Dimanche 30 décembre 2007 à 22:06


Joyeux Noël


Je m'y prend tard, mais, mieux vaut tard que jamais. J'espère que pour vous , tout s'est bien passé .Moi personnellement j'ai passé une très très bonne semaine avec Ariane (&Co) près de Blois. Vraiment super. Merci.
 

Mercredi 19 décembre 2007 à 22:57


Des fois, cela me prend je relis mon blog, et là ; DECEPTION. Mon Dieu, que c'est mauvais, mais enfin, je n'ai pas envie de retravailler mes textes ni même de les supprimés, ils sont tels qu'ils sont, au fond, ils doivent me correspondre à une certaine période de ma vie, mais, j'avoue j'espère avoir quelque peu évolué.

Mais, passons. Quand je commence à écrire, là, maintenant, je n 'ai absolument aucune idée d'article, enfin, si,  peut être une ou deux, mais pas très claire, je vais faire du Free-style comme dirais Hugo. C'est drôle je trouve, j'écris une phrase sans n'avoir aucune idée de la prochaine. Alors, je suis à mon bureau, où il règne un bazar monstre, j'écoute de la soupe japonaise, (mais j'assume ^^).

Plusieurs choses me trottent dans la tête, mais ce sont continuellement les mêmes. Je me répète. J'ai toujours cette étincelle de sentiments au fond de moi, que je refoule de toutes mes forces et peu à peu mes efforts sont récompensés. Je pense de moins en moins à *. Je sais, ce n'est pas très bien de brider ses sentiments de la sorte, mais je n'ai pas le choix, c'est aussi simple que cela. Et puis, Amour Amour, tout de suite les grands mots ! Je n'en sais rien. Mon problème, je le sais, c'est que je n'ai jamais vraiment été amoureuse et qu'au moindre signe d'un éventuel sentiment, j'en fais des tonnes.Oui, je sais. Mais, bon, en ce moment je me détache de * et c'est très bien, j'avoue que c'est un peu dur mais j'y arrive. Petit à petit

Je continue l'écriture, en direct live de mes pensées. En ce moment je n'ai plus du tout confiance en moi. Je croyais avoir vraiment progressé, mais apparemment j'ai surestimé mes progrès, dommage. Je continue à me rabaisser avec une application presque maladive. Je ne suis plus du toute sure de moi. La gomme est ma meilleure amie. Je pense, déjà avoir un besoin de reconnaissance quasi-perpétuel, j'ai longtemps refusé de me l'avouer, mais avec le temps j'ai appris à m'accepter comme je suis, sans la perfection que j'aimerais tellement porter. Oui, je commence juste à tolérer mes défauts, du moins à les reconnaître. Bref, en ce moment, ajouté à ce certain besoin de reconnaisse, il y a un besoin d'être rassurée. A force de me vouloir forte et inébranlable, j'ai oublié le sens du mot compliment et du mot "merci". Là aussi, peut être un problème d'orgueil. Mais je crois que c'est plus, au fond, que je ne veux pas « déranger » les autres avec mes problèmes. On m'a souvent montré du doigt, dès petite, par ce que je faisais la comédie, je savais lire avant tout le monde, j'avais des bonnes notes. Et c'est peut être là qu'est venu mon désir de m'effacer et la peur de déranger les autres. Mon ambition est venue se cogner à une certaine modestie. Pas toujours facile. En fait, je prends un certain plaisir aussi à me cacher. Rares sont les amis à qui je me confis et sinon, il y a ce blog. Ca m'étonnes moi-même à quel point je me dévoile sur cette page Web. C'est réellement mon journal intime. Je parle beaucoup de moi ici, je le sais, mais devrais-je en conclure que je suis narcissique ? Je ne crois pas, je culpabilise moins (et "culpabiliser" est bien le mot) à parler de moi ici qu'ailleurs. J'ai toujours peur de paraître égocentrique, au moins ici, ce n'est pas le cas, ou en tout les cas ça l'est moins. Et plus le blog, contrairement au véritable journal intime ne me donne  pas la sensation de parler dans le vide. Même si les commentaires n'affluent pas forcément. J'ose espérer que certains liront ce que j'écris. C'est une autre de sorte de confession, qui implique moins celui à qui je m'adresse, je préfère. Et puis, sinon je choisis les personnes à qui je donne l'adresse. Il y a aussi des gens à qui j'aimerais la donner mais je n'ose pas.

