Un souffle plus froid que l’absolu en grève.
Tu es encore si doux
Jeudi 1er novembre 2012 à 18:20
[Texte retrouvé au fond des tiroirs, d'il y a long-temps]
Fortement assagie, la crème des intuitions plaquée à même le souffre, au cœur même du souvenir, dans les instants qui veillent. Il y a un sourire qui ne se détermine pas. Je scructe les certitudes qui pourrissent au fond de ma gorge. Dans le jour si sale qui avala la ville entière, dans l’air encrassé des contenus crachés, la nuit n’est désirable que comme oubli, parfois. Mon corps est envahi d’un monde qui ne le connait plus. Mon corps accueille un autre avec plaisir. Je franchirai la limite de ma peau en débordant de l’intérieur vers l’altérité ouverte. Je coule déjà au cœur du monde qui s’étouffe toujours. Au centre des lignes qui se succèdent, se superposent et se recoupent, il y a une sorte de continuité ravalée. Une montagne décapitée qui se glisse, par miettes, dans le creux des lettres.
Murmures
Par Mardi 13 novembre 2012 à 19:34
le Un beau texte, tout en symbolique, ce qui fait que je ne l'ai pas interprété comme Macmouth. Surtout avec Internet, qui nous lance des appels de partout, le monde entier nous transperce, et nous aliène en quelque sorte, en nous arrachant sans cesse à notre intériorité. Ce qui peut un bien, ou perte de nous-même.
Merci de ce que tu me dis sur ton com de la lutte pour l'aéroport de Nantes. J'avais lu les pages d'un blog consacré à ce sujet : drôle d'histoire en effet !
Merci de ce que tu me dis sur ton com de la lutte pour l'aéroport de Nantes. J'avais lu les pages d'un blog consacré à ce sujet : drôle d'histoire en effet !
Chuchoter à l'oreille
La discussion continue ailleurs...
Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://imparfaiite.cowblog.fr/trackback/3214185
<< Présent
Longtemps ou pas, tes écrits sont toujours très forts et très vibrants, c'est tellement agréable de lire de tels mots !
Merci pour ton commentaire de lundi (la robe est de ma maman :D), il m'a fait plaisir :)