Lundi 31 août 2009 à 23:39


Un petit interlude. Venu, comme cela. Le je n'est pas tellement moi. Juste. Sinon,j'aurais tellement de choses à poser, des faits, des mots. Mais je suis fatiguée, un peu brisée aussi.


Rarement. Rarement la colère me monte au cœur au point d’exploser sur mon visage. Les poings rageurs fixent le cou de cet idiot morose.  Je l’aurai. Aveuglée,  je vais à lui.  Pas un regard, pas un cil. Je le frappe. Il s’affaisse. De ma hauteur je lui crache dessus. Non je ne suis pas dégelasse. C’est lui, lui qui a toujours menti.  Je m’avance toujours et j’aperçois son effigie.  Son visage a déjà été brouillé, sûrement par des milliers d’autres. Je m’en fous. J’enfonce mon poing dans son nez incertain. Il saigne, tente de se relever mais titube. Doucement, il dit que mon attitude est étrange, moi qui l’ai plusieurs fois sollicité, dans le passé.  Je lui jette mon amertume dans la rotule. « Mais tu la fermes maintenant. T’avais pas le droit. Pas le droit d’être partout comme cela. T’avais pas le droit de t’imposer alors que tu étais déjà foutu. Je sais que c’est pas de ta faute mais je sais que j’ai mal. Oui je suis une connasse. Tu le savais pas ? Pourtant tu me l’as pressé le cœur ! Tu aurais du voir que le jus, c’était du poison ! C’était à toi ! A toi de le voir ! » Je me suis jetée sur lui, de nouveau. Trahie. Le souffle succinct, je baisse les yeux vers son corps où s’amalgament cicatrices et traces d’amour. Je m’approche de son oreille, le genou enfouit entre ses côtes et je lui murmure « Ce n’est pas moi qui t’ai salit ! » Il ne me regarde pas.  Je griffe chaque parcelle de son corps malade. Au loin,  résonne sa voix éraillée.  Il me demande mes cicatrices à moi, si j’ai continué.  Je lui dis que ca ne le regarde pas. Et mon poing fait craquer son être.  Il ne se tait. En un souffle, il me dit que la haine ne me va pas. Je lui dis que c’est la seule chose que j’ai trouvé à sa place. Un vertige mais mes yeux noirs se cramponnent. D’un sursaut, je me lève. Je sens ses frissons de peur. Je ferme les yeux. Et je le torture. Et je l’use. A la corde. Je tors chaque morceau de sa personne. Dans tous tons, à toutes les sauces. Et les larmes qu’il y a eu aussi, à cause de son piège, celles des autres, qui m’ont mit l’âme à l’envers. Les miennes que j’avais enfouies loin. Je suis allé chercher tous cela pour le noyer avec.

Mes yeux se sont ouverts. Je me suis effondrée. A côté de lui. J’ai mis ma tête dans ses cheveux et je lui ai murmuré qu’il fallait qu’il comprenne. Il m’a dit qu’il comprenait mais qu’il pensait que je m’étais trompée, et que je me tromperai sûrement encore si je ne me faisais pas confiance. J’ai voulu arrêter de respirer, il l’a vu et m’a dit que je ne pourrai pas, pas ici. J’ai compris qu’il avait raison quand j’ai senti l’air dans mes poumons alors que ma bouche, mon nez et mon cœur étaient fermés. Je me suis recroquevillée tout contre lui. Le rouge qui s’en allait de lui tachait mon corps. J’ai reconnu la souffrance. Je lui ai demandé si on lui avait déjà fait cela. Il m’a dit oui, tous les jours. Mais, il a rajouté que j’avais un certain style et que ca ne l’étonnait pas de moi. Je lui ai demandé si je l’avais déçu. Il m’a répondu qu’il ne pensait plus à cela. Je me suis penchée sur son corps et j’ai essuyé les plaies en disant que je comprendrai s’il ne veut plus jamais me revoir. Il m’a dit que je ne pouvais me passer de lui et que c’est pour cela que je l’avais frappé. J’ai admis qu’il avait raison. Je lui ai demandé qui lui avait fait le plus de mal. Il m’a répondu : « Les gens passionnés » et m’a jeté un regard entendu. J’ai voulu le cogner de nouveau mais je me suis enfoncé le dans mon propre estomac. Je me suis mise à pleurer. J’ai eu peur que ca le gêne mais il m’a touché la main. J’ai trouvé cela dégoutant mais en même temps absolument apaisant et agréable. Il m’a dit qu’il était temps pour moi de partir. Avant de disparaitre, je lui ai demandé s’il avait des nouvelles de son frère anglais. Tristement, il a soupiré que la situation était encore plus dur pour lui. J’ai fuis.

