Mardi 28 octobre 2008 à 14:10

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Mardi 28 octobre 2008 à 1:58

Je n'ai pas le temps, pas l'envie de mettre à jour mon habillage à la nouvelle mode V3. C'est juste impressionnant de voir à quel point mon blog m'a manqué. J'ai envie de voir tout les jours ce qu'il devient. J'ai envie de raconter ma vie. J'ai envie de raconter de la merde.
Pour ce qui est de la nouvelle version... Il est bien sûr toujours étrange d'être confrontée à ce genre de changement mais, outre les problèmes dus à la mise en place de la version, cette dernière ne m'a pas l'air mal ... Elle m'a l'air plus complète et peut être même plus simple que la précédente. Il va juste falloir d'y habituer.

Sinon, eh bien ... J'ai beaucoup de choses à dire, beaucoup de choses se passent, beaucoup de choses défilent. Dans ma tête, dans les faits. Le temps passe et les choses, les gens se croisent. Chaque jour est la contradiction du précédent. Chaque heure l'antithèse de la suivante. Mon humeur change, portée par mes sentiments, portée par mes rencontres, mes amis. Je laisse les choses vivre car je sais que même quand je tente de mettre de l'ordre tout cela, j'échoue lamentablement. Sinon, dans cette période de flottement ... Je me rends vraiment compte que j'ai des gens sur qui compter, avec qui parler. De ce qui me traverse l'esprit, de parler de tout ce que j'ai honte ... De parler dece qui se cogne en moi depuis quelques semaines ... Pas tout, bien sur, je suis trop pudique, mais, la plupart, l'essentiel, le noyau. Ce qui va moins bien mais aussi ce qui va bien ...( Tout est toujours étroitement lié). Cela me fait plaisir de pouvoir aussi me reposer sur les autres... Il y a toujours cette partie en moi qui me le reproche, au non de la peur de l'égoïsme, au nom de l'indépendance mais, quand même, j'y arrive plus. Les premiers pas sont les plus durs. Avouer ce qui me fait honte. Le reste coule. Je me rappelle de vendredi, où j'ai commencé à parler à Camille de tout ce que je pouvais ressentir ...  les mots appelaient les mots, les confidences les confidences ... Jusqu'à glisser presque dans une hystérie ... agréable je l'avoue. A prendre son oreiller dans les bras, à sourire, à sauter, danser, rire .... Non pas que je ne me sois jamais confié à quelqu'un, loin, très loin de là ... Mais cela faisait longtemps que je n'avais pas eu quelque chose d'aussi personnel, qui se révelait être pour moi embarrassante, à avouer, quelque chose que je n'assumais pas, dont j'avais du mal à parler. Cette chose j'en ai parlé qu'à une poignée de personnes. Les filles qui me connaissent le plus, les plus extérieures au problème ... Celles qui ne pouvait mettre aucune image sur ce que je disais. Cela était rassurant, me protégeait d'une proximité que je redoutais, me donnait l'impression de contrôler encore un peu quelque chose.  Et c'était intéressant de voir que ... chacune avait sa réaction, sa façon de voir les choses ... Selon leur propre histoire, leur propre sensibilité, leur propre façon de fonctionner. Je savais qu'avec chacune, je n'aurais pas la même réponse, mais que je considérais chaque conseil avec la même valeur. Je ne suis pas encore prête pour parler du "problème" en question, si tant est que cela est un problème, c'est trop tôt. Je reste encore ... toute retournée, toute perdue avec tout cela. Il faut attendre.

C'est juste que je suis vraiment trop perdue. Je ne maîtrise rien. Plus rien. Cela ne me convient pas (du tout). J'ai horreur de perdre tout contrôle. Mais, il est évident que je n'ai pas trop le choix. Les choses vont. Les choses filent. Je n'ai plus aucun repère, j'ai des fois juste l'impression d'avoir perdu toute notion d'équilibre pour ce qui est de moi-même. Mes humeurs fluctuent autant que mes émotions. Et je peux passer du bonheur transit à la déception en quelques secondes. Bien sûr, ces humeurs lunatiques m'exaspèrent. Je réagis comme une enfant. Et pourtant ... Je lutte de tout mon cœur, de toute mon âme pour garder mes principes. Ne pas me plaindre, voir le bon côté des choses. Mais, des fois, tout est balayé par l'impulsivité de mon humeur. J'ai l'impression d'être une affreuse égoïste et ce n'est pas la taille de cet article que me dira contraire. J'ai peut d'assommer les gens avec ma vie sans importance. Avec mes états d'âme tout simplement idiots.

