Petite Anecdote du lundi
Mon dernier article vous parlait de mon amour pour les transport en commun , celui là ,par une triste ironie de 26 novembre , vous racontera un des passage relativement tragique de ma journée , et cela A CAUSE des transports en communs. Et oui ...
La petite histoire c'est que j'habite en campagne , près de Nantes. Or , les bus sont peu nombreux et très bizarres. C'est donc ma mère qui vient me chercher le soir, à l'arrêt.
Jusque là tout va bien ... A 16h58 , je prend donc le bus , ayant loupé celui d'avant mais remerciant la prof de français pour m'avoir passé un livre pour m'aider à patienter. Je retrouve Charline et nous discutons gaiment de nos aventures de la journée. Ma mère m'appelle: " Tu es où ? - Pas loin j'arrive tout de suite , tu peux partir de la maison - ". Et là ,
poisse , à mon grand
désespoir , je m'aperçois que le bus ne s'arrête pas à mon arrêt. Je commence à sortir mon portable j'appelle ma maman et je tombe sur mon frère " euh , maman est partie elle ,n'a pas pris son portable". Je descends donc à l'arrêt d'après à environ 5 km de mon point de chute habituel.
En résumé : j'étais perdue dans un village paumée, à 5 km de mon arrêt habituel sans possibilité de joindre ma mère, ajouté à cela , un ds d'svt sur le feu et une crève pas possible.
J'ai donc pris mon courage à deux mains, ravalé les larmes de la déception et de la colère et j'ai commencé à marcher J'étais en petite robe, collant légers et ballerines mais me voilà partie pour au moins une demi-heure de marche.
On aurait pu se croire dans un film. Alors j'ai avancé, avancé , la nuit tombait et je ne me retournait pas, je réfléchissais encore moins. Il faisait de plus en plus froid mais cela ne me gênait pas tant que cela,
Je marchait automatiquement mais je commençait à avoir mal au pieds. Mon portable s'est mit à vibré et je fut accuellie par la douce voix de ma mère : " JULIIIIE, T'es OU ????" (Cela dit , je comprend très bien qu'elle s'inquiétait.) Mais moi , j'étais
gelée , avec le nez qui coule, en colère contre je ne sais pas qui et j'avoue j'ai un peu craquée ... Je me suis mise à hurler dans le téléphone, à pleurer en même temps. Après quelques raccrochage au nez (de ma part), je parvint à formuler une phrase complète, pour situer à ma mère où j'étais exactement.Quelque mètres encore de marches, et la si familière voitura arrive, je montais dedans, sans un mot. Il y eu une rapide mise au point avec ma mère puis des sourires.
Le chapitre fut clos et la vie continue
Mais il faut quand même avouer que j'ai eu , ce qu'on appelle ... la poisse