Aujourd'hui je suis allé voir mon père , enfin ce qu'il en reste. J'étais de très bonne humeur . Et j'ai sentit que c'était le moment. " Je veux aller voir Papa" "Ok, je t'emmenerais plus tôt au piano" "Merci"
Arrivée , il fait noir. La nuit tombe. Je pousse la grille qui fait un bruit bizarre , un vieux portail en fer. Je me croirais dans un film. Dans une de ces scènes que je n'aime pas. Je suis l'actrice . J'avance. Le bruit de mes pas sur les graviers. Je tourne : deuxième rangée. La voilà. La tombe. Noire. Simple. Avec son nom , son prénom et un cheval , gravé en blanc. Je reste debout. Fixe. Mes yeux deviennent tout trouble, je pleure un peu, mais je souris : " Tu sais, Papa grâce à toi je n'ai plus peur de la mort". Je commence à parler dans le vide. Je m'excuse " Je viens pas souvent, je sais, je suis désolée". Je sais que , au fond je parle tout de seule. Les minutes passent. Je n'ose pas m'asseoir. Le lieu commence à me peser. Je commence à voir des images de squelettes (C'EST TON PERE, NON! JAMAIS) . Je regarde autour de moi. Certaines pierres sont recentes. J'ai froid. On m'apelle. Je ne décroche pas. Je recommence à parler. Mais le malaise est là, il s'installe. J'ai envie de partir. Mais , je ne sais pas, je suis restée trop peu longtemps. Mon ventre se tort. (Egoïste ! Mais non ... Si ! Mais enfin ce n'est qu'un tas, un tas .... d'os.). Je culpabilise. Je jette un dernier coup d'oeil sur la tombe. Dommage qu'il n'y ai pas beaucoup de fleurs. Et je part, j'oublis de refermer le portail. Tant pis je ne veux pas y retourner. On m'apelle. J'abrège la conversation. Laissez moi seule ! Je remets mon Mp3 sur mes oreilles. J'ai froid. Je m'en fou. Je souris. Les gens se pressent, pas moi. Je passe près du lac, j'ai envie de toucher l'eau , oh et puis non. J'arrive. Le cour de piano d'avant n'a pas encore finit. Tant mieux. J'oragnise mes pensées. J'écoute. Du piano, du classique. Et je me mets à courir, le long du mur, vite vite toujours plus vite ! Je stoppe. Je saute, je sautille. Et ces fichus écouteurs qui ne cessent de s'enlever !. Je regarde le village qui s'étend devant moi. Je domine. Je fredonne. Et je regarde la lumière se refleter dans le lac. L'élève avant moi part. Merde. Juste la fin de la chanson.
J'y vais. "Bonjour, Julie , ca va ?" "Très bien et toi ?" "Super merci !, tu as bossé ?" "Oui un peu" "Va s'y". Je n'avais presque pas travaillé et voilà que mes doigts courent sur le clavier. Je joue "Très bien ça " Je continue. Le cour se passe. "Tu as une très bonne oreille en fait" " Merci". [...]"Aller, à la semaine prochaine" " Au revoir". Je ne cours plus. J'ai cour de danse maintenant, tout de suite après. De tout façons je suis toujours en retard, alors... Je file me laver les mains. Je fille au vestiaires. je m'arrête brisquement : "Oh! Excusez-moi" Non non il n'y a pas de problème. *Sourires rayonnants*. Je regarde. Qu'il est beau, avec ses cheveux long , sa barbe juste courte comme il faut , son vieux pull qui lui va si bien. Qui est ce ? Je me rue dans les vestiaires. Evidamment il n'y a plus personne. Je m'habille lentement. Je profite du temps. Collant , justaucorps, guètres, chaussons, tunique. J'ai encore grossis. (M'en fou !).
Je rentre en cours. 1,2,3 eeet 4 . Dégagés, soutenus, battements, enroulés, rond de jambes en l'air, fondus, fouéttés. On passe aux étirements. "Tends le genou. Oui , comme ça, très bien! " Grands écarts. "Mettez vos pointes" Echappés, soutenus , tour, ramassés, retirés.Allez, pour finir , essayez moi les déboulés sur pointes. A droite , je n'y arrive pas ."Mettez-la tête ! Allez ! " . A gauche. Mes jambes me font mal. "A votre rythme, je mets pas de musique." "Eh bien Julie ca va vraiment mieux les déboulés". Oh , Stéphanie , si tu savais comme ça va mieux.
Arrivée , il fait noir. La nuit tombe. Je pousse la grille qui fait un bruit bizarre , un vieux portail en fer. Je me croirais dans un film. Dans une de ces scènes que je n'aime pas. Je suis l'actrice . J'avance. Le bruit de mes pas sur les graviers. Je tourne : deuxième rangée. La voilà. La tombe. Noire. Simple. Avec son nom , son prénom et un cheval , gravé en blanc. Je reste debout. Fixe. Mes yeux deviennent tout trouble, je pleure un peu, mais je souris : " Tu sais, Papa grâce à toi je n'ai plus peur de la mort". Je commence à parler dans le vide. Je m'excuse " Je viens pas souvent, je sais, je suis désolée". Je sais que , au fond je parle tout de seule. Les minutes passent. Je n'ose pas m'asseoir. Le lieu commence à me peser. Je commence à voir des images de squelettes (C'EST TON PERE, NON! JAMAIS) . Je regarde autour de moi. Certaines pierres sont recentes. J'ai froid. On m'apelle. Je ne décroche pas. Je recommence à parler. Mais le malaise est là, il s'installe. J'