Quand j’éteins la lumière
Et que le noir me grapille
Du bout des doigts
Comme un secret
Qu’il ne faut que sentir
(…)
A l’adresse je ne sais plus,
Dans le miroir des livres renfermés,
Quand nous rencontrons-nous ?
A l’adresse, je ne puis plus,
Maintenant que des visages ont incarnés des espoirs, il est plus dur de dérouler ce que je cherche et peine à formuler.
Les hésitations se réfugient sous mes mains et le rythme de mon amour s’affole dans la cour.
(la petite voix qui me dit : « J’ai vécu et le bonheur part en lambeaux dans les errances de ma mémoire, et mes erreurs, et ma souffrance s’inscrivent en filigranes dans les peurs qui maintenant me précèdent. »)
(…)
Julie, Julie, appelle-toi, même si tu ne peux te rappeler.
Le passé n’est pas que ce qui empêche, ni que le poison doux qui peins de son voile et de son inexactitude les évènements d’avant (révélant brutalement la part de vanité du présent).
(…)
Sous la pluie des saisons froides, je cherche mon chemin au fond de moi. Et la lumière qui se blottit au fond de ma main.