Décidément j'aime bien écrire, je sais que je n'ai aucun talent, j'aurais aimé pourtant. Mais cela n'empêche pas de continuer à avoir cette fabuleuse envie de poser les mots sur ses idées. J'ai toujours cru que dans l'écriture et dans la lecture il y avait une certaine magie. Quand je vois tout ce que l'on peut faire passer par quelques traits bien dessinés. Ca me sidère, littéralement. Comment peut-on apprendre un truc pareil ? Je trouve cela merveilleux. Et ce que je trouve encore plus merveilleux, c'est que l'on n'aura jamais tout appris, il y a aura toujours des mots à connaître ou à reconnaître. Jamais je ne connaîtrais le dictionnaire par cœur, et c'est mieux comme ça.  Je n'aurais jamais tout lu, je ne saurais jamais tout écrire. Et cette infinité de connaissance me rassure et m'impressionne. J'aimerais ré-apprendre à lire, pour le plaisir. Et c'est l'une des raisons pour laquelle j'aimerais faire du japonais cette année. Apprendre les idéogrammes c'est comme ré-apprendre à lire. Au fond, je me demande des fois dans quoi je me lance, mais quelque chose au plus profond de moi-même me pousse à réaliser ce rêve, qui, je le sais, me demandera du travail. Mais toute ma vie, je me suis jurée d'éviter les regrets et de réaliser mes rêves. Antoine de Saint-Exupéry disait même «: Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve."

J'ai tellement de choses à faire, mais j'aime me concentrer sur des détails. J'aime perdre mon temps. A croire que l'angoisse du retard me plait ou du moins me stimule. Mon bureau est mal rangé. C'est rare. J'aime ranger et il est souvent impeccable. Je suis sélective mais, mon bureau, j'aime qu'il soit propre net et clair. Cela veut peut être dire quelque chose. Peut être. J'ai pas finit mon français, j'aime tellement ça que je m'arrange pour mettre le plus de temps possible à faire mon travail. Je trie 4 fois mon classeur, je relie une dizaine de fois mes cours, je fais du travail en plus avant de faire vraiment ce qui est demandé. C'est idiot d'aimer à un tel point cette matière, alors que je ne suis pas si douée que ça. Mais ça me parle, ça m'intéresse, encore plus qu'aucune autre matière. Pourtant j'aime bien les cours, à quelques exceptions près, je suis toujours ravie d'aller en cours.
Mais là c'est encore plus. Vraiment plus. Je compte les heures. Je ne vais plus au lycée sans mon classeur de français, sur moi. C'est vraiment de l'excès de zèle... Et après on voudrait me faire arrêter cette matière en terminale ? Je crois que ça va tout simplement pas être possible =) .

Je suis en train d'écrire un roman, autobiographique, en plus, très mauvais sûrement.

Dimanche 9 décembre 2007 à 14:12


Tissé métis.
Nantes le 09.12.2007

As de trèfle >
Ridan >
Origines Controlées

Imaginez, le temps d'une après-midi, voir les différentes cultules se mélanger pour ne faire plus qu'une. Imaginez le temps d'un instant une salle remplit de gens différents mais avec des ideaux communs : l'égalité. Bref, Très jolie soirée , avec Camille. Des concerts , au fil du hasard et des jolies découvertes ...  A l'année prochaine (désolée pour la qualité des photos =) )











 

Mardi 4 décembre 2007 à 23:10

Vendredi , ce fut une jolie soirée ... Un diner de classe très sympathique, des fous-rires , des cris , dans chants et toujours une ambiance extra ... Après une fête, géniale, organisée par ma petite So', sequences nostaliges et éclats du rires étaient au programme. C'était très bien .Merci  (pour + )


Mais aujourd'hui je me sens pas bien.
 

