Je regarde l’enfance
Des déceptions, et des marées,
Je regarde l’enfance,
Des oubliés, des disparus.
Je regarde l’enfance,
De ce ceux qui ne sont jamais nés.
Et dans cet espace, qui regarde vers le cœur,
Il y l’épaisseur du temps,
Et des poussières abandonnées,
Les linges bigarrés, et les entrevues suspendues,
Quelque chose d’intimement rangé,
Et de profondément clair.
J’aurais chanté ce refrain sans même
Bouger la bouche d’un souffle,
Avec la légèreté des vagues,
Et la mélancolie de l’aube.
Et puis, rouler le long des tempes,
Les caresses du jour,
Les informulés,
La chanson tranquille
De l’heure qui avance.