Au loin, les arbres sont alignés à l'infini, couronnés de lumières vides
La rue est immense et courre à l'horizon, dans un désert glacé.
J'erre dans des cimetières urbains à la recherche d'un souffle.
Elle marche dans la brume, ce sont des grains de pluie qui viennent couvrir son visage. La chaleur diffuse des grandes vitres blanches vient s’immiscer à ses pieds. Fuyant l’eau qui se glisse au fond d’elle, elle cherche un abri, où le vent ne l’attend pas. Tout d’un coup agressée par cette fine mais insistance présence, elle cherche l’immunité. D’un coup si fragile et exposée, je me mets à courir sans comprendre. Le souffle à l’intérieur de sa gorge se fait humide et son visage se perle. La foule s’éparpille et se dissimule dans les entrées cachées aux bords des rues. La foule s’enfuit du monde et son visage se trouble. Elle ralentit alors, pressée par sa propre respiration. Là foule s’étiole, et je suis là.
je reste parfois sans "voix" face à certain de tes textes, on a envie de te dire ce qu'on ressent mais tes mots à toi suffisent au nôtres : tu as tout dis et mieux que quiconque.
C'est un peu le cas pour celui-là.