Samedi 31 juillet 2010 à 21:40

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/6a00e5508e95a988330133f2b76833970b640wi.jpgJe pars trois semaines en Andalousie, je serai de retour le 22 août !
Plein de belles choses à vous !

Today there's a frontier
A big white line
Today season's changing
What's comming next

Everything is in it's write place
Today someone is missing
This a point blank

 

Vendredi 30 juillet 2010 à 23:29

Hymne entrecoupé d'étoiles. Tu vis. Le violon se brise sur le cou travaillé à supporter les blessures. Il y a un murmure de fond. Le plongeon insensible de l'envie vers l'idée. Ce sont des rêves, des images cataloguées dans l'infini du flou, j'aspire. Le tulle entre tes dents. Témoignage de satisfaction ou envie de tuer ? La signification que tout cela est dangereux. Peut être. L'Eglise résonne encore de tes pas peints sur la toile blanche, envahie de toi. J'ai toujours les yeux bandés dans ce gouffre de pierre. La lune creuse son sillon de lumière et glisse le long des murs. Je marche. Je marche. Plus vite encore. Je sens quelque chose sous mes pieds. La couleur de ma robe a changée, elle est blanche, toujours longue. Et toi. Toujours. C'est une intensité qui résonne et le temps presse. Les souvenirs sont bannis pour l'instant, l'instant de changer. Je vois à travers le tissu. La nécessité de danser. Le cou cambré vers l'avant. C'est un battement craqué au vent, le seul son dans le silence ce sont mes pieds qui sautent. Sans pouvoir partir. Ce sont mes jambes qui tournent encore. Et ta voix qui se perd. Comme avant. Un battement craqué du cou encore. Je suis fatiguée. Il me manque. Toi aussi. Mais je ne veux plus t'écouter. Toi qui ne parle jamais. Mais il s'agit de ne plus me susurrer ton regard au coin de la bouche, ne plus me murmurer ta respiration, et ton odeur. Et j'eventrerai ton silence la tête haute. Même si je perds le sang. Il suffit de se battre. Et toi tu t'en fous.
Ces images. Tes dents sur ma robe.
Et toi tu t'en fous.
Tes messages. Le temps sur ta peau.
Et moi je m'en fous.
Ton absolu tricoté en vacillant, la manière de nous lire.
Et le monde s'en fou.
Le temps qui nous dit d'attendre. Le risque qui nous presse toujours plus. "J'espère qu'on gardera contact"
FUIS ! TU L'AS TOUJOURS FAIT CA DEVRAIT PAS ETRE COMPLIQUE
(Non, Toi. Cesse. C'est toi qui regardait la mer. C'est toi qui a plongé seule dans l'océan. Peut être que je me suis toujours trompée. Il a le silence. J'ai toujours dit que je m'étais trompée. J'ai senti. J'ai senti le vent trop fort alors j'ai cru que c'était la mer qui glissait un peu plus loin pour venir me caresser la peau. Cesse. La vérité est peut être plus loin. Quand elle aura cessée d'être nécessaire. Et si c'est elle qui rend l'impossible réel. Vis. )

Fleurie dans ma main, une bouche de jardin,
Pétillante et usée dans la splendeur d'un amour, qui ne se dit pas
Mais dont l'absence la présence sublime tout les jours chaque morceau de temps, un peu
Il y a une finitude dans la paume, quelque chose qui a peur
C'est une goutte de soleil entrevue par le temps.
Au bord du rivage, c'est à l'écume que je parle.
Glissée dans la folie d'un soir et qui toujours attends.
Le simple instant.
Contre l'église terrorisée, la mer assassine
Il y a l'instant glissé dans l'amour médecine.

(un jour, oui, je ferrai un article autrement que sur un coup de tête, je le relirai avant de placarder mon bouquet de non sens porté, écrit à l'aveuglette sur une musique, qui tourne avant d'avoir commencé, pas compréhensible, pas discible. Un jour,mais pas pour cet article.)

L'image insensible d'un tissu qu'il faudrait comprendre. Et qui vrille, change et parle.
Et l'ivresse.

