Vendredi 28 novembre 2008 à 23:52

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C'est une jolie journée aujourd'hui. Je ne m'y attendais pas forcément mais ...
c'est ce qui la rend plus belle. Juste un article pour pour m'en souvenir
Ah,seul petit ombre au tableau, y'en a un que je ne peux plus supporter
(pas Lui, hein, un autre individu du genre masculin ^^)
mais il s'est passé trop de belle chose pour que je me gâche la soirée.

Des découvertes
Un sorte de re rencontre
Des perspectives d'avenir
Un pas en avant
Des discutions avec tellement de gens différents
Un espèce d'encouragement
Une bouffée d'air frais
Lui
Des petites attentions
Et cette espèce d'échange, extérieur et intérieur avec ma prof d'histoire. C'était drôle ... quelque chose à la fois général et personnel. Quand je suis partie dans mes délires philosophiques idiots, toutes les deux ,dans cette salle, je ne sais pas, il y avait cette ambiance propice, toujours mon sentiment de gêner mais ... Je me suis lancée. Et je l'ai vu sourire, intérieurement d'abord t puis, plus largement. Et c'était drôle de voir qu'elle ... se revoyait en moi. Plus on parlait plus on voyait que nous étions en fait assez proche. C'était assez étrange... j'avais l'impression de la sentir .... troublée en fait. Je l'étais quelques peu d'ailleurs. Et puis, quand je suis revenue la voir, qu'elle a commencé à parler d'elle ... Je trouvais cela fantastique car cela est vraiment rare de la part d'une prof, surtout comme ca. Au début, je sentais qu'elle redoutait un peu ma réaction ... C'était un espèce d'échange et, à mon tour, je pense que je lui donnais confiance. C'était ... drôle. De voir que l'on était sur la même longueur d'onde et de la voir si heureuse ... C'est con mais j'aime à voir les gens heureux, cela me rend si ... bien ! Même quand je n'y suis pour rien ... J'aimais à la voir rayonnante comme cela. Même quand on travaillait toute les deux, je la sentais bizarre. Cela faisait comme si ... on s'était retrouvé avec un long moment d'absence et , je pense que l'on ressentait un peu la même chose. étrange.

 
Enfin, vraiment une bonne journée. Et puis ce petit "Bon week end à toi aussi Julie", avec un ton qui, montrait qu'il le pensait vraiment ... =). Je me rapproche un peu de lui. Je suis contente.
 

