J’ai volé la nuit.
Chaque heure disparue, et lentement avalée,
Dans une multitude d’endroits.
J’ai retracé les contours
Et les pages jamais froissées
Dans le sable encore chaud.
Et au cœur de mon éveil,
J’ai construit,
Une maison de couvertures et
D’imageries fragiles,
Comme on voudrait rêver.
Et alors que les assauts de mon corps,
Sont encore flous,
Je me bats à petits poing
Contre l’arrogance de ce jour
Qui ne sait rien.