Enfin ... Il ne m'arrive rien de grave. Je ne suis pas malheureuse. Juste bizarre. Même à la fameuse question d'MSN "Ca va ?", je ne saurais que répondre pour être la plus sincère possible. Je ne suis pas triste mais, en même temps, je ne peux pas vraiment dire que je suis heureuse. C'est tellement le bazar intérieur que je pourrais donner une impression globale. Au moment même où j'écris, je dirais "oui", mais c'est aussi par ce que cela me fait du bien d'écrire (après tout ce temps ! *rires*). Mais je sais que si je m'arrêtes trop pour réfléchir, il pourrait remonter à la surface un goût de réalité que me ferait sortir de la torpeur que me procure l'écriture. Donc, je ne sais pas comment je "vais". Etrange. Il subsiste juste mon optimiste qui me pousse à dire "oui", ne serais-ce que par principe.

Ah, tout cela me fait sourire... Ces lignes et ces lignes qui ne disent rien mais qui me libèrent. Des fois, j'ai juste l'impression d'être limitée, pour ce qui est de l'expression et d'écrire de nouveau ici, cela a son côté rassurant. Ce que j'écris est sans intérêt, mais, en même temps, vous allez finir par être habitué ! Je dis que je suis limitée au niveau de l'expression par ce que ... Déjà, je culpabilise dès que je raconte ma vie à quelqu'un mais aussi par ce que ... Je n'arrive plus à pleurer. c'est stupide ce que je dis. Mais, c'est quelque chose que je traîne depuis un bout de temps. Je ne sais à quand remonte la dernière fois où j'ai pleuré... Pas la dernière fois où j'ai eu envie mais la dernière fois où, vraiment, j'ai vraiment éclaté en sanglots. Des fois, je sentais mes larmes au bord des yeux, je les sentais prêtes à venir. Pire, je savais que j'en avais besoin. Mais, non, je ne pouvais pas, je restais bloquée. C'est étrange. Frustrant. Des fois, j'ai vu envie de me lâcher. De faire une bonne crise de larmes, d'un coup, et on en parle plus. Mais je ne peux pas, je ne peux plus. Je suis obligée de crier, de faire autre chose, ou des fois juste de rester mal. Je n'y arrive plus. Au début, je trouvais presque cela amusant, enfin ... disons que cela ne me dérangeait pas plusque ça. Maintenant, je n'en peux plus. Je reste coincée. Emprisonnée dans tout mes débris intérieurs. J'ai peur des fois, peur de ne plus réussir, jamais, à faire le vide en moi. Peur de ne plus pouvoir vraiment lâcher prise (car, pleurer c'est aussi ça). Mais pourquoi cette situation ? Par ce que je me suis retenue trop longtemps ? Par ce que, inconsciemment, je ne m'autorise plus à lâcher prise ? Par ce qu'il faut que je trouve un autre moyen de me libérer ? Mais quoi ? j'ai déjà essayé de crier, mais j'y arrive moins, cela me fait peur. J'essaye d'écrire mais cela implique trop de réflexions annexes. J'ai essayé de parler mais je culpabilise. J'ai essayé de chanter mais je n'exprime pas les même choses. Je n'ai plus la simplicité, l'abandon que procure le simple fait de pleurer. Tout cela est trop réfléchit ... Tout cela est trop différent. Ce n'est pas que j'ai envie 'dêtre malheureuse et pleurer, mais je pense que cela peut faire du bien et rpeut permettre de régler des choses simplement. En ce moment, je me sens juste ... emprisonnée. Et cela dure depuis des mois.

J'écris j'écris.
Je perds toute notion de dignité, presque. J'ai l'air minable. je suis minable. Ce genre de pensées me hantent en ce moment. Quand viendra le temps où je serrais assez mature pour m'accepter ? Je ne sais pas. Je relirais tout cela plus tard. Quand le temps et l'humeur seront au rendez vous ... Juste, si quelqu'un lit jusqu'ici. Je tenais juste à le remercier. Voilà.

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Samedi 18 octobre 2008 à 20:00

J'ai passée une très bonne semaine. Les corres anglais. Les sorties. Les cours. C'était chouette. Tout simplement. Simplicité du bonheur. Simplicité de la vie. Je suis juste ,extrêmement fatiguée. Comme jamais je n'ai été fatiguée. J'ai toujours poussé mon corps à ses limites... Cependant, je ne les avait jamais atteinte.C'est chose faite. Fatiguée, à ne plus pouvoir bouger, un corps qui ne répond plus, un esprit qui se brouille. Mais je ne regrette rien, vraiment rien. Je ferais plus attention la prochaine fois.  bref, je n'aime toujours pas plus les fins. Le départ, c'était triste. Maintenant, on regarde vers mars, où cela sera à notre tour de débarquer ! Je suis pressée. Pressée d'y aller, de parler anglais, d'être en "vacances". Mais, concentrons nous sur le présent.