Mardi 25 novembre 2008 à 23:40

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Je rentre juste. J'ai les joues rougies par la différence de température. Mais, je suis tout sourire. C'était une jolie journée. Une jolie soirée. Une jolie journée par ce que j'ai pu beaucoup le voir, lui parler, et, lui sourire. Le croiser dans cette librairie où je suis entrée juste pour le voir. C'est stupide. Tant pis. Cette rencontre, ce sourire m'illuminent. Il m'illumine. Je ne sais pas si je l'aime ou je ne sais quoi. Mais, le voir me fait du bien. il rayonne. Je vis une relation de simplicité où je ne lui demande que d'être. Je ne pars pas (plus?) dans des divagations sur une possible relation autre. Non, c'est gâcher le plaisir. Bien sûr, il y a toujours cette envie incessante de lui plaire, mais ... plus cela va, plus je m'en détache. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive mais j'ai l'impression que tout va mieux. Vous voyez ... ca se voit physiquement je trouve. Mes cheveux, comme par magie, sont de nouveau tout brillant, mes cernes ont disparues, mon teint est agréable. Je suis bien dans mon corps je crois. Même si je ne le trouve pas parfait, trèèès loin de là. J'aimerais toujours être belle, ou au moins être moins moche.  Mais, c'est mieux en ce moment.  Sinon, eh bien ... Malgré l'impression de m'éloigner de certaines personnes, je m'en rapproche d'autres. Je me dis que c'est la vie et que, même si beaucoup de choses sont de ma faute, je n'ai pas à revenir constamment sur le passé. Des histoires m'ont fait souffrir ce week end. J'apprends à prendre de la distance. Et enfin, pour clôturer cette journée, je suis allée au théâtre, avec Margaux, voir un adaptation haute en couleur de la pièce de Shakespeare "Songe d'une nuit d'été". C'était vraiment bien, cela m'a fait plaisir de retrouver Margaux et la pièce était très bien. Très drôle, portée par des acteurs fantastiques. Et les choses qui défilent, et les personnages qui se transforment, qui s'aiment qui se détestent. La magie du théâtre, la magie de l'illusion, la magie de l'art. Qui transporte. Pendant deux heure vivre dans un autre monde, dans une autre réalité mais ... pour mieux vivre la sienne. C'était vraiment bien. Et, je pensais à cela pedant le trajet du retour. La voiture avançait dans la nuit. Nous, bien au chaud à l'intérieur, à traverser les routes illuminées,en écoutant de la musique, et en repensant à toutes ses choses agréable. Sourire à la pensée d'une scène, se revisioner la pièce, y réfléchir, penser à lui ... Toutes ces choses agréables. J'étais bien. Le sommeil se glissait lentement et, je me disait que c'est instant était joli. Joli car simple, joli car imprévisible. Joli car rien, joli car un bout de tout. Je ne sais pas, vraiment comment dire tout cela... ce sont plus des sensations qui me reviennent. La sensations que procurent les jolies choses. De la chaleur, de l'enthousiasme, de la sérénité, de l'espoir. Quand je me suis sortie de la voiture. J'ai fixé mes yeux aux ciel. Les étoiles scintillaient. je sais, cela fait vraiment cliché comme image mais ... je trouve cela merveilleux. Cette infinie immensité, cette beauté presque simple car présente chaque nuit mais ... fantastique car puissante, démente. Au delà de toute ce que nous pouvons imaginer. Ces choses qui brillent, si poétique  si ... superbes. Elles, pouvaient représenter un peu mon état d'esprit de ce mardi soir. Difficilement inexplicable mais ... beau.

Samedi 22 novembre 2008 à 17:18

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Dimanche 16 novembre 2008 à 22:36

La musique. Oui toujours la musique. Je vis en musique. Il me manque atrocement. Je pense à lui tout le temps. "C'est pas ma faute". Relativise Julie.  Ce week end j'ai respiré un grand coup. Demain, tout recommence. Un nouveau départ. Tirer un trait sur ces journées. Se débarrasser de ma carapace oui mais pas de mon espoir. Trouver le juste milieu. Rêver, mais pas trop pour pas que le retour à la réalité sois trop dur mais tout, de même ... Y croire. J'ai faiblis. Bien. il le fallait. Maintenant, je suis d'autant plus armée pour l'avenir.  Je vais y arriver. Vous verrez. Je vais me le prouver à moi-même. J'ai tout une vie pour apprendre à trouver on équilibre, à être quelqu'un de bien . A être fière. Je dois arrêter de me mettre la pression à cause de lui pour lui plaire. Je dois arrêter de me dévaloriser systématiquement sans pour autant ceder à la facilité de croire que je suis quelqu'un d'aussi bien que je peut le montrer. Oui, arrêter de stresser. De culpabiliser aussi. C'est tellement dur ...  Je culpabilise tellement. Pour tout. Dès que je fais quelque chose. Les images me reviennent et je me reproche d'avoir, dit, fait, quelque chose ...  Et, plus j'y repense, plus je me le repproche. Toujours. J'en fais une montagne. Mais, je n'arrive pas à lutter contre ça. Dis, comment on relativise ? Comment on peut oublier ces choses là ? Comment on fait pour arrêter de penser à tout ce qui nous blesse ? Bien sur, lui# il n'arrange pas les choses, quand cela le concerne c'est pire. Tout prend de telles dimensions. Arrêter de penser à lui. Rester simple. Purement simple. Je repense à mon rendez vous avec la psy. j'aimerais en avoir un, là. Mais non, c'est dans longtemps, je dois savoir me débrouiller toute seule. Ca me forgera. Etre indépendante. Oui. Je repense à tout ce quelle a pu me dire ... Pourquoi lui, pourquoi moi, pourquoi maintenant. Elle m'avait dit des choses que je n'avais pas forcément envie d'entendre, certes, mais c'est aussi ce que je lui demandais, mais aussi des choses qui, je ne sais pas vraiment pourquoi, m'ont fait plaisir.