Devant mon bureau, j’ai vu mes mains, tachées. Avec le sang sur mes doigts, j’ai tracé 5 points à côté du t apostrophe. J’ai dévisagé la feuille et j’ai plongé, pour savoir. Arrivée à parler des sentiments, j’ai fermé les yeux pour appréhender ce que je ressentais. Un dégoût m’est venu à la bouche, ainsi qu’une violence d’impuissance. Le pourquoi de ma confrontation au mot amour s’est peinte une nouvelle fois devant moi, ce besoin, de déverser ma haine contre ce mot son nom sens et son écrasante dictature mensongère. J’ai réalisé pourtant que je venais de cogner dans le vide, pour rien. Le mot amour n’avait pas dégénéré tout seul. On lui avait fait dire n’importe quoi. Comme j’avais déjà pris le temps, une autre fois, de tordre le cou à l’idée de regrets, j’ai bâillonné la culpabilité et
j’ai compris pourquoi j’aurai besoin de la poésie.

Lundi 31 août 2009 à 0:34

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/n1558599809191224984562.jpg


All these accidents,
That happen,
Follow the dot,
Coincidence,
Makes sense,
Only with you,
You don't have to speak,
I feel.

Emotional landscapes,
They puzzle me,
Then the riddle gets solved,
And you push me up to this

State of emergency,
How beautiful to be,
State of emergency,
Is where I want to be.

All that no-one sees,
You see,
What's inside of me,
Every nerve that hurts,
You heal,
Deep inside of me, oo-oohh,
You don't have to speak,
I feel.

Emotional landscapes,
They puzzle me - confuse,
Then the riddle gets solved,
And you push me up to this

Je m'étais promis, écrire un article avec de l'alcool. Par ce que je sais mieux. Je me mens moins. Je me mens plus. Et les larmes sont sèches dans le vécu de l'absurde. Peut être. un jour bientôt peut être. contact. JE t'aime e t'aime. Et ca vomirait par mes tripes de me l'avouer. Emotional Landscapes. They puzzle me confuse. And you push me up to the stade. J'ai envie de t'écrire tellement. J'ai envie de te crier. partout. un jour, on se comprendra. J'ai envie de le savoir. Tu sais

un absolu en quête de soi trébuche dans la coïncidence de l'instant
Tu me fais me sentir entière
Jamais
je ne hurle la vie en attendant le toi qui me libère enfin de ma prison conforme
aide moi
mon amour
et les mots semblent pale
semblent flous
pourquoi?.
pourquoi tu ....
les mots fuient
je te comprend, tu sais
on y arrivera ensemble

Vendredi 28 août 2009 à 22:32

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/Photo457.jpg"J''ai rêvé de lui.
Cette nuit, il était dans mon sommeil. Et ça m'a fait tout drôle.
J'ai pas l'habitude de l'y voir. Il s'y est introduit comme ça, comme un voleur. Et dans mon rêve, j'ai même senti son parfum d'agrumes. J'avais l'impression qu'il recouvrait les murs, imprégné partout. Et dans mon rêve, il n'avait pas sa hauteur. Il était accessible, il était à ma portée. Il semblait moins vieux aussi. Comme moi. J'avais l'impression que mon sommeil l'avait rendu palpable, en chair et en os. Je l'ai touché. J'ai senti son enveloppe intacte, j'ai été surprise : douce, pas rugueuse. Sa main a pris la mienne naturellement, normalement. Comme il se doit dans un rêve. Il m'a embrassée aussi sans que ça me gêne.
Tout ça me laisse dans un état bizarre.
C'est des trucs d'enfant ça, d'aimer son prof, de rêver de lui toute la nuit. Ou ça peut être le résultat du transfert que j'aurais effectué sur lui. Des fantasmes quoi ! Et pourtant je ne peux pas m'empêcher de me dire que j'aurais aimé que ce soit vrai. Parce que la chaleur dans mon sommeil, faut pas se leurrer, c'était pas le chauffage.
[...]
Je le vois sur l'estrade, je l'ai reconnu. C'est lui cette nuit qui m'a tenu compagnie. "