J'ai toujours du mal, à me concentrer sur le présent. J'ai tendance à passer mon temps à rêver. J'aime écouter de la musique en pensant à lui, à la vie, m'imaginer des choses et d'autres. Et recommencer. Encore encore encore. Je n'ai même plus envie de lutter contre ça, je vais juste essayer de conjuguer cela avec la réalité, ma réalité. Allez, on y croit.

Je jette un coup d'œil par la fenêtre, le soleil s'est couché mais il reste encore un dégradé dans le bleu de la nuit. C'est beau, tellement beau. La nuit est belle. Je passe des heures à la regarder. J'aimerais  tellement pouvoir lire les constellations. Connaître leur histoire. Comprendre le ciel. Ça fait cliché. Je m'en fous. L'immensité du ciel me fait peur, m'impressionne, elle me fait pensé au monde. C'est comme un miroir.

Restons dans le cliché jusqu'à la fin. Je suis bourrée d'image romantiques en ce moment. Mais c'est de sa faute. *sourires*



Quand même, de temps en temps, j'aimerais écrire des trucs intelligents. Mais je ne sais sur quoi écrire Je ne suis surement, tout simplement pas faite pour ca, ou alors, ce n'est pas l'endroit ... Je ne sais pas. J'aime bien raconter ma vie ici. Je ne fais que raconter des bouts, des instants, des images, c'est un album photo. Pathétique ... mais là. Pathétique mais ... presque indispensable ... A sa manière.

 

Vendredi 17 octobre 2008 à 20:31


Les Belles Lettres

 

Mercredi 8 octobre 2008 à 15:36

        "  Tu vois, j'ai l'impression que ça recommence, comme avec *. Toujours le même problème. Fascination. Admiration. Mais, cette fois, il y a en plus, quelque chose de ... plus physique je dirais. Quand j'étais à côté de lui une fois, j'avais réellement envie de le toucher, qu'il m'effleure. Une main, un coude. Quand, il m'a tapé le pied avec le sien. Ça m'a fait bizarre. Trop court. Mais, je sais pas, j'étais contente. C'est stupide mais, j'ai réellement envie de le frôler encore, encore, encore. Comme une envie irrépressible quand je suis près de lui. Qu'il me regarde aussi. Enfin ça, c'est plus compliqué, j'ai peur qu'il se moque. J'ai peur qu'il lise dans mes yeux à quel point je l'admire. Mais, même si c'est moins compliqué qu'avec *, c'est toujours aussi complètement impossible. Je ne peux pas encore te dire pourquoi. J'ai honte aussi un peu. Je n'ai jamais réussis à en parler l'année dernière.  Juste un article. Une fois. C'est tout, pas plus, à personne. Mais c'était moins fort.  Tu sais, je ne peux pas parler d'amour, je ne pense pas là non plus. Mais si, je sais que c'est le mot que tu avais au coin des lèvres. Ce n'est pas ça, je ne pense pas, où pas au sens où tu l'entends. Mais ça, tu comprendrais si tu savais tout ... Ce que je ne peux concevoir. Excuse moi. "

          Sinon, eh bien. Ça va, ça vient. un peu comme tout. Je suis heureuse je pense. Juste quand je lis mes articles, après je me sens honteuse. La honte. je découvre peu à peu ce sentiment. Je ne le connaissais pas ou très peu. Mais maintenant, je le côtoie souvent ... Honte. J'ai honte, honte de tout ce que je fais, tout ce que je suis. Je fais les choses. Je les regrette. A tort ou à raison ... Je ne sais pas. Je ne suis pas un spectacle. Je ne sais pas vraiment quoi faire. Arrêter de parler. Je pense. Réfléchir avant d'agir. Mais ce n'est pas lui, que l'on pourrait appeler #, pour changer de *, qui va arranger les choses. Quand il est là, je suis encore plus impulsive ... Même des fois, en cour, je le suis trop. Assumer ou arrêter.

J'aviserais.

          Et puis, hier je me suis évanouie. En cour. Comme ça, sans raisons. Un instant. Juste un instant. Perdre quelques secondes de sa vie. J'ai eu peur. Je ne sais pas très bien pourquoi, s'évanouir, c'est assez courant. Moi, c'était la première fois. Je me suis relevée, tout tremblante. Je veux juste que ca ne m'arrive plus.

