(J'enchaine les articles oui-c'est-ma-vie-j'ai-besoin-de l'écrire-mais-je-la-pose vite fait-j'ai pas le temps)
C'est fou, la vie est tellement décousue quand non-rythmée par les cours, rythmée par les instant refrénés au plus loin. La vue du silence, chargé en bombes de soi, quelques chose palpite, c'est fort et c'est doux à la fois. J'arracherai les pages des imprévus, peut être un jour, toujours, on s'en fout. On s'en fiche totalement. L'incongruité d'un acte qui ne signifie qu'en lui même. Peut être. Cette fin d'année est étrange. Comme perchée sur un fil, qui aurait du ceder depuis longtemps et qui tient toujours. Et les gouffres se succèdent, le fil soutient toujours. Avec plus ou moins de force, selon le poid du corps que l'on porte dessus, selon le poids du corps.
J'ai du mal à réaliser que je suis parisienne l'année prochaine. Chaque jour, j'ai le même sursaut quand l'idée réapparait. Plus cela va, plus je suis rassurée de ma dire que j'y vais avec mon meilleur ami. Je ne réalise pas. Quelques professeurs l'ont appris, c'est toujours un peu génant. J'ai un peu honte d'en parler, je n'ose pas trop leur dire. Je ne sais pas. Avec Guillaume, ca nous fait rire en fait. Être acceptés, comme cela. Se dire qu'on sera tout les deux l'année prochaine, fiou. Et puis à Paris. Et puis à mourir en prépa. Et puis et puis, comment cela sera ? Je pense qu'on s'y prépare déjà bien. On va profiter de la vie, ca va être bon. "Eh, vous oublierez pas de vivre, hein ?" "Oui, monsieur, on oubliera surement pas".
Le bac arrive, cela me fait peur. J'arrive avec des millions d'impasses. Je n'ai pas révisé grand chose (j'ai commencé la philo aujourd'hui, je commence la litté cette après midi, j'ai appris un bout de l'histoire, je connais aucune carte de géo ^^). Je me dis que cela passera. Ca a toujours plus ou moins passé. J'ai peur, de plus en plus. Dernière ligne droite. J'ai envie que cela soit fini et ne jamais avoir les résultats. Jamaisjamais ! J'ai pas génialement réussi les trois épreuves que j'ai déjà passé cette année. Relativisons gaiment.
Bref, ce qui me préoccupe, ce sont les moments avec Guillaume, avec qui je m'entend tellement bien en ce moment. Je suis heureuse de pouvoir vraiment compter sur lui. Etre libre de la pression du regard de l'autre. Je n'ai pas à me poser trente six mille questions sur la valeur de l'amitié, au moins. Pour l'année prochaine, j'aurais besoin de soutien. Je sais que j'aurais l'occasion de voir qui compte. Ceux qui seront assez patient et réussiront à refreiner les envies de me balancer une poele sur la gueule. (J'ai tellement toujours rêvé de faire cela). Ceux où j'aurais pas besoin de toujours aller cherche les nouvelles, par ce que, cette fois j'aurais pas le temps. Et puis. Et puis.
Je crois que ca va mieux avec Lui, mon coeur fait des bons moins hauts, on s'est promis de garder contact après les cours. On s'envoie des mails et des sms, c'est drôle. Je le connais de plus en plus et cela m'apaise. Mes yeux sont enfin secs quand je pense à lui. Ca faisait longtemps.
On va faire un petit recueil pour l'atelier d'écriture. C'est un magnifique souvenir.
Ah, enfin. Qu'est ce que je vais pouvoir rire en relisant tout cela après coup. Mais c'est un peu (beaucoup) la panique.
J'ai de la poésie en langueur dans les recoins du temps. L'esprit joue à ne pas rester en place. Folie. Et les incongruités passives des embaumeurs de souvenirs. Oui. L'intégrité maladive des choses résonantes. C'est la folie furieuse. ahaha
J'ai du mal à réaliser que je suis parisienne l'année prochaine. Chaque jour, j'ai le même sursaut quand l'idée réapparait. Plus cela va, plus je suis rassurée de ma dire que j'y vais avec mon meilleur ami. Je ne réalise pas. Quelques professeurs l'ont appris, c'est toujours un peu génant. J'ai un peu honte d'en parler, je n'ose pas trop leur dire. Je ne sais pas. Avec Guillaume, ca nous fait rire en fait. Être acceptés, comme cela. Se dire qu'on sera tout les deux l'année prochaine, fiou. Et puis à Paris. Et puis à mourir en prépa. Et puis et puis, comment cela sera ? Je pense qu'on s'y prépare déjà bien. On va profiter de la vie, ca va être bon. "Eh, vous oublierez pas de vivre, hein ?" "Oui, monsieur, on oubliera surement pas".
Le bac arrive, cela me fait peur. J'arrive avec des millions d'impasses. Je n'ai pas révisé grand chose (j'ai commencé la philo aujourd'hui, je commence la litté cette après midi, j'ai appris un bout de l'histoire, je connais aucune carte de géo ^^). Je me dis que cela passera. Ca a toujours plus ou moins passé. J'ai peur, de plus en plus. Dernière ligne droite. J'ai envie que cela soit fini et ne jamais avoir les résultats. Jamaisjamais ! J'ai pas génialement réussi les trois épreuves que j'ai déjà passé cette année. Relativisons gaiment.
Bref, ce qui me préoccupe, ce sont les moments avec Guillaume, avec qui je m'entend tellement bien en ce moment. Je suis heureuse de pouvoir vraiment compter sur lui. Etre libre de la pression du regard de l'autre. Je n'ai pas à me poser trente six mille questions sur la valeur de l'amitié, au moins. Pour l'année prochaine, j'aurais besoin de soutien. Je sais que j'aurais l'occasion de voir qui compte. Ceux qui seront assez patient et réussiront à refreiner les envies de me balancer une poele sur la gueule. (J'ai tellement toujours rêvé de faire cela). Ceux où j'aurais pas besoin de toujours aller cherche les nouvelles, par ce que, cette fois j'aurais pas le temps. Et puis. Et puis.
Je crois que ca va mieux avec Lui, mon coeur fait des bons moins hauts, on s'est promis de garder contact après les cours. On s'envoie des mails et des sms, c'est drôle. Je le connais de plus en plus et cela m'apaise. Mes yeux sont enfin secs quand je pense à lui. Ca faisait longtemps.
On va faire un petit recueil pour l'atelier d'écriture. C'est un magnifique souvenir.
Ah, enfin. Qu'est ce que je vais pouvoir rire en relisant tout cela après coup. Mais c'est un peu (beaucoup) la panique.
J'ai de la poésie en langueur dans les recoins du temps. L'esprit joue à ne pas rester en place. Folie. Et les incongruités passives des embaumeurs de souvenirs. Oui. L'intégrité maladive des choses résonantes. C'est la folie furieuse. ahaha
Philosophie et Littérature
Je crois que je stresse plus après qu'avant. Je psychote. J'essaye de me soigner. C'est terrible.
En même temps, je suis en train de me faire un beau bac touriste.
Oui oui, le bac.
J'ai des envies de me foutre des baffes
Bientôt Parisienne oui!
(La poêle m'a fait rire)