L'or des vents jaillissant au coeur de ton visage,
couvre les plaies violentes des imprécations subies.
La peau sillonne ses propres gouffres,
Et parait comme une portée où je me perds
en mélodies, en substance, en langueur
Et tes rides m'accueillent, et je tremble.
Je voudrais les obtenir. Je voudrais les embrasser.
Je voudrais.
Pliures brisées, plis du temps.
Mon visage lisse se nourrit de la vie qui creuse et habite le tien
Mon visage désire l'expérience du vide.
Joies et peurs, abimes fous
L'infamie volontaire et le désir à mort.
Prends moi enfin, et je m'en vais.
Et tu m'appelles.
Vois-tu combien Vois-tu comment ?
Laisse moi pourquoi, laisse moi
Ou prenons-nous
Ou parlons nous entier
Entités
Attentions
Et tableaux
Comme des galeries, comme des chants
Comme des avenues, comme des rivières
Comme des traces fantastiques et fascinantes
Ta vie à même la peau
Mon esprit malmené
Et les espoirs
Mardi 27 novembre 2012 à 18:09
Jeudi 1er novembre 2012 à 18:20
[Texte retrouvé au fond des tiroirs, d'il y a long-temps]
Fortement assagie, la crème des intuitions plaquée à même le souffre, au cœur même du souvenir, dans les instants qui veillent. Il y a un sourire qui ne se détermine pas. Je scructe les certitudes qui pourrissent au fond de ma gorge. Dans le jour si sale qui avala la ville entière, dans l’air encrassé des contenus crachés, la nuit n’est désirable que comme oubli, parfois. Mon corps est envahi d’un monde qui ne le connait plus. Mon corps accueille un autre avec plaisir. Je franchirai la limite de ma peau en débordant de l’intérieur vers l’altérité ouverte. Je coule déjà au cœur du monde qui s’étouffe toujours. Au centre des lignes qui se succèdent, se superposent et se recoupent, il y a une sorte de continuité ravalée. Une montagne décapitée qui se glisse, par miettes, dans le creux des lettres.
Un souffle plus froid que l’absolu en grève.
Tu es encore si doux
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