Dimanche 15 juillet 2012 à 17:07

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Une tranche de vie dans un absolu qui se pénètre. Mon sol est d'autant plus souple que l'alter est grande. Dans une tension si belle qu'elle s'apprête à faillir, le seuil constitué de nos instants lourds d'ardeurs. Mon corps est presque parti le long d'un simple combat, quand la nuit perlait au sein du foyer. J'agis imprévisiblement avec la force d'une tentative. La peur revenue dans un chemin braisé/biaisé par le soleil.

Pesanteur d'accalmie, sur le  fil d'un jour trop clair, d'une nuit trop pâme. Le regard jeté à l'aventure d'une absence sans pareille et aux abords enfin d'une lutte sans merci; j'attends dans un abri la rencontre éprouvée. Le cercle infini des parades s'envole.

Goutte le poison qui perle au corps de mon âme, viens jouer la mort, encore, dans la valse de la déchéance. Et jouit, pour pleurer à nouveau dans un indicible espace et dans la raison soudaine qu'offre l'agonie.

Je frisonne tendrement les yeux perlés de peur, comme si les intensités vécues les avaient trop ouverts, ou trop fermés, sous le signe de l'extase. Transformée à même le corps, nue, à nouveau et livrée à l'émotion. Quand reviendrons les clairs obscurs d'un chant qui savait porter ? J'ai froid et mes mains longent d'elle même le rouge qui s'écoule de mon être. Je frissonne à l'aveugle et je cherche des yeux l'horizon réparateur. Au bord de l'eau, la marée monte.

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Retrouvés derrière des feuilles de latin.
Sinon j'ai passé une excellente année de khâgne.
 

 
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