Mercredi 26 août 2009 à 15:37

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/Utilise/026-copie-1.jpgJ'ai l'impression que tout recommence mais je ne veux pas. Pas encore, pas encore. Je supplie à mon coeur de se calmer, comme on calmerait un enfant. Et le couteau s'enfonce. Toutes les images passent. 
Quelle est cette tristesse qui me serre ?
Je me souviens, je me rapelle la joie, pourtant. Hier. Déjà hier. Et tout s'est evaporé. Le corps marque pourtant mais tout est si différent. Les minutes se consument, j'apprends à consumer mon passé, peut être trop bien. Puisque, à chaque fois, il faut recommencer ? 
Oui, cette joie, phénoménale, surprise et dévastatrice. Croiser SON chemin. Une rue, bondée. Panique. L'éviter ? Je n'ai pas pu. Je n'ai pas pu. Toujours aussi bête, la main dans les cheveux les yeux qui viennent fixer son visage, le sourire béat, baragouiner des idioties. On discute un peu. Et lui : "Je suis en train de te répondre". Il s'en va. Et le coeur qui s'emballe et mes mains tremblent. Les mots qui fuient dès que j'ouvre la bouche. CHOC. Et puis c'est le bonheur fou, c'est l'hystérie. Une envie de danser et d'hurler dans cette rue avec cette trace de ses sourires. Rire nerveusement. Il était si ... beau. Je ferme les yeux pour me souvenir de sa voix. J'avais oublié à quel point elle me faisait du bien. La joie, sans arriver à l'empêcher. Même si elle signifie que tout mes efforts durement acquis pendant ces vacances venaient de se fracasser par terre, comme cela. C'était hier. Mais déjà, la nuit tombait et je ressentais ce que j'avais cru être du pessimisme. " Tu l'..... encore, trop fort". Une lassitude incommensurable. Se parler et se dire que tout cela n'a pas une signification telle, pas à ce point. Les souvenirs m'emmènent à samedi, où devant la glace, la langue déliée grâce à l'alcool je me regardais. "Pourquoi tu te mens ? Qu'est ce que tu crois ?." Bien sur, je pense toujours à lui, bien sur, souvent. Mais, différent. Je croyais. Apaisée je croyais. Et peut être même que je le crois. Je ne sais plus. J'ai l'impression de me revoir des mois en arrière, deux mois en arrière. Maintenant, ce n'est plus la joie. C'est la douleur. Inexplicable. Mélée a ce bonheur sous jacent sensible. Il m'a répondu. Je ne sais pas quoi penser. Ces vacances m'ont perdues. Je n'arrivais plus à penser, incapable d'écrire. Et c'est toujours le cas. J'ai envie de me dire que je m'en fous, comme je l'ai fait pendant ces deux mois. Mais, bloquée chez moi, le mail ouvert dans un onglet que je ne cesse d'aller voir, je ne veux plus de ce substitut qu'est le rêve ou la fuite. Je serai tentée d'appeler quelqu'un, écrire à quelqu'un. Mais, je ne sais juste pas du tout ce que je veux dire, tout est mélé depuis deux mois et tout s'entrechoque. Je serai sans mots. Je m'énerverai. Perdue. par ce qu'on ne comprendra pas mieux ce que je n'arrive pas à démeler. Oui, c'est un noeud, que j'ai ignoré. La seule personne à qui je voudrais écrire, parler c'est la derniière à qui je devrais le faire. Par ce que ce truc me fait croire qu'il pourrait comprendre, beaucoup de choses. Il y a des choses qui m'accablent. Je ne veux pas revivre une telle année. Je veux me révolter, contre moi cette fois. Je ne veux pas revivre cela alors que je sens les choses s'installer, comme une maladie. Malade, je suis malade. Désoeuvrée. Comme toujours, quand je suis chez moi, en ce moment. La culpabilité aussi, de passer ma vie à fuir à rêver et à lire des conneries sur internet. Je devrai lire des livres, regarder des films intelligents, appeler quelqu'un, réviser avant la rentrée. Mais, dès que je suis chez moi  toute énergie me fuit. Je me consolais en me disant qu'au moins, j'étais en train de me libérer d'un poid, réel. Que, même si je ne faisais rien d'utile, voir le contraire, au moins, je ne pensais pas à lui ces moments là et qu'à la rentrée mais si ce ne serait certainement pas finit, ca n'aurait rien à voir. Je suis déçue un peu. Et en voyant ce ramassis d'article qui s'allonge, j'ai envie de tout supprimer, soupirer et de voir que c'est encore lui qui me fait écrire tout cela. J'ai un semblant de sourire quand je vois cependant que cela n'éveille pas, comme avant, une réelle haine contre moi. Là, c'est une lassitude, c'est plus doux, moins violent, mais ca fait mal, quand même. Oui

