. Les roses. Le samedi avec vous tous, ces soirées qui me font tellement de bien. Et puis Lui. Toujours.    (De tout mon cœur tu écris et moi je vis. )

(J'ai retrouvé des bouts de textes écrits sous l'alcool, c'est drôle. C'est du "moi tout cliché'.

Rouge de ma robe,
Passionnée de vous,
Enrobée de manque,
Fortifiée des abrutissements monotones, parvis entêté des églises de soi.

Enfin, il y a plein des comme cela)

Vous savez, c'est étrange la certitude. La certitude détachée de tout réel, qui se vit très fort mais qui n'a aucune attache, aucune raison d'être. Mais elle rayonne. L'incertitude est familière, c'est presque un mo(n)de de vie. La certitude, normalement, pour survivre à son antithèse doit se prouver. C'est là que souvent elle échoue. La vérité au placard. Mais que faire des certitudes qui passe, la tête haute et snobe le doute avec la plus grande grace. Elle exclue le réel d'un geste de main, madonne. Elle n'a pas besoin de lui, même si elle en parle. Elle est l'intuition poussée au vif. Elle est.
Samedi soir, je le savais. Je l'avais même écrit. J'avais raison, sans raison.
 

rouge est mon sommeil
d'un rouge vermeil
rouge est mon sommeil amour

Samedi 17 avril 2010 à 14:21

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/IMG7110.jpg
Oh, je crois que j'ai 18 ans, depuis hier. C'est fou.
Merci pour tout à tout le monde. En ce jour fleuri et ensoleillé mais aussi pour le quotidien, vraiment.
J'ai de la chance d'être si bien entourée.

Merci

Vendredi 9 avril 2010 à 18:51

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/956090162small.jpgLe soleil ravageur, ton sourire glissant.

Aujourd'hui est une magnifique journée.
Hier, un soir en soleil. 
(malgré que je fasse mes dissertations toujours le jour pour le lendemain, jusqu'à 4h, WARRIOR).
J'ai la pêche pêche pêche !

La joie comme une explosion qui remplie mes poumons, gardant le charme de l'éphémère qui se sait, elle exulte pourtant. Sourires.



Mardi 6 avril 2010 à 20:41

J'ai les paupières brulantes, les pensées arrachées, le souffle humide et la fatigue tremblante. J'ai le bonheur en éventail, la douleur en filet, la douceur en espoir. J'ai tes mains dans les yeux, ton corps dessiné entre les livres, le sien qui se rapproche. Et les libertins qui se tuent. J'ai les symboles en cascades, la réalité en morceaux, le corps en folie.
Les souvenirs en plume, les rêves en torture exaltante, magnifique. Mais j'aime mes instants, avec eux tous. Malgré les jours froissés, malgré les doutes. Ne m'arrêtez pas. Ne m'arrêtez plus. Je veux un horizon à voir. (Dis, on se parlera, on se réécrira ?)
 

Samedi 3 avril 2010 à 11:56



Hammock- Breathturn

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