La fumée de la rue respirée dans la bouche, le soleil dans les doigts, arrachée à l'extrême. J'involve des sentiments qui glissent, le long de la peau, crispés comme une étoile, nus dans un soupir, heureux. J'enveloppe tes bras sur les sortilèges à l'amande, quelque chose de trop. Les yeux se ferment à la nuit dehors, le monumental abrite l'instant. Calfeutrés dans l'infiniment grandiose, à l'abri dans l'intimement simple, cris. Respirations. Respire. Est-ce rire ? Eclater dans la minute alanguie, le seconde flanante, le temps prend son temps et s'étire sur son soleil de nuit, quelque chose de trop. Brisure d'acharnement, le ciel brule encore. Le bonheur en plein les veines. Le dejeuner sur l'herbe de la lune éveillée, l'olympia ravissante d'une roxane envolée.
Je suis heureuse.