Camille
Oh, la nuit. Charmeuse. Je t'en prie.
Terre des fumées dans la peau du souffle.
Ma folie abritée ne cessera donc de me plonger à terre ?
Oh, nuit. Défend-moi. Laisse moi l’oubli.
Je particule l’éternité offerte par ta Lune.
Pourtant, les larmes dans mes doigts
Ne sont des étoiles. Juste des lumières.
L’avenir ne t’appartient pas. Pourquoi est-il ici ?
La vérité n’existe pas, mais c’est tout comme.
Tu n’avais pas le droit de les faire entrer.
Oh, nuit … Je croyais.
Les ombres savent le nu.
La fumée imprègne la peu (peau), la fumée de la cheminée. Les braises. Blaise.
Les rêves nous donnent l'impression qu'un monde entier va nous échapper à vie
J’ai vu. Ce moment où nos routes se sépareront. J’ai pensé, avec la froideur de la réalité, les yeux enfin honnêtes. J’ai vu comment ce moment passerait comme les autres, dans ton indifférence et dans mon impuissance dérisoire. J’ai vu qu’il y aurait une fin, qu’elle ne serait pas heureuse. Que tu partirais à jamais. J’ai beau en hurler de pleurs. Je n'y arrive pas, physiquement, je crois que mon corps va lâcher, mentalement, je deviens totalement folle.
Peut-on étouffer d'amour ?
Les révélations de la vie m’entrainent vers une solitude que tous m’avaient promis. Je discute avec ma psy qui me promet des rencontres. Elle me promet un bonheur dans le futur. Je me vide avec mon présent. J’ai des millions d’analyses. Je n’ai pas de solutions. Il parait que c’est normal. Dites à une passionnée d’attendre, juste pour rire. Alors que je sais, que je sais qu'Il est l'un de ceux qui aurait le vécu et la complexité dont elle me parle. Malgré tout, malgré la tempête, je sais que je ne me suis pas trompé. C'est cela. Je sais que je ne me suis pas trompée.
Cette impression d’être folle. Quand on vous dit que la résonance, vous ne l’aurez pas, pas tout de suite. Moi et mon traumatisme, peut-être voit-on mieux certaines choses mais cela nous fait juste mesurer, notre propre folie.
La lucidité quand elle est instinctive, ne règle rien. On a beau savoir l’être humain condamné à une solitude, on cherche la compréhension parfaite. Pareil pour le bonheur, on le voudrait infini alors que cette éternité n’aurait pas de sens.
Cette impression d’être folle. Quand on vous dit que la résonance, vous ne l’aurez pas, pas tout de suite. Moi et mon traumatisme, peut-être voit-on mieux certaines choses mais cela nous fait juste mesurer, notre propre folie.
La lucidité quand elle est instinctive, ne règle rien. On a beau savoir l’être humain condamné à une solitude, on cherche la compréhension parfaite. Pareil pour le bonheur, on le voudrait infini alors que cette éternité n’aurait pas de sens.
(Un jour, je ferai un article sur Leprest)
Mais, la passionnée, son cœur brule toujours. Le feu, des fois, blesse à vif mais toujours, il éclaire et réchauffe les espoirs malmenés. Et il vit. Tant qu'il y aura l'air, le souffle dans ses poumons éclatés. La littérature, la musique, les gens qui marchent dans la rue, valsent dans sa tête. La passionnée se plaint mais ne lâchera jamais, question de principe. "Plaignez plutôt celui que n'a jamais étreint le chagrin"
J'adore ton habillage au fait =D