J'ai des pensées diffuses sans forcement de sens... Je me dis que je veux être un pilier. Porter quelque chose. Me sentir utile. je me dis que plus ca va, moins je sais dans quoi je devrais travailler. J'aimerais être de ces femmes fortes, décidées, déterminées, qui imposent le respects mais qui savent par un sourire, un regard se rapprocher des gens à leur guise. J'aimerais j'aimerais.

En chantant sur une chanson nase
, depuis hier soir, dansant librement de la mélodie. j'ai juste envie de me dire que j'ai envie d'esperer. En apprenant de mes erreurs et de mes faiblesses comme cela a pu être le cas hier.... Je vais aller dormir avec des images agréable dans la tête. de lui lui luiii. Je ne me le reprocherais pas. La psy me la dit elle même que je ne pouvais passer à côté de tout cela. Au alors que cela servirait à rien du tout. Je vais retrouver cette sérénité que j'avais à la fin des vacances. J'ai hâte :) ...


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Samedi 15 novembre 2008 à 18:15

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Le claquement de la porte du gymnase.
L'air froid mais vivifiant. Marcher Marcher Marcher. Les pensées qui se mélangent. Tu te poses trop de questions. Tu penses trop. Trop de choses de l'intérieur qui demandent à sortir. Tu ne veux pas. Ce n'est jamais le bon moment. Là encore moins, tu es encore dans l'enceinte du lycée. Il fait noir et seul quelques salles sont encore allumées. Tu ne peux pas continuer comme ça. Ces journées ont été trop dures. Sais-tu seulement pourquoi ? Non. Les autres sont partis devant. Tu ne sais même pas si tu préfères. Tu ne sais plus. Tu veux être seule. Mais non. Tu veux être entourée mais tranquille. Tu ne sais même plus ce que tu veux ce soir. Un tramway passe devant toi. Tant pis.  Attendre le prochain. Quelques sourires et signes de mains à d'autres personnes sur les quais. Non, tu ne veux voir personne en fait. Tu as besoin de t'évader. Le regard fixe sur le panneau des horaires, tu te surprends à ne plus penser à rien. Le tramway arrive. T'asseoir. A coté de toi, deux dames lisent . Celle en diagonale lis Goethe. Ca te rappelle l'année dernière, les cours de français. Le romantisme. Tu souris. Celle juste à ta gauche... Tu n'arrives pas à voir ce que c'est. Tu lis quelques lignes par-dessus son épaule. Cela parle d'histoires d'hommes et de femmes. Là, c'est une conversation entre filles. Une s'indigne de l'emploi du mot Slip et l'autre lui reproche de ne révéler que le mot alors que c'est le fait qu'il porte des sous-vêtements qui soit révoltant. Soit... Tu détournes les yeux. Tu changes de chanson. Tu sens que tu as des choses à extérioriser . Tu regardes quelles musiques pourraient t'y aider...  Tu tentes différentes choses. De toutes manières tu écoutes toujours les mêmes chansons. Les arrêts défilent. Les gens partent, d'autres montent. La musique continue, elle... Cela fait comme dans un film. Tu adore cette sensation. Mais, malgré toi, tu commences à repenser à ces choses. Ces choses qui te montaient les larmes aux yeux en sortant du lycée... Tu rejettes un coup d’œil sur le livre d'à côté. Nous sommes dans les pensées de la narratrice qui raconte qu'elle a fait avouer des paroles à un copain. Des phrases comme "On baise et on discute après" et d'autres trucs. Cela t'énerve. La lectrice a des chaussures hautes en cuir, style Kickers , des cheveux rouges. et des collants bariolés. Toutes ces couleurs contrastent avec son air sérieux, presque sévère et ses lunettes droites. La femme descend. Tu as presque oublié de regarder la couverture.de son livre.  