Vendredi 30 juillet 2010 à 23:29

Hymne entrecoupé d'étoiles. Tu vis. Le violon se brise sur le cou travaillé à supporter les blessures. Il y a un murmure de fond. Le plongeon insensible de l'envie vers l'idée. Ce sont des rêves, des images cataloguées dans l'infini du flou, j'aspire. Le tulle entre tes dents. Témoignage de satisfaction ou envie de tuer ? La signification que tout cela est dangereux. Peut être. L'Eglise résonne encore de tes pas peints sur la toile blanche, envahie de toi. J'ai toujours les yeux bandés dans ce gouffre de pierre. La lune creuse son sillon de lumière et glisse le long des murs. Je marche. Je marche. Plus vite encore. Je sens quelque chose sous mes pieds. La couleur de ma robe a changée, elle est blanche, toujours longue. Et toi. Toujours. C'est une intensité qui résonne et le temps presse. Les souvenirs sont bannis pour l'instant, l'instant de changer. Je vois à travers le tissu. La nécessité de danser. Le cou cambré vers l'avant. C'est un battement craqué au vent, le seul son dans le silence ce sont mes pieds qui sautent. Sans pouvoir partir. Ce sont mes jambes qui tournent encore. Et ta voix qui se perd. Comme avant. Un battement craqué du cou encore. Je suis fatiguée. Il me manque. Toi aussi. Mais je ne veux plus t'écouter. Toi qui ne parle jamais. Mais il s'agit de ne plus me susurrer ton regard au coin de la bouche, ne plus me murmurer ta respiration, et ton odeur. Et j'eventrerai ton silence la tête haute. Même si je perds le sang. Il suffit de se battre. Et toi tu t'en fous.
Ces images. Tes dents sur ma robe.
Et toi tu t'en fous.
Tes messages. Le temps sur ta peau.
Et moi je m'en fous.
Ton absolu tricoté en vacillant, la manière de nous lire.
Et le monde s'en fou.
Le temps qui nous dit d'attendre. Le risque qui nous presse toujours plus. "J'espère qu'on gardera contact"
FUIS ! TU L'AS TOUJOURS FAIT CA DEVRAIT PAS ETRE COMPLIQUE
(Non, Toi. Cesse. C'est toi qui regardait la mer. C'est toi qui a plongé seule dans l'océan. Peut être que je me suis toujours trompée. Il a le silence. J'ai toujours dit que je m'étais trompée. J'ai senti. J'ai senti le vent trop fort alors j'ai cru que c'était la mer qui glissait un peu plus loin pour venir me caresser la peau. Cesse. La vérité est peut être plus loin. Quand elle aura cessée d'être nécessaire. Et si c'est elle qui rend l'impossible réel. Vis. )

Fleurie dans ma main, une bouche de jardin,
Pétillante et usée dans la splendeur d'un amour, qui ne se dit pas
Mais dont l'absence la présence sublime tout les jours chaque morceau de temps, un peu
Il y a une finitude dans la paume, quelque chose qui a peur
C'est une goutte de soleil entrevue par le temps.
Au bord du rivage, c'est à l'écume que je parle.
Glissée dans la folie d'un soir et qui toujours attends.
Le simple instant.
Contre l'église terrorisée, la mer assassine
Il y a l'instant glissé dans l'amour médecine.

(un jour, oui, je ferrai un article autrement que sur un coup de tête, je le relirai avant de placarder mon bouquet de non sens porté, écrit à l'aveuglette sur une musique, qui tourne avant d'avoir commencé, pas compréhensible, pas discible. Un jour,mais pas pour cet article.)

L'image insensible d'un tissu qu'il faudrait comprendre. Et qui vrille, change et parle.
Et l'ivresse.
Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Chuchoter à l'oreille









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://imparfaiite.cowblog.fr/trackback/3024245

 

<< Présent | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Passé >>

Créer un podcast