Vendredi 27 juillet 2012 à 10:49

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/Utilise/tumblrlwz6rpNa111r7urx7o1500.jpgPetit défi entre amis. Alphabet d'inspiration.
J'ai mis en plus clair les noms moins importants, qui doivent leur présence ici surtout (mais jamais seulement) à une lettre un peu trop rebelle.
Artaud
Bashung/Bjork
Cortazar (Julio)
Dominique A / Daniel Darc
Ernestine (de Noir Désir)
Federico Garcia Lorca
G. W. F Hegel
Hayao Miyasaki
Ilo veyou
Jankélévitch
Kant
Leprest (Allain)
Michaux/ Marguerite Duras
Noir Désir
Oiseau (le Roi et L’…) :p
Pierre Desproges/ Proust
Quatuor à corde d’Haydn
Rousseau/ Rimbaud
Sophocle
Thiéfaine
Une saison en enfer
Vian
Wajdi Mouawad
XX (the)
Youssou n’dour

Zingaro

Si le coeur vous en dit ... à vous !
(l'alphabet entier, un mot-acrostiche, une référence incontournable...)

Dimanche 15 juillet 2012 à 17:07

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/Utilise/urjjjjjl.jpg
Une tranche de vie dans un absolu qui se pénètre. Mon sol est d'autant plus souple que l'alter est grande. Dans une tension si belle qu'elle s'apprête à faillir, le seuil constitué de nos instants lourds d'ardeurs. Mon corps est presque parti le long d'un simple combat, quand la nuit perlait au sein du foyer. J'agis imprévisiblement avec la force d'une tentative. La peur revenue dans un chemin braisé/biaisé par le soleil.

Pesanteur d'accalmie, sur le  fil d'un jour trop clair, d'une nuit trop pâme. Le regard jeté à l'aventure d'une absence sans pareille et aux abords enfin d'une lutte sans merci; j'attends dans un abri la rencontre éprouvée. Le cercle infini des parades s'envole.

Goutte le poison qui perle au corps de mon âme, viens jouer la mort, encore, dans la valse de la déchéance. Et jouit, pour pleurer à nouveau dans un indicible espace et dans la raison soudaine qu'offre l'agonie.

Je frisonne tendrement les yeux perlés de peur, comme si les intensités vécues les avaient trop ouverts, ou trop fermés, sous le signe de l'extase. Transformée à même le corps, nue, à nouveau et livrée à l'émotion. Quand reviendrons les clairs obscurs d'un chant qui savait porter ? J'ai froid et mes mains longent d'elle même le rouge qui s'écoule de mon être. Je frissonne à l'aveugle et je cherche des yeux l'horizon réparateur. Au bord de l'eau, la marée monte.

~~
Retrouvés derrière des feuilles de latin.
Sinon j'ai passé une excellente année de khâgne.
 

 

Lundi 9 juillet 2012 à 11:36

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/Utilise/53263210150185648364949325295626n.jpg
J'ajouterais le bruissement de la lune, quelque chose dans ce genre. La trace subtile, soudaine et délicate de l'astre sur la peau nue, grâce à l'ouverture oubliée d'une fenêtre sur la nuit ? 
Peut être.
Serait-ce simplement pour signifier la nuit ?
Je ne sais pas.
Il s'agirait alors de faire entrevoir le sursaut des sons à l'intérieur de l'expression, l'abrupte arrivée du b, tout de suite fondu dans ces deux "s" entrelacés qui coulent coulent jusqu'à la fin du mot, et préparent l'arrivée du "u", qui rayonnent, rayonnent.
Et cela sera un peu comme ta peau, quand tu respires auprès de moi,
Et ces baisers endormis.
Qui chantent, et sonnent soudain, inattendus mais doux, comme ce centre de la lune, ce son, encore en hauteur (car l'oreille s'est déjà envolée avec le "l") et qui brille, oui, avec douceur.
Alors j'ajouterais encore des petites musiques basses, les murmures de ta bouche, le bruit à peine perçu des draps, les crissements du dehors, les frôlements de nos peaux.

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