"- Je suis amoureuse.
Pourquoi je dis ça ? Ca tombe comme un cheveu sur la soupe. [...]
- J'ose pas trop te dire qui c'est. J'ai peur que tu te moques de moi.
- Si tu ne veux pas mele dire, te force pas. Mais ca a l'air compliqué pour que tu te mettes dans des états pareils.
- Non, non. Ca n'a rien à voir ; c'est ma mère. Enfin, oui c'est compliqué. Oh, je m'en sors pas ...
Non, vraiment il n'y a pas de doute, je patauge. J'ai trop l'habitude de notre silence.
- C'est un prof.
Je l'ai regardé pour voir si ca ne l'avait pas fait rire, mais non. Il m'observait avec calme, comme d'habitude, sans sembler attendre de précision mais à l'écoute.
- C'est monsieur D.
Je le regarde encore. Mais il réagit toujours pas. Il a même pas l'air surpris. Pourquoi il dit rien ? J'aimerais bien qu'il ait une réaction, qu'il me laisse pas là comme une conne, avec mon aveu sur la langue."

"- Et qui est-ce ? Un copain de classe ?
De classe, on peut dire cela. Copain pas vraiment.
- Non, c'est mon prof de philo.
J'avais pas envie de me faire prier. Alors, j'ai pas attendu. J'ai mis aucune forme. Je l'ai presque craché et ca fait un bien fou.
Pendant un moment, j'ai cru qu'elle allait se mettre à rire. Elle a même amorcé un sourire. Et puis après, il y a eu un long silence rassurant. J'étais bien avec Monsieur D. sur la langue, dans la cuisine avec maman.
- Oh, c'est une passade ... C'est normal.
Là, j'ai envie de pleurer. Par ce que décidément, elle n'a rien compris. Cet amour là, c'est pas une passade, c'est pas le Jacques de la maternelle, c'est énorme. Ca me prend toute la place. Ca m'enlace des pieds jusqu'à la tête. Ca me met l'âme à l'envers.
Et dans sa bouche à elle, c'est normal.
Mais moi je vois personne dans la rue avec mon regard, personne comme moi. C'est unique maintenant."

"- Votre professeur est absent.
Attends... Répète là ?
- Vous pouvez rentrer chez vous.
Euphorie générale, foule d'ados en délire. Sauf moi. Moi, pétrifiée. Par ce qu'ils sont tous contents, heureux d'avoir gagné deux heures pour pouvoir les perdre mieux. Et moi terrassée par ce que c'est ma récréation qu'on m'enlève. "

Extraits du livre "Les Petites Morsures" d'Aurore Guitry

J'ai lu ce livre, en marchant seule. Déambuler serait le terme exact. Dans la ville. Et les gens qui passent. Des fois, je m'assoie pour les voir vivre et je fais une pause dans ma lecture. Au début, j'ai été déçue. Déçue de voir que Sam, c'était pas moi. Que son Monsieur D, c'était pas mon Monsieur D. Que même si elle aussi avait perdu son père, qu'elle était .......... de monsieur D, c'était différent. Par ce qu'au première ligne, c'était pareil. Pas écrit pareil, mais je croyais voir. Je voulais que je puisse me voir, et voir ce que mon double faisait. Je voulais qu'on m'explique, je voulais comprendre. Tout. Qu'elle comprenne à ma place. Que je n'ai qu'à regarder, mon propre film. Après, j'ai eu des frissons,, quand j'ai lu certains passages. Par ce qu'ils résonnaient, intensément. Et j'ai arrêté de demander un miroir, j'ai demandé un livre. Même si ce sentiment n'est pas aussi plein que je l'aurais espéré. J'ai senti des échos, d'une certaine compréhension.