Je relirai plus tard, ou pas.
J'effacerai, ou pas
Je verrai
Je verrai

Le vent souffle et s'engouffre par ma fenêtre ouverte.
Par Madness.of.Love le Mercredi 26 août 2009 à 18:46
J'ai l'impression de me lire.
Sauf que je ne l'ai pas revu, il m'a simplement donné des nouvelles. C'est assez déstabilisant, je dois l'avouer.
Je n'ai pas pu m'empêcher de le signaler à quelqu'un, au moins. C'était un gros coup dans la gueule, comme une énorme claque, et ça fait mal.
J'étais persuadée d'être apaisée, aussi, de ne plus avoir de rancœur contre lui (ou contre moi-même). Finalement, je suis juste frustrée. Et j'ai pas envie de le dire.

Je t'embrasse fort !
Par Madness.of.Love le Mercredi 26 août 2009 à 19:19
Merci de ton soutien. Je te renvoie la phrase : si tu as envie d'en parler plus que ce que tu as déjà dit, je suis là ! =D [Je te laisse au-dessus mon adresse MSN, c'est rare que je la donne !]

Pour l'instant, je pense que je vais essayer de me débarrasser du petit sentiment qui enserre le cœur en l'exposant sur ma page.

Je t'embrasse fooort ! Et n'hésite pas à entrer mon adresse ! =)
Par monochrome.dream le Mercredi 26 août 2009 à 19:24
Je comprends. Exactement ça, mot pour mot, douleur pour douleur, noeud pour noeud. Pour l'avoir vécu. Et s'il n'y a rien à dire qui puisse réellement te rattraper, ou en tout cas rien de prononçable, sache que je suis là quand même, si jamais ça te mange trop fort.
Des bisous... et des cagettes entières de courage et de force pour continuer à remonter la pente.
Par Madness.of.Love le Mercredi 26 août 2009 à 19:43
Boulet du jour : j'ai oublié d'ajouter mon adresse.
Par Memory le Dimanche 30 août 2009 à 13:44
C'est dur et beau à la fois cette souffrance là. Le bonheur mélé au malheur.. Je comprend, comme beaucoup.. Enfin... Personne ne peut vraiment comprendre, on ressens tous différemment ce genre de choses. Mais ces sentiments, on peut essayer de comprendre, et se puiser dans ce que nous même avons vécu, ou vivons.
Je te souhaite beaucoup de courage.
Ce commentaire ne te servira pas beaucoup, ou pas du tout je pense (d'autant plus qu'on ne se connait pas du tout..) mais je tenais à t'exprimer malgré qu'on ne se connaisse pas, mon soutien.
Par Ch0u.Fleur le Jeudi 3 septembre 2009 à 1:38
Je me reconnais dans tes mots.
MERCI.
Par Y.Nos.Extendemos le Lundi 19 mars 2012 à 17:41
c'est plus un Salut définitif à un Amour je crois. d'y.nos je ne pars jamais vraiment. je fais des pauses simplement. mais je suis ailleurs oui. =)
 

Chuchoter à l'oreille









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://imparfaiite.cowblog.fr/trackback/2895996

 

<< Présent | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Passé >>

Créer un podcast