Mercredi 31 décembre 2008 à 1:40

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Mes vacances prolongées ne furent en somme guère douces : il me semble qu’après plus de deux semaine de vacances, ne demeure qu’une envie, qu’un seul désir : changer voir,...fuir. Je me dis prête à tout accepter. Retourner en cours ou bien, recommencer de nouvelles vacances remonter le temps, ou bien l’avancer. Je suis terriblement lasse, intensément fatiguée. J’aimerais arrêter ce carnage émotionnel, affectif et intellectuel. Je n’en peux tout bonnement … plus. Je m’excuse. Mon corps, ma tête, mon cœur, envoient une délégation à l’inconnu, une lettre à l’infini, un cri silencieux porté avec les étoiles. Pourtant, il est vrai que les vacances demeurent habituellement une perspective réjouissante, là, à raison des blocus, j’ai eu une semaine de plus qu’il y en a d’habitude. Néanmoins … je ne sais … cela m’a semblé beaucoup trop précipité. Je n’ai pas eu le temps de me faire à l’idée, l’idée selon laquelle je ne le verrais plus pendant deux semaines et demi. Sur le moment, j’étais brisée, abattue. Je me sentais totalement extérieure à l’euphorie générale, ce qui, de plus, m’a fait rappelé que j’étais de plus en plus seule en ce moment et je sentais que … partir, comme cela, sans le revoir, était tout simplement inconcevable. Je refuse. J’ai pu cependant lui parler en fin de journée et je suis partie. Tant pis. De toutes manières, je jugeais ma réaction du matin bien trop exagérée. Je m’en voulais d’avoir été si triste au début. De m’être une nouvelle mise à l’écart à cause de cette histoires d’hormones totalement immatures et idiotes. Alors, j’ai accepté tout cela. Tellement vite que je me suis dis que c’était la preuve que je ne le l’aimais pas. Cela me faisait assez étrange de me dire cela que … j’aurais aimé, je veux dire, entrevoir l’amour et tout cela mais … en même temps j’étais assez contente car mon histoire étant courut d’avance, je me disais que mon cœur de pierre pouvait à cette occasion me sauver à l’avance de certains dégâts collatéraux.

 

Cependant, les jours suivant ont été … mornes. J’étais dans un état que j’ai toujours de la peine à définir. Je me sentais étrange … comme … éteinte, oui, c’est le mot. Je ne ressentais … plus rien. Je n’avais envie de rien… Je me laissais vivre. Je me couchais à des heures indues et j’étais réveillée le lendemain vers midi, par les cris de mon frère, porte parole de ma mère, excédée par mon rythme de vie. Personnellement, j’aspirais à la tranquillité de la solitude et l’idée de voir tout ce petit monde à l’étage me rendait de fort mauvaise humeur.  En définitive, je m’arrangeais pour sortir le moins possible. Je me tenais au minimum : docteur, danse, cadeau de Noël et sorties prévues depuis longtemps … Le pire c’est que quand j’étais sur place, j’allais beaucoup mieux, je savais moi-même que sortir me faisait un bien fou néanmoins, de retour chez moi, dans ma chambre, je déclinais les invitations et je soupirais à l’idée de devoir descendre manger. Les heures, les minutes passaient. Je demeurais là, totalement vide, à perdre mon temps en cliquant n’importe où ou bien en gribouillant sur une simple feuille de papier. Même réfléchir un tant soi peu profondément me semblait impossible hors de ma pensée. Mon esprit filait, tâtonnait et ne semblait pouvoir se poser nulle part. Je ne pouvais donc même pas essayer de dépoussiérer mon semblant de réflexion, non, je ne faisais rien et je n’éprouvais aucun plaisir à ne rien faire. Bien au contraire. Je m’en voulais, je culpabilisais, à m’en rendre malade, à me tordre le ventre. J’arrivais alors à essayer de fixer ma pensée quelque part cependant, c’était toujours dans des endroits déplaisants et affreusement stériles. Je me surprenais à penser à mes complexes, physiques notamment. Ces complexes que j’avais décidés de mettre au grenier et que, pleine de bonne volontés, j’avais décidé d’enterrer pour ne plus me soucier de mon physique qui, au fond, ne me convenait pas. En somme, la seule chose que j’ai réussis à faire, c’est regarder un manga fleur bleu et particulièrement crétin. Sur le moment, je pensais à autre chose, concentrée sur l’écran et sur le brin d’intrigue (si si je vous jure, il y en avait un peu), je m’offrais un brin de répit. Mais, les vidéos terminées, le retour à la réalité ne se faisait pas sans douleurs. Je pleurais, automatiquement, et comme depuis le début de la semaine, je subissais des émotions contradictoires sans en comprendre la raison. L'ignorance me rongeait. Réfléchir. Aux raisons, au pourquoi du comment. L'introspection intérieur, du moins la tentative m'épuisait. j'étais déjà fatiguée après, j'étais tout bonnement exténuée. J'ai eu des pistes de réponses. une surtout. Quelque chose auquel je pensais, bien sût mais toujours d'un manière superficielle mais rassurante. Lui. Peut être que, tout simplement, j'ai découvert la sensation du manque. Par ce que jamais, je n'avais eu l'occasion de le ressentir en fait . même si je ne suis guère sure de ce que je ressens. Je tatonne. Ce'st une explication. Nous verrons bien.