Tu jettes un regard précipité. C'est une couverture criarde avec un grand talon, vert, comme celui du "Diable s'habille en Prada". Elle est partie. Tu te colles le long de la fenêtre. Te tu pelotes dans ton manteau, dans ton écharpe. La musique devient plus forte. Tu regardes le paysage défiler. Les pensées reviennent. Des fois, elles sont si fortes que tu ressens quelques chose physiquement. Ton ventre qui se tort... Oui, c'est cela, comme le matin... tu n'as pas envie de penser à tout cela. Tu essayes d'aiguiser ta pensée sur des choses plaisantes. Tu échoues. Encore encore encore. Le mur cède. Il craquelait depuis la veille mais là, il a cédé. Tu te mets à réfléchir à tant de choses. Tant de choses qui te blessent, où tu te reproches quelques chose... Même l'écrire, là maintenant, te fais du mal. Tu as envie que cela cesse. Tu ne peux pas. Cette impuissance te blesse d'autant plus. Des images. Comme des flashs back qui se transforment en coup de poings. Tu te retiens de réagir extérieurement. Tout est là, bouillonnant en toi. Les larmes qui montent. De toutes façons, cela fait des dizaines de fois depuis le début de la journée, depuis des mois, qu'elles sont venues au bord de tes yeux et elles n'ont jamais coulé.  Tu décides de les oublier. De te concentrer sur cette espèce de bataille intérieure. Tu ne peux pas. Tu te martèles toi-même. Ces pensées, tu les trouve stupides. STUPIDES.Tu passes doucement une main sur ta joue. Elle est humide. Tu pleures. Tout doucement mais, tu pleures. Tu abandonnes. Tu te fais du mal, tu le sais, mais tu n'arrives plus à lutter. Tu pleures doucement. Tu te mets à imaginer qu'il est là. Tu devines sa réaction. Tu n'y arrives même pas. Il te manque. Des larmes silencieuses. Tu aperçois ton reflet dans le tram de l'autre côté; tes yeux sont rouges. Tant pis. La voix du tram annonce ton arrêt. Tu aperçois une fille de la classe. Tu sèches tes larmes. Tu descends. Elle s'approche de toi, tu observes sa réaction. Elle commence à parler du bus... Tu es rassurée. Elle retrouve une autre amie, tu dis des choses vides, en résistant à la tentation d'appuyer pour relancer la musique. Le trajet passe. Sa copine descend. Soulagement. La fille de ta classe se met à parler d'amour, d'avenir. Tu es un peu plus pertinente. Tu dévies les questions qui parlent de toi. Tu n'en as pas envie. "J'ai peur que tu ne te vides pas assez".  Tu y réfléchis. Intérieurement, tu souris, Quoi? Pas me vider ? Egocentrique comme je suis ? Moi qui écris des  tartines sur mon blog? J'assomme avec ma vie, mes avis divers et variés. Je parle trop. Toujours trop. Mais, je ne dis pas le fond, c'est vrai. Je n'arrive même pas à ma le dire à moi-même alors... "Non non mais je disais ça comme ça". Oui, elle a raison, n'en parlons plus. Le car s'arrête. Tu lui dis au revoir. Descendue, tu relances la musique. Il fait noir, tu aimes cette ambiance. Tu marches rapidement, au rythme de la mélodie. Silvie n'est pas arrivée. Tu commences à l'attendre devant l'église. Tu commences à fredonner. Personne n'a l'air d'être là. Les voiture qui passent te dévisagent. Tu commences à jouer comme une enfant avec les pavés sur le sol. Fredonnant toujours, tu marches, danse presque sur