"Les étoiles, murmura-t-elle, les étoiles ! Elles tombent, regarde !" Que disait-elle ? Au loin le ciel était noir, perpétuellement noir. Dans la nuit, seul le bruit de la vi(ll)e et celui du vent se faisaient entendre. Elle restait assiste, prise d'enthousiasme: "Les étoiles, elles tombent et viennent s'enrouler dans le vent ! Je les vois !"
Vendredi 25 juillet 2014 à 23:30
Vendredi 18 juillet 2014 à 16:39
L'année tout doucement s'est décantée, variations de perspective.
J'ai regardé l'année dernière et ses déchirures. Je me suis souvenue de cet été là,
a bout de souffle, à bout d'énergie, à bout de tout
Je me suis souvenue de l'angoisse et de mon esprit écrasé
Du temps qui s'étire et vient murmurer à l'agonie
Des poussées d’adrénalines salvatrices
Je me souviens de l'ennui et de la peur qui coule
L'année doucement a avancé, et j'apprends à recoller mes morceaux
Au long des lignes claires
La mélodie qui dort, s'éveille parfois
Dans l'obscurité lourde des appels profonds
Dans le retour au calme, il faut retrouver le soleil.
Vendredi 18 juillet 2014 à 16:13
Quand je sentirai l'air à nouveau envahir mes poumons,
Quand tu seras à nouveau à la portée de mes yeux
Quand tu seras à nouveau à la portée de mes yeux
Samedi 12 juillet 2014 à 3:16
La fatigue me coule des yeux, et les palpitations de vie m'échappent au fil de l'eau. Je m'envole dans la rue vide, ivre et belle dans un océan d'espoir. Qu'auraient voulu ceux dont l'instance n'est guère qu'une contrainte ? Je déclare la sentence levée et les envolées lyriques. Avoisinant l'espace, mon corps chancèle d'insouciance, la puissance pénètre mon être. J'y crois. Epiquement votre, je plongerai au coeur de mes pensées pour y extrait le jus, l'essence et les fruits.
Mon habitation au coeur bringuebalant, fragile et soourd continue sa route et sa rencontre aux ardeurs.
Vois-tu la force de mon être ? Cette puissance qui jamais ne faiblit? L'instinct du combat et les codes de protection ? Vois-tu que je demeure dans les pans entiers qui m'unissent au monde ? Je regarde les horizons en recherchant la subtance qui les lient.
Mon habitation au coeur bringuebalant, fragile et soourd continue sa route et sa rencontre aux ardeurs.
Vois-tu la force de mon être ? Cette puissance qui jamais ne faiblit? L'instinct du combat et les codes de protection ? Vois-tu que je demeure dans les pans entiers qui m'unissent au monde ? Je regarde les horizons en recherchant la subtance qui les lient.
Mercredi 9 juillet 2014 à 15:35
Sous la pluie, Paris, je ramasse encore les fils mouillés sur le trottoir.
Je suis seule et je marche à l'horizon des rues qui se vident.
Articulant l'espoir aux silhouettes des automnes à venir,
J'ai toujours envie de chanter dans les rues presque désertes
Comme pour accompagner la pluie qui perle le long de mes cheveux
Sous la pluie, Paris, je reprends doucement racine
En apprivoisant la peur du tord,
De l'autre
Et de moi.
Les allées à symbole m'entourent de leur grandiloquence bienveillante.
Dans l'immensité grise, il y a encore tout à faire fleurir
Mais je me sens prudente et je cherche la douceur de la pluie,
La douceur de l'eau, qui vient d'au-delà du corps.
*
Le bruit du temps comme un murmure saturé
La cadence des pluies aux corps animés
La violence et la densité des chutes
Se jettent à même l'espace
Dans une douce
Folie.
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