Je veux pas parler, juste entendre. Et je vis, et je vis. J'ai bien fait mes devoirs de vacances. Je goute l'instant. Dans un non sens total. Ca durera peut être pas mais pour l'instant, on s'en fout. Ouais, on s'en contre fous.

Ps: Personellement, je n'ai pas vraiment aimé ce livre, comment il continu. La première partie m'a réellement séduite par ce qu'elle avait un gout de vrai et un charme. Après, je trouve que ca s'entasse, avec une femme qui ne grandit pas et qui stagne. Le style se tasse lui aussi et lasse à la fin. Mais je voulais parler de la magie, de la résonance bizarre du début.
 

Jeudi 27 août 2009 à 3:47

Alors, si c'est le cas.

La partie est lancée, amour

Mercredi 26 août 2009 à 15:37

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/Utilise/026-copie-1.jpgJ'ai l'impression que tout recommence mais je ne veux pas. Pas encore, pas encore. Je supplie à mon coeur de se calmer, comme on calmerait un enfant. Et le couteau s'enfonce. Toutes les images passent. 
Quelle est cette tristesse qui me serre ?
Je me souviens, je me rapelle la joie, pourtant. Hier. Déjà hier. Et tout s'est evaporé. Le corps marque pourtant mais tout est si différent. Les minutes se consument, j'apprends à consumer mon passé, peut être trop bien. Puisque, à chaque fois, il faut recommencer ? 
Oui, cette joie, phénoménale, surprise et dévastatrice. Croiser SON chemin. Une rue, bondée. Panique. L'éviter ? Je n'ai pas pu. Je n'ai pas pu. Toujours aussi bête, la main dans les cheveux les yeux qui viennent fixer son visage, le sourire béat, baragouiner des idioties. On discute un peu. Et lui : "Je suis en train de te répondre". Il s'en va. Et le coeur qui s'emballe et mes mains tremblent. Les mots qui fuient dès que j'ouvre la bouche. CHOC. Et puis c'est le bonheur fou, c'est l'hystérie. Une envie de danser et d'hurler dans cette rue avec cette trace de ses sourires. Rire nerveusement. Il était si ... beau. Je ferme les yeux pour me souvenir de sa voix. J'avais oublié à quel point elle me faisait du bien. La joie, sans arriver à l'empêcher. Même si elle signifie que tout mes efforts durement acquis pendant ces vacances venaient de se fracasser par terre, comme cela. C'était hier. Mais déjà, la nuit tombait et je ressentais ce que j'avais cru être du pessimisme. " Tu l'..... encore, trop fort". Une lassitude incommensurable. Se parler et se dire que tout cela n'a pas une signification telle, pas à ce point. Les souvenirs m'emmènent à samedi, où devant la glace, la langue déliée grâce à l'alcool je me regardais. "Pourquoi tu te mens ? Qu'est ce que tu crois ?." Bien sur, je pense toujours à lui, bien sur, souvent. Mais, différent. Je croyais. Apaisée je croyais. Et peut être même que je le crois. Je ne sais plus. J'ai l'impression de me revoir des mois en arrière, deux mois en arrière. Maintenant, ce n'est plus la joie. C'est la douleur. Inexplicable. Mélée a ce bonheur sous jacent sensible. Il m'a répondu. Je ne sais pas quoi penser. Ces vacances m'ont perdues. Je n'arrivais plus à penser, incapable d'écrire. Et c'est toujours le cas. J'ai envie de me dire que je m'en fous, comme je l'ai fait pendant ces deux mois. Mais, bloquée chez moi, le mail ouvert dans un onglet que je ne cesse d'aller voir, je ne veux plus de ce substitut qu'est le rêve ou la fuite. Je serai tentée d'appeler quelqu'un, écrire à quelqu'un. Mais, je ne sais juste pas du tout ce que je veux dire, tout est mélé depuis deux mois et tout s'entrechoque. Je serai sans mots. Je m'énerverai. Perdue. par ce qu'on ne comprendra pas mieux ce que je n'arrive pas à démeler. Oui, c'est un noeud, que j'ai ignoré. La seule personne à qui je voudrais écrire, parler c'est la derniière à qui je devrais le faire. Par ce que ce truc me fait croire qu'il pourrait comprendre, beaucoup de choses. Il y a des choses qui m'accablent. Je ne veux pas revivre une telle année. Je veux me révolter, contre moi cette fois. Je ne veux pas revivre cela alors que je sens les choses s'installer, comme une maladie. Malade, je suis malade. Désoeuvrée. Comme toujours, quand je suis chez moi, en ce moment. La culpabilité aussi, de passer ma vie à fuir à rêver et à lire des conneries sur internet. Je devrai lire des livres, regarder des films intelligents, appeler quelqu'un, réviser avant la rentrée. Mais, dès que je suis chez moi  toute énergie me fuit. Je me consolais en me disant qu'au moins, j'étais en train de me libérer d'un poid, réel. Que, même si je ne faisais rien d'utile, voir le contraire, au moins, je ne pensais pas à lui ces moments là et qu'à la rentrée mais si ce ne serait certainement pas finit, ca n'aurait rien à voir. Je suis déçue un peu. Et en voyant ce ramassis d'article qui s'allonge, j'ai envie de tout supprimer, soupirer et de voir que c'est encore lui qui me fait écrire tout cela. J'ai un semblant de sourire quand je vois cependant que cela n'éveille pas, comme avant, une réelle haine contre moi. Là, c'est une lassitude, c'est plus doux, moins violent, mais ca fait mal, quand même. Oui