les pavés. Tu déposes ton sac. Elle n'a pas l'air d'arriver de toutes façons. Tu ne pense plus à rien. Tu chantes à présent. Tu danses presque sur le parvis de l'église. In the Cascade, in the Cascade, you washed me ... La voiture arrive. Tu montes dedans. "Désolée pour le retard". Tu dis que ce n'est pas grave juste par convention. Mais, tu y repenses. Tu murmures un nouveau merci, cette fois profondément sincère. Ce moment que tu venais de passer. C'était bien, juste bien, simple, comme ce que tu recherches. L'exacte opposition de l'oppression continuellement que tu ressens plus ou moins en ce moment.


~~~
 

Depuis, je ne fais que penser à ce moment. Je veux revivre cette simplicité libératrice. Quand j'y repense, je ne me souviens que du bien que tout cela m'a fait, je ne culpabilise pas. Du tout. C'est rare. Tellement rare. J'ai envie de toucher du vrai, du beau, du simple. J'ai envie d'absolu. J'ai envie d'immensité. J'en ai marre. Je suis fatiguée aujourd'hui. Plus le courage de rien. Je ne vis que dans l'illusion. L'illusion des belles choses, de l'avenir. Je sais profiter du présent mais seulement quand je crois aussi dans l'avenir. Illusions illusions. J'ai l'impression d'être sur Terre,.Dans la réalité  , est-ce vraiment le cas? Je croyais avoir fondamentalement progressé. Non., ce n'était que superficiel. Je suis superficielle. Je suis tout ce que je ne voudrais pas être. J'arrive à changer des choses en moi. Je fais du travail sur moi-même. Je m'impose beaucoup (trop ?) de choses. Je fais des progrès mais je n'y suis toujours pas. Tout est fondamentalement superficiel. Je suis superficielle. J'aime la personne que les gens voient en moi. Mais ce n'est pas moi. L'image que je renvois est tellement différente de qui je suis. Je ne suis pas mature, du moins tellement pas qu'on voudrait me faire croire. C'est juste dur de se le dire.

J'ai eu beaucoup de mal à écrire cet article. J'ai peur je crois. Je n'ai pu en parler qu'en commencent à la deuxième personne. Quelque chose cloche. Quoi ? Est-ce que c'est grave ? Que dois-je faire ? J'essaye de cibler tout cela mais dès que je déterre quelque chose, il n'est jamais seul. J'ai peur de m'attaquer à quelque chose de bien plus grand, plus fort que moi. J'ai mis de l'ordre dans la superficialité, j'ai creusé un peu, mais sûrement moins que je le croyais. La base, le fond, tout est pourri. Tout est à refaire. C'est beau de donner des conseils aux autres. Je sais le faire. Quelle conne ! MAIS BON DIEU QUELLE CONNE ! Pour qui je me prends ? Pour mieux que je suis?  Je sais je sais je SAIS. Je sais trop de choses mais j'ignore l'essentiel. Je sais m'intéresser, aider les autres et je ne suis pas foutue de garder un équilibre moi-même ! Tout cela n'est que vent, foutaise.  J'aspire à mieux que moi, j'aimerais être quelqu'un de mieux que moi. J'aspire à paraître mieux que je le suis. Tout est peut être inconscient mais c'est le cas. Je ne suis peut être qu'une connasse orgueilleuse. Oui, mais avec une conscience. C'est mon problème. Mes réflexions futiles, mes réactions stupides, mes défauts me sautent aux yeux. FUTILE, IMMATURE. Voilà à quoi je ressemble dès que je me confie. Voilà pourquoi je n'y arrive pas, voilà  pourquoi je ne peux pas, voilà pourquoi écrire ces lignes m'est si dur. Mais je dois le faire. Je dois m'en rendre compte. Me prendre un mur sur le coup, peut être. Tant pis. Tant pis si