          J'aime bien le cour que prend ma vie en ce moment. Sourire. Vivre. Découvrir. Il faudrait juste que j'arrive à perdre moins de temps sur l'ordinateur et je serais définitevement satisfaite. Je sais j'en demande beaucoup. Mais je contente. Il fait beau. Juste que je suis fatiguée aussi. "Julie, reprend toi, dors un peu." Je sais. Minute papillon.

Il y a des dizaines de cocinelles qur ma fenêtre, c'est beau


Samedi 4 octobre 2008 à 15:45


Je suis énervée, déçue, triste.

                  Je suis désespérément stupide. C'est vrai. Le problème quand je dis ce genre de choses c'est que j'ai peur que les gens prennent ça pour de la fausse modestie, ou je ne sais quoi et qu'ils se sentent obligés de dire le contraire. Ce n'est pas ce que je recherche. Je ne me prends pas au sérieux et, cela, depuis un bout de temps déjà. Je suis passée maître dans l'autodérision, et de là est venue l'auto moquerie, l'auto flagellation … C'est presque devenu un réflexe. Au début, c'est comme si je me forçais, maintenant, je ne peux plus m'en empêcher. J'en suis rendue à  être complètement perdue quand on me fait un compliment. C'est étrange … Bref, Je sais que je ne suis pas quelqu'un d'intéressant, intelligent ou même beau. Mais ce n'est pas grave, je veux dire, cela ne m'a jamais ,et ne m'empêchera jamais, de vivre. Je sais que je réussirais à me débrouiller, même sans tout cela. Par forcément aussi bien que j'aimerais. Mais, je m'en sortirais, je construirais une vie banale mais qui me conviendra, je l'espère. Je rangerais au placard mes fantaisies adolescentes et je vivrais heureuse, ça aussi je l'espère. Mais hier, j'ai vraiment passé une mauvaise journée. Particulièrement un cour de théâtre horrible. J'ai changé de prof et, celui avec qui j'étais avant a été lui dire  ce con, que j‘avais du talent. Mais moi, je me suis littéralement rétamée … J'ai été nulle, complètement nulle dans tout les exercices. Cela m'a tué. J'ai foutu en l'air ma première impression. Cela a pris des proportions incroyables, je ne sais pas pourquoi. Quand je suis sortie, j'avais l'esprit tiraillé entre de la déception, de la tristesse mais, surtout de la colère. Juste envie de crier. J'avais juste envie de crier. Je ne pouvais pas, trop de monde. Pour rentrer j'ai dû attendu mon bus dans le froid. Sur le chemin, j'avais la musique à fond, les larmes allant et venant, de plus en plus de ressentait ce besoin de chanter, d'abord un murmure et puis, je ne pouvais réfréner ce que j'avais en moi. Je chantais de plus en plus fort. Je suis arrivée à la maison. J'ai couru dans le jardin  et j'ai crié … comme, je crois, jamais je ne l'avais fait… Les mains sur mes oreilles, Le corps en avant, recroquevillé, un peu comme si je vomissais. J'ai hurlé deux fois. Ces cris me faisaient presque peurs … tellement ils étaient forts, puissants, aigus, longs. J'avais mal à la gorge. Et puis, j'ai poussé la porte d'entrée. Je voulais juste me coucher, passer à autre chose. Mais je ne pouvais pas, tout prenait des proportions folles, je voyais l'image de cet échec tout le temps. Partout. Juste pour me marteler l'esprit. Je n'arrivais même pas à pleureur… juste à sortir de ridicules gémissements. Tout restait coincé, je me bridais moi même, je ne sais comment….

 

A force, j'ai dû m'endormir.

 
 

 Mais, au matin, la blessure était toujours là, apaisée par cette nuit, mais toujours présente. J'avais juste besoin de sortir. Mais, je n'ai pas pu, pas assez d'argent pour tenter d'aller en ville. Et … pas d'amis disponible. Je me suis juste sentie  … totalement seule. Personne était là. Personne. Ou alors, ils ne comprenaient pas. Cela dit, je ne leur en veux pas. Je ne sais même pas si je voulais que les gens comprennent. Je sais bien que moi même je ne comprends pas tout. Toute cette histoire ça me fait encore très mal. J'ai essayé de me changer les idées … J'ai pris un bon bain, j'ai grignoté des cochonneries …  J'ai perdu ma journée. Je ne sais pas vraiment quoi faire à part … attendre.


Ce qui me sidère, c'est quand je vois le point de départ de tout ce cirque. C'est totalement ridicule.



 

 

Mercredi 1er octobre 2008 à 0:04


On m'a reparlé de *. * me manque je crois.
Oh, non ....
 (je ne parle pas de Guillaume ... )
 

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