Vendredi 31 août 2012 à 23:54

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/Utilise/370561875559078923q0Czcc2Mf.jpgLes mots gorgés de chaleur frôlent encore le coeur de ta peau.

Les mots jaillissent toujours à l'appel de l'opium
Et du regard joueur qui glisse sur toi

Que vois-je ? Qui prendre ? Et essayer à nouveau ?
J'enchanterai bientôt une terreur passée
J'enfanterai alors ce que
Je t'aime

___ Glas
Caresse au bord levant, et, aux décisions du jadis quand il bouillonait
Mais,
A l'intérieur, la musique est tout autre
Et dès lors je t'appelle rêve.

Vendredi 31 août 2012 à 16:05

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/Utilise/Paysage.jpgPaysage, Joan Miro

"J'ai l'image du sable qu'on fait glisser au creux de la main, les grains qui fuient/partente/passent si vite(nt), tendant à se perdre toujours, mais doux et caressant, tu vois, tu sens ? J'ai le coeur qui bat si vite, chargé du sable qui coule à l'abandon, au centre au centre de moi-même. C'est le même degré de son, presque silence, mais le coeur est plus maladroit, plus abrupt, les petits battements murmurés sont si saccadés, même s'ils signifient les mêmes diagonales, des paradoxes voisins - douce puissance, néant, infini, vitesse, (peur?) -. Je ne sais plus d'où cela nait, c'est  toujours si troublant de sentir son coeur, il se rappelle à nous, bridant pendant une période (qui devient abîme) l'inconscience de son propre corps, de la machine - dans son caractère mécanique et, peut être, dans son caractère cru (le sang, le muscle, vaste appel à la boucherie. Si cette sensation de l'abîme est si forte c'est que, ajoutée à cette vérité imposée par force par ce nous-même qui n'est pas nous-même, une autre idée, née culturellement de l'image du coeur, aussi profondément ancrée que chacune de nos veines, celle du sentiment. Comme si dans un élan désespéré, l'esprit, surpris par l'irruption effrayante et grotesque des frappements de coeur, voulait reprendre la barre, en accolant mécaniquement au phénomène physique l'étiquette du sentiment. Et c'est par ce que cet effort est justifié, mais effectué de manière grossière et inexacte qu'il - l'esprit, ton coeur, ton corps, que vois-je ? l'ailleurs - trébuche et se sent dans, au bord, partout, l'abîme. J'ai l'impression de mourir sous les coups trop durs de mon coeur qui n'ont cessés que quelques heures d'hurler, hurler. Pour-quoi? J'énonce des mots à "esprit haut", comme des incantations, pour capter une résonance juste - J., admiration, amour, Wadji (je viens de commencer Littoral), peur, angoisse, rentrée, Papa ou même fatigue - rien et tout répond, nulle formule ne donne juste. Je suis bercée par cette ivresse vécue avec la conscience, inquiète mais curieuse (émerveillée) de celle qui voit son être battre et parler sans le comprendre. L'abîme - la conscience (qui fonctionne par mises au point rapides, vives, coupantes, mais vite oubliées (au sens de la sensation pure) - "
31 août 2012 0:33

"(Suite) sape et nourrit ce mouvement. Le détruit par la peur. Et puis, translaté en arrière plan - en arrière coeur - joue la basse, griffone la perspective, installe le néant, l'angoisse nécessaire à tout enthousiasme (faut-il le préciser?: créateur). Je veux et je ne veux pas dormir. Sauteras, sauteras pas ? Oublie, oublieras pas ? Ecris dans la précarité calmante - et doucement irritante - de ce portable trop lent, trop petit, mais qui dédramatise tout./? Aurore, cette envie que j'ai, de dire "amour, tout le temps, toi aussi tu penses que c'est de la facilité ? Analyse impossible - l'abîme ou la peur. Peut être la lâcheté (les moulins à vent peuvent-ils encore entrainer les héros?) (par lâcheté je pense à une réponse purement physiologique du type "fatigue")  -. [...]"
31 août 2012 0:48

Lundi 27 août 2012 à 14:21

Et même si crissent encore
Les jours à venir,
Puissent-ils enfin,
Voyager longtemps
En ailleurs,
A l'arrière,
Comme ce souffle si pur
Qui vole toujours,
Entre les lignes de la colline sombre.

(Tes paillettes)

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