J'ai de nouveau ressenti l'impression d'être en décalage, cette impression qui m'a de nombreuses fois pourrit la vie. Certes, il y a des choses dans lesquelles je me retrouve  avec les gens de mon âge, j'aime rire ,faire la fête, aller dans les magasins , manger tout et n'importe quoi hurler, chanter et discuter entre amis ... Mais, j'ai l'impression, qu'au fond de moi que je suis en décalage, que je pense pas pareil. C'est idiot mais j'ai du mal à avoir une discution sérieuse avec les gens de mon âge, dès fois, j'ai envie de passer au delà des simples discutions journalières et de rencontrer des gens qui pensent dans le même sens que moi ; qui ont une conception de la vie, ne serais-ce qu'un peu semblable à la mienne , ou qui, simplement ont une conception de la vie. Moi, j'aime les débats passionnés j'aime parler de l'actualité, de l'écologie , de la politique, j'aime m'interroger sur la vie , m'ouvrir à la philosophie et puis lire, beaucoup. Mais, les gens de mon âge ne lisent pas la même chose que moi, non , ils ne lisent que du fantastique ou de la science fiction , alors, oui c'est bien, mais, moi ma période fantastique est passée, j'ai lu et relu tout les Tolkien  Pullman, Boisset, Stroud, Werber etc ...  tout ces livres fantastiques qui sont très à la mode en ce moment mais que j'ai lu avant. J'ai envie de passer à autre chose, de parler lecture avec quelqu'un, d'échanger ... Alors je vagabonde, pars à la recherche de lecture dans la bibliothèque de ma mère, dans celle de ses amies, au hasard, ou en faisant confiance aux auteurs célèbres. En plus, à 15 ans , les gens qui lisent (beaucoup) sont souvent des rabat-joie: des espèces d'intellos qui s'empiffrent de Maupassant pour avoir la fierté de dire, au cours de français "je l'ai lu". C'est vrai, peut-être que je tombe dans le stéréotype mais ce n'est que ce que je vois, ou ce que je semble voir. Pour moi ce n'est pas ça lire, un livre c'est plus que de la culture générale, c'est plus qu'un trophée intellectuel, c'est un moyen de devenir quelqu'un, de se connaître en connaissant d'autres et puis c'est exquise sensation que j'ai beaucoup de mal à expliquer ... Il faut passer à travers les mots, se concentrer, essayer de lire entre les lignes. J'aime quand un livre me résiste et que je lis page par page dégustant chaque mot afin de saisir tout, ne pas en laisser une miette. C'est vrai, je dois paraître ridicule et excessive mais , je n'y peux rien.Je ne suis surement pas la seule mais, ke me sens seule avec ça. Je ne dois pas réussir à voir autour de moi. 

 

Au fond, je ne suis pas plus douée qu'une autre, ça au moins c'est clair,  mais je pense que la vie, par la force des chose , par la mort de mon père m'a amené à me poser des question que peu de gens de mon âge se pose moins, De plus, dans mes années collège, je me suis pas mal ennuyée, pour ce qui est des cours. En fait , je trouvais cela trop facile, et mon esprit n'était pas « occupé » si l'on peut dire ,  (ce n'est pas de la vanité mais une réalité, pas aussi facile à assumer que ce que l'on pourrait penser). De ce fait , je m'occupais l'esprit par la lecture, de la lecture est venue la réflexion, j'ai alors beaucoup pensé, je me cultivais le plus possible et je ne travaillait que très peu pour le collège, comme pour m'ajouter une difficulté , pour « corser le jeu ». Et c'est peut être de là qu'est venu mon mal-être de l'an dernier … Mais, la lecture, la réflexion et surtout l'écriture m'ont surtout permis de m'exprimer dans une période de ma vie ou tout n'était pas rose : un échappatoire fait de mots et d'idées pour échapper à la réalité d'un monde que j'acceptais de moins en moins. Je ne me crois pas plus intelligente, (très) loin de là, ma pseudo réflexion a deux ballesest tellement loin d'être pertinente... Mais je me sens différente et il y a vraiment des moments ou je me demande si , au fond, je ne suis pas toute seule. J'ai une contradiction dans moi-même. Je suis, d'un côté une fille « normale », qui ne cherche qu'à s'amuser et puis de l'autre il y a le poids de de mon passé … En plus, j'ai toujours du mal à exprimer ces sentiments et je sais qu'il me serait difficile d'avouer tout cela autrement… C'est idiot mais j'ai « peur » de révéler cette autre facette de ma personnalité , je ne sais pas très bien pourquoi… enfin … En tout cas, je doute que quelqu'un ira lire tout ce texte mais l'écrire m'aura fait énormément de bien , je me sens beaucoup mieux, c'est déjà ça …

 

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