J'ai l'impression que tout recommence mais je ne veux pas. Pas encore, pas encore. Je supplie à mon coeur de se calmer, comme on calmerait un enfant. Et le couteau s'enfonce. Toutes les images passent.
Quelle est cette tristesse qui me serre ?
Je me souviens, je me rapelle la joie, pourtant. Hier. Déjà hier. Et tout s'est evaporé. Le corps marque pourtant mais tout est si différent. Les minutes se consument, j'apprends à consumer mon passé, peut être trop bien. Puisque, à chaque fois, il faut recommencer ?
Oui, cette joie, phénoménale, surprise et dévastatrice. Croiser SON chemin. Une rue, bondée. Panique. L'éviter ? Je n'ai pas pu. Je n'ai pas pu. Toujours aussi bête, la main dans les cheveux les yeux qui viennent fixer son visage, le sourire béat, baragouiner des idioties. On discute un peu. Et lui : "Je suis en train de te répondre". Il s'en va. Et le coeur qui s'emballe et mes mains tremblent. Les mots qui fuient dès que j'ouvre la bouche. CHOC. Et puis c'est le bonheur fou, c'est l'hystérie. Une envie de danser et d'hurler dans cette rue avec cette trace de ses sourires. Rire nerveusement. Il était si ... beau. Je ferme les yeux pour me souvenir de sa voix. J'avais oublié à quel point elle me faisait du bien. La joie, sans arriver à l'empêcher. Même si elle signifie que tout mes efforts durement acquis pendant ces vacances venaient de se fracasser par terre, comme cela. C'était hier. Mais déjà, la nuit tombait et je ressentais ce que j'avais cru être du pessimisme. " Tu l'..... encore, trop fort". Une lassitude incommensurable. Se parler et se dire que tout cela n'a pas une signification telle, pas à ce point. Les souvenirs m'emmènent à samedi, où devant la glace, la langue déliée grâce à l'alcool je me regardais. "Pourquoi tu te mens ? Qu'est ce que tu crois ?." Bien sur, je pense toujours à lui, bien sur, souvent. Mais, différent. Je croyais. Apaisée je croyais. Et peut être même que je le crois. Je ne sais plus. J'ai l'impression de me revoir des mois en arrière, deux mois en arrière. Maintenant, ce n'est plus la joie. C'est la douleur. Inexplicable. Mélée a ce bonheur sous jacent sensible. Il m'a répondu. Je ne sais pas quoi penser. Ces vacances m'ont perdues. Je n'arrivais plus à penser, incapable d'écrire. Et c'est toujours le cas. J'ai envie de me dire que je m'en fous, comme je l'ai fait pendant ces deux mois. Mais, bloquée chez moi, le mail ouvert dans un onglet que je ne cesse d'aller voir, je ne veux plus de ce substitut qu'est le rêve ou la fuite. Je serai tentée d'appeler quelqu'un, écrire à quelqu'un. Mais, je ne sais juste pas du tout ce que je veux dire, tout est mélé depuis deux mois et tout s'entrechoque. Je serai sans mots. Je m'énerverai. Perdue. par ce qu'on ne comprendra pas mieux ce que je n'arrive pas à démeler. Oui, c'est un noeud, que j'ai ignoré. La seule personne à qui je voudrais écrire, parler c'est la derniière à qui je devrais le faire. Par ce que ce truc me fait croire qu'il pourrait comprendre, beaucoup de choses. Il y a des choses qui m'accablent. Je ne veux pas revivre une telle année. Je veux me révolter, contre moi cette fois. Je ne veux pas revivre cela alors que je sens les choses s'installer, comme une maladie. Malade, je suis malade. Désoeuvrée. Comme toujours, quand je suis chez moi, en ce moment. La culpabilité aussi, de passer ma vie à fuir à rêver et à lire des conneries sur internet. Je devrai lire des livres, regarder des films intelligents, appeler quelqu'un, réviser avant la rentrée. Mais, dès que je suis chez moi toute énergie me fuit. Je me consolais en me disant qu'au moins, j'étais en train de me libérer d'un poid, réel. Que, même si je ne faisais rien d'utile, voir le contraire, au moins, je ne pensais pas à lui ces moments là et qu'à la rentrée mais si ce ne serait certainement pas finit, ca n'aurait rien à voir. Je suis déçue un peu. Et en voyant ce ramassis d'article qui s'allonge, j'ai envie de tout supprimer, soupirer et de voir que c'est encore lui qui me fait écrire tout cela. J'ai un semblant de sourire quand je vois cependant que cela n'éveille pas, comme avant, une réelle haine contre moi. Là, c'est une lassitude, c'est plus doux, moins violent, mais ca fait mal, quand même. Oui
Quelle est cette tristesse qui me serre ?
Je me souviens, je me rapelle la joie, pourtant. Hier. Déjà hier. Et tout s'est evaporé. Le corps marque pourtant mais tout est si différent. Les minutes se consument, j'apprends à consumer mon passé, peut être trop bien. Puisque, à chaque fois, il faut recommencer ?
