Je vais crier à pleine bouche devant la force de nous.

Laisse-moi.

Laisse-moi nous propulser contre les murs de l’intense ;

Et jouer à briser les miroirs.

Je sens les échos des eaux-vives qui nous lient,

Echouer avec fracas dans nos corps enroulés.

J’entends les murmures précipités de nos peaux.

Et comme un silence jeté au visage de l’horizon,

Il y a le sursaut de nos doutes qui rue,

Et c’est quelque chose au cœur de mon être qui vient,

Joue au bord du gouffre de nos espoirs 

Pour tournoyer encore dans une danse infinie.

Je te dirai jamais ce que je suis car le temps est trop rêche

Les mots étalés à l’envers m’enlèvent le souffle,

Alors je me jette encore,

Avec toi.

Et la certitude qui me lie éclate comme un feu d’artifice magique,

Emplit l’air des étincelles qui rendent les choses plus belles.

Tu vois ?

Ce sont les envolés de mon âme supportée

Par la permanence de ta peau.

Le glissement de ma voix dans le tremblement

De ta courbe.

Je te regarde alors que l’on tourne, dans un rythme si lisse.

Tes yeux


Musique.