Vendredi 30 juillet 2010 à 17:51

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Dimanche 25 juillet 2010 à 11:34

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/2405537940877815080323815036235661335651n.jpgJ'ai des envies de couleur, de dessin et de mots. Le temps se faufile un peu, je ne passe plus ici, l'été rayonne. J'ai des envies d'écrire d'écrire pourtant. Je ne sais. Ce dimanche matin a des couleurs de septembre, de dimanche en papier journal, rafraichi par cette pluie si fine si fine.

Dans un esprit soudain, l'arrangée d'une pluie qui
comme jamais caresse d'envolée subie
des crépuscules de l'automne cachée
dans les tourbillons de l'été.

Prendre le temps des choses, il faudrait, de se poser pour inventer des couleurs, avec les formes des lettres, la matérialité conquise ou de la couleur liquide, qui glisse entre les doigts ou les bâtons de dessins qui dansent sur le papier ou ou ou des particules de soi. Tout va bien, je n'ai plus le temps de créer, il faudrait mais tant pis. Je vis et c'est en soi une création.


Jeudi 15 juillet 2010 à 23:32

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/6a00e5508e95a988330134850ddb47970c640wi.jpgLa fumée de la rue respirée dans la bouche, le soleil dans les doigts, arrachée à l'extrême. J'involve des sentiments qui glissent, le long de la peau, crispés comme une étoile, nus dans un soupir, heureux. J'enveloppe tes bras sur les sortilèges à l'amande, quelque chose de trop. Les yeux se ferment à la nuit dehors, le monumental abrite l'instant. Calfeutrés dans l'infiniment grandiose, à l'abri dans l'intimement simple, cris. Respirations. Respire. Est-ce rire ? Eclater dans la minute alanguie, le seconde flanante, le temps prend son temps et s'étire sur son soleil de nuit, quelque chose de trop. Brisure d'acharnement, le ciel brule encore. Le bonheur en plein les veines. Le dejeuner sur l'herbe de la lune éveillée, l'olympia ravissante d'une roxane envolée.

Je suis heureuse.


Mercredi 7 juillet 2010 à 14:37

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/6a00e5508e95a988330134832ad040970c800wi.jpgJ'ai mon bac !
(mention TB :))

Et la soirée était tip top. Et son sms aussi. Et puis ce matin. Yiiaa !

Dimanche 4 juillet 2010 à 17:49

Je ne suis pas ivre. C'est fou d'être rendue à l'envie de l'être, pour se fondre. Sinon, sinon. On creverait que le monde s'en foutrait. Autant être bourré c'est plus rigolo. Enfin, je peux pas je peux pas. Je t'envoie un message. Me répondras-tu ? (Edit : Oui, tu es génial.) Je t'envoie un regard, viendras-tu ? "Tu as déjà testé, tu disparais longtemps, ce que ca faisait aux gens ?" Oui. C'est terrible.       Enfin, ça dépend des gens.      "Non mais c'est mieux comme cela, non ? Au moins que les gens font attention à toi". Ou pas.

(Pourquoi je m'acharne, des fois ?)
"Pleure, ca te fera du bien"
"J'étouffe"

=> c'est encore de ta faute, patate.

Foutez moi la tête sous l'eau, que j'ai enfin l'impression de briser le miroir. Avec les dents. L'eau dans la bouche comme des éclats de verre. Encore. Encore.

"Ca te fait chier tout ca ?"
" J'apprends à m'en foutre"
"Et ?"
"J'ai un mal fou. Je sais pas ce que je fait de mal"


Mais ca va bien, oui.
demain, ca ira bien.

Il m'a répondu.


Jouissance
"Tu es belle, c'est incroyable". *rires*

...
"Pourquoi quand j'y pense pas, tout est si clair pour nous et dès qu'il faudrait l'expliquer, j'y arrive pas ? ya plus aucune logique. Alors qu'à vivre tout est évident et sans contradiction ?"
" Il t'a répondu ? Il gère."

C'est drôle de ne pas réussir à être ivre d'alcool. Presque rassurant même si ca fait peur. Se bloquer psychologiquement. Pourquoi l'ai-je fait ainsi, sans le vouloir consciemment.
Mon inconscient me parle par mon corps.
Eh, ducon, tu peux aussi être clair.

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