Oui, cette joie, phénoménale, surprise et dévastatrice. Croiser SON chemin. Une rue, bondée. Panique. L'éviter ? Je n'ai pas pu. Je n'ai pas pu. Toujours aussi bête, la main dans les cheveux les yeux qui viennent fixer son visage, le sourire béat, baragouiner des idioties. On discute un peu. Et lui : "Je suis en train de te répondre". Il s'en va. Et le coeur qui s'emballe et mes mains tremblent. Les mots qui fuient dès que j'ouvre la bouche. CHOC. Et puis c'est le bonheur fou, c'est l'hystérie. Une envie de danser et d'hurler dans cette rue avec cette trace de ses sourires. Rire nerveusement. Il était si ... beau. Je ferme les yeux pour me souvenir de sa voix. J'avais oublié à quel point elle me faisait du bien. La joie, sans arriver à l'empêcher. Même si elle signifie que tout mes efforts durement acquis pendant ces vacances venaient de se fracasser par terre, comme cela. C'était hier. Mais déjà, la nuit tombait et je ressentais ce que j'avais cru être du pessimisme. " Tu l'..... encore, trop fort". Une lassitude incommensurable. Se parler et se dire que tout cela n'a pas une signification telle, pas à ce point. Les souvenirs m'emmènent à samedi, où devant la glace, la langue déliée grâce à l'alcool je me regardais. "Pourquoi tu te mens ? Qu'est ce que tu crois ?." Bien sur, je pense toujours à lui, bien sur, souvent. Mais, différent. Je croyais. Apaisée je croyais. Et peut être même que je le crois. Je ne sais plus. J'ai l'impression de me revoir des mois en arrière, deux mois en arrière. Maintenant, ce n'est plus la joie. C'est la douleur. Inexplicable. Mélée a ce bonheur sous jacent sensible. Il m'a répondu. Je ne sais pas quoi penser. Ces vacances m'ont perdues. Je n'arrivais plus à penser, incapable d'écrire. Et c'est toujours le cas. J'ai envie de me dire que je m'en fous, comme je l'ai fait pendant ces deux mois. Mais, bloquée chez moi, le mail ouvert dans un onglet que je ne cesse d'aller voir, je ne veux plus de ce substitut qu'est le rêve ou la fuite. Je serai tentée d'appeler quelqu'un, écrire à quelqu'un. Mais, je ne sais juste pas du tout ce que je veux dire, tout est mélé depuis deux mois et tout s'entrechoque. Je serai sans mots. Je m'énerverai. Perdue. par ce qu'on ne comprendra pas mieux ce que je n'arrive pas à démeler. Oui, c'est un noeud, que j'ai ignoré. La seule personne à qui je voudrais écrire, parler c'est la derniière à qui je devrais le faire. Par ce que ce truc me fait croire qu'il pourrait comprendre, beaucoup de choses. Il y a des choses qui m'accablent. Je ne veux pas revivre une telle année. Je veux me révolter, contre moi cette fois. Je ne veux pas revivre cela alors que je sens les choses s'installer, comme une maladie. Malade, je suis malade. Désoeuvrée. Comme toujours, quand je suis chez moi, en ce moment. La culpabilité aussi, de passer ma vie à fuir à rêver et à lire des conneries sur internet. Je devrai lire des livres, regarder des films intelligents, appeler quelqu'un, réviser avant la rentrée. Mais, dès que je suis chez moi toute énergie me fuit. Je me consolais en me disant qu'au moins, j'étais en train de me libérer d'un poid, réel. Que, même si je ne faisais rien d'utile, voir le contraire, au moins, je ne pensais pas à lui ces moments là et qu'à la rentrée mais si ce ne serait certainement pas finit, ca n'aurait rien à voir. Je suis déçue un peu. Et en voyant ce ramassis d'article qui s'allonge, j'ai envie de tout supprimer, soupirer et de voir que c'est encore lui qui me fait écrire tout cela. J'ai un semblant de sourire quand je vois cependant que cela n'éveille pas, comme avant, une réelle haine contre moi. Là, c'est une lassitude, c'est plus doux, moins violent, mais ca fait mal, quand même. Oui
Je relirai plus tard, ou pas.
J'effacerai, ou pas
Je verrai
Je verrai
Le vent souffle et s'engouffre par ma fenêtre ouverte.
Sauf que je ne l'ai pas revu, il m'a simplement donné des nouvelles. C'est assez déstabilisant, je dois l'avouer.
Je n'ai pas pu m'empêcher de le signaler à quelqu'un, au moins. C'était un gros coup dans la gueule, comme une énorme claque, et ça fait mal.
J'étais persuadée d'être apaisée, aussi, de ne plus avoir de rancœur contre lui (ou contre moi-même). Finalement, je suis juste frustrée. Et j'ai pas envie de le dire.
Je t'embrasse fort !