Jeudi 9 novembre 2017 à 11:31

 

J’ai volé la nuit.

Chaque heure disparue, et lentement avalée,

Dans une multitude d’endroits.  

 

J’ai retracé les contours

Et les pages jamais froissées

Dans le sable encore chaud.

 

Et au cœur de mon éveil,

J’ai construit,

Une maison de couvertures et

D’imageries fragiles,

Comme on voudrait rêver.

 

Et alors que les assauts de mon corps,

Sont encore flous,

Je me bats à petits poing

Contre l’arrogance de ce jour

 

Qui ne sait rien.

Jeudi 9 novembre 2017 à 10:55

Le matin s’est révélé d’un coup,

Comme l’odeur de ta paume sur mon front.

Le matin était si clair, soudain,

Bordé du rose des souffles froids

Et j’ai trouvé le moyen de me jeter à la ville.

C’était l’hiver.

Dimanche 5 novembre 2017 à 0:01

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Je regarde l’enfance

Des déceptions, et des marées,

Je regarde l’enfance,

Des oubliés, des disparus.

Je regarde l’enfance,

De ce ceux qui ne sont jamais nés.

 

Et dans cet espace, qui regarde vers le cœur,

Il y l’épaisseur du temps,

Et des poussières abandonnées,

Les linges bigarrés, et les entrevues suspendues,

Quelque chose d’intimement rangé,

Et de profondément clair.

   

J’aurais chanté ce refrain sans même

Bouger la bouche d’un souffle,

Avec la légèreté des vagues,

Et la mélancolie de l’aube.

 

Et puis, rouler le long des tempes,

Les caresses du jour,

Les informulés,

La chanson tranquille

De l’heure qui avance.

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