Mercredi 24 décembre 2008 à 17:39

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Je fais mes premiers macarons. Ils sont roses pâle, j'aime leur couleur toute douce. leur petite collerettes. Ils ne sont pas tous beaux. Mais je les aime bien. Ce sont mes premiers. J'ai mis la table, toute décorée. De vert, des petits bougies flottantes. Dans la cuisine, il règne la subtile odeur des différents plats du soir. Je me détends. Je souffle. Je pense à lui. Ma semaine a été extrement rude émotionellement. J'essaye du prendre du recul. de me calmer. Calmer mes émotions contradictoires, et mes battements de coeurs. Etre sereine. J'essaye par tout les moyens de me mettre dans l'ambiance de Noël. Car, pour l'instant, cela me passe au dessus. j'ai le coeur, la tête, l'esprit ailleurs. La folie commerciale m'exaspère au point de ne plus retrouver cette petite ambiance charmante qui caractérise ces fêtes.

 
sinon, je vous souhaite à tous, un très
Joyeux Noël.

Mercredi 24 décembre 2008 à 17:13

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Mardi 16 décembre 2008 à 22:23

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/Utilise/00843830.jpgIl y a tellement de choses à dire.

Jeudi 11 décembre 2008 à 21:34

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Mercredi 10 décembre 2008 à 21:39

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Mercredi 3 décembre 2008 à 17:33

Et si c'était ca ?

La personne perfectionniste s’impose des standards d’excellence extrêmement difficiles à atteindre, voire impossibles. Elle ne sait doser ses efforts, se surinvestissant parfois dans des activités de moindre importance au détriment de certaines plus prioritaires. Pour elle, les détails comptent autant que l’ensemble et elle demeure inflexible dans le choix de ses priorités et de ses façons de faire. La personne perfectionniste a de la difficulté à travailler en équipe et à déléguer. Elle doute constamment d’elle-même et n’accepte pas ses limites et ses imperfections. Sa valeur en tant que personne dépend de ses succès et de sa réussite. Elle se juge sévèrement et accepte mal la critique. La moindre erreur est vécue comme une cuisante défaite. La personne perfectionniste est une éternelle insatisfaite et ressent très souvent de l’anxiété, de la honte et de la culpabilité. Elle appréhende l’avenir et redoute l’échec.

J'ai peur. J'échoue en ce moment, j'échoue. Je veux être quelqu'un de bien. J'ai perdu toute objectivité par rapport à moi même. J'ai peur. Je me sens seule. Je le veux, lui. Je veux parler à des amis. Je ne veux plus m'arrêter, je veux courir.

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Lundi 1er décembre 2008 à 20:34

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Des hauts, des bas. Je suis arrivée en cours avec une pêche d'enfer, un enthousiasme débordant. Mais, cela s'est dégradé. une note moyenne. Paf . Je me ressource le midi. je le cherche des yeux... non je ne le voie pas. Et, en anglais, j'ai été ... lamentable. Ca m'a tué. C'était juste un retour à la réalité. Je suis peut être beaucoup trop exigeante et je prends les choses trop à coeur mais ... je n'arrive pas à réagir autrement. Je sais bien que je réagis de façon stupide, excessive ... Mais, je n'arrive pas à changer ! Changer changer changer, toujours ce même ostinato. Je veux faire mieux. Mais, j'ai cette désagréable impression de piétiner.

Les larmes me sont venues en cours. J'ai ressentis cet énorme besoin d'affection. Mais je ne voulais pas parler, non, cela ne me rendait que plus évident la stupidité de ma conduite. Non, je voulais la chaleur humaine. Je voulais qu'on me prenne dans les bras. Et, inévitablement, je me surprenais à penser à lui ... Et les larmes qui coulaient ... Je ressentais mon corps qui l'appelait. Qui hurlait son nom. C'était, la première fois que cela m'arrivait, aussi fort, aussi dur. Et le poids de la réalité qui m'écrasait, toujours plus. Non, jamais une telle chose n'était envisageable. Jamais,, JAMAIS, JAMAIS ! Tu comprends ? JAMAIS ! C'était im-pos-sible et c'était surement tant mieux pour toi, pour lui. Oui, mais ... je le ressentais ce besoin, là, au fond de moi, de le voir ... Mais mon Dieu, qu'est ce qu'il m'arrive ... L'Amour ? non, je n'y crois pas.. L'admiration, oui. C'est juste un contre coup de cette admiration. C'est devenue une obsession. Une obsession rassurante, l'endroit où mes pensées divaguent quand elle veulent fuir. Oui, mais cela prend trop d'emprise sur moi. Je ne rêve presque plus que je suis avec lui. Juste que je lui parles, que je le connais, que je l'atteins. S'il pouvait encore me sourire, si je pouvais arrêter d'être aussi stupide devant lui, si j'arrivais à être moins enthousiasme ... J'ai froid. Je grelotte. Mais, je souris, je pense à lui. Malgré tout cela, cela reste agréable. 

  Et puis, cette rencontre, au coin des livres. Un garçon avait les larmes aux yeux. Et, je ne sais pas ce qui m'a pris, je lui ai tendu un livre dont le titre était "Soyons heureux c'est tout ce qu'il nous reste" ou un truc dans le genre ... Il a levé la tête. Nous nous sommes souris. Je lui ai demandé ce qui n'allait pas. Alors, on a commencé à parler, de nos journée desastreuses respectives, de nos vies, de nos problèmes , de nos joies, de l'Amour ...  C'était très naturel. Cela nous faisait du bien de pouvoir parler librement à un inconnu. Le temps a défilé. Nous sommes sortis de la librairie. Nous n'avons pas gardé contact, préférant garder ce moment assez ... magique au plus profond de nous et laisser le destin décider si nous serions amenés à nous revoir. Il était beau, bruns environ 20 ans... Je l'ai regardé s'éloigner. Je me suis enroulée dans mon écharpe et j'ai continué de déambuler dans la ville, au marché de Noël, à voir tout ces gens heureux ... Je suis allé m'acheter une paire de boucles d'oreilles pour me souvenir de cette rencontre et lui, a acheté
Mme Bovary. Je suis rentrée, sereine ...
 

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