tout ça ne devient que jérémiades d'adolescente attardée "Et gna gna gna je me trouuuve nulllllllle". RIDICULE. Ne me dites pas que tout cela est faux. Je n'ai pas envie de compliments, je ne sais de toutes façons pas les gérer. Je ne vous croirais de toutes façons, pas. Enfin ou alors peut être un peu. Je ne sais pas. Je ne cherche pas vos compliments puisque de toutes façons je sais que l'image que les gens ont de moi est faussée. AHAHA : encore un réflexe d'adolescente attardée : je justifie tout ce que je fais. Je... ne sais plus quoi faire. Je suis bloquée. J'ai peur de perdre ma carapace même si je sais que de l'enlever est le seul moyen de m'en sortir durablement. Cette carapace, c'est mon image de fille bien. Je dois m'en défaire. Doucement. Pour pouvoir vraiment me voir dans le miroir de la réalité.  Je ne dois plus me défiler. C’est tout.  Mais, même écrire ça, cela me rend tellement... triste.

Les violoncelles résonnent. (ceux de la musique d' Un long dimanche de fiançailles) Leur musique est comme l'accomplissement d'un rêve. D'un rêve de beauté et d'absolu auquel je dois me détacher. Trop m'y attarder, c'est me perdre sur le long terme. Ma drogue à moi. C'est l'espoir. Le rêve. Le Bovarysme quoi. Bovarysme modifié, appliqué à tout, dans une autre dimension. Mais, le même malaise. La même naïveté peut être aussi. Juste que je m'en rends compte et c'est ce qui me rend le plus mal je crois, mais m'évitera l'arsenic.

Lui #, il est, en quelque sorte, le révélateur de tout cela aussi. Il est la matérialisation de l'idéalisation des choses que je fais mais aussi de l'ambition décalée que je peux avoir. Je ne pourrais jamais lui plaire, ça me fait un mal fou de me le dire. C'est la vérité et c'est en ça qu'il me permettra d'avancer. Je ne peux que le remercier. De toutes manières, je ne peux que remercier le jour où je l'ai vu. Par ce que, avec toute la difficulté que cela m'apporte, je le trouve formidable. Personne ou presque ne lira ça en entier, je le sais bien. Je suis, assez fière de moi tout de même d'avoir réussis à l'écrire, c'est peut être prétentieux de dire cela mais, de toutes façons, au point où j'en suis ... Sachez juste que certains de mes principes ne bougerons jamais. Je serais toujours là pour vous. Je vous souhaite tout le bonheur du monde.


Mercredi 5 novembre 2008 à 19:55

C'est drôle comme l'envie d'écrire s'enfuit avec la simplicité du bonheur. Pas envie de vous décortiquer ma vie pour la simple et bonne raison que tenter de l'analyser ne me servirait à rien car je n'ai pas envie de la changer. Une succession de choses, de gens, de hasards, sont venus régler tout ce qui pouvaient me tourmenter et me faire écrire des articles de 300km à dormir debout. Je suis heureuse. Je veux tout de même l'écrire. Claire, Emma, la psy, la soirée. Tout ca. Une surprise qui en entraine une autre, une succession de petites choses, de petits gestes de la part des gens, en ce moment. Peut être vous raconterais je plus tard à quel point cela m'a changé les idées, fait du bien. Je suis sereine comme cela fait longtemps que je ne l'ai pas été. J'ai l'impression que je pourrais peut être arriver à quelque chose et je n'ai plus le réflexe de me casser moi même là dessus. Je voudrais juste dire: MERCI.

 

 
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Samedi 1er novembre 2008 à 22:58

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