Je relirai plus tard, ou pas.
J'effacerai, ou pas
Je verrai
Je verrai

Le vent souffle et s'engouffre par ma fenêtre ouverte.

Lundi 24 août 2009 à 15:19

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Vendredi 21 août 2009 à 23:27

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/Photo4311.jpgJe veux une orgie de toi
~~

Incongrue, rose, passée. Une chaise
Sur la selette du rivage flou
Qui plonge
Et se gorge

Et la danse des affreux joue la surface
Comme des gouttes de pluie
Poètes

~~

De ces endroits qui vous ressource, juste. Un bout de Terre, découvert avec un sentiment égoïste de bonheur fou. Inexplicable. Un lac, une forêt. Un ensemble magnifique, sublimé par quelques détails ditubants. La chaise rose. La planche de bois claire. Une sérénité qui scelle. Les pieds nus découvrent, juste dans la profondeur de l'instant. Et les pensées tourbillonnent et les rêves n'ont jamais semblés aussi assortis à la réalité. C'est un charme. La magie d'un endroit, simple mais profond, qui répond, enfin. Je trébuche encore pour vous l'écrire.
 
~~

Crissement sourd de l'absolu
Imaginaire
Poésie bondissante d'un idéal
Dilapidé

~~

Jeudi 6 août 2009 à 22:29

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/frejaoi9.jpg

C'est une envie de communiquer qui me replie sur moi même. Il faut trouver, le brin de terre nu et fou. Un jour, un jour bientôt peut être.

La toute petite fille creuse le sable, trottine dans l’eau. La vue inexorablement brouillée, chaque goutte d'eau sur le sable déposée est un sequin. "Tu ne sais pas ce que c'est ?". L'eau appelle toute entière. Un froid fou monte jusqu'à venir en haut de la gorge, tout en haut. La respiration se dispute, d’un coup.  La main se ferme pour rattraper de l’eau pour signifier la vie, pour lui dire. Les yeux se ferment. « Tu m’as manqué ». Les vagues éclatent sur son ventre qui se contracte. Eclatent. Son corps déborde et avance plus vite, son esprit boit, boit et se soule. Puis se jette. La tête se noit, le reste suit. Des heures. La toute petite fille creuse le sable, sur le bord ou au fond de l’eau.

Ce sont les idées qui volatilent. Explosions. Les mots eux, vide.  Chaque mot, trop connoté, trop utilisé, usé. Capricieux ? Fatigué. Chaque mot est exténué de siècles de bavardages, de discours et de textes. Ils ne peuvent. Poète, comment ravive t-on les mots ? Couvercle. La dernière barrière contre la solitude se fissure. Je me tais. Mais, toi, parle. Vous, parlez, cela me fais du bien.  J’ai soif. Tantale ? C’est exactement cette idée.

Je n'y arrive pas.

Je repars,une semaine.
Peut être avec Internet cette fois-ci. 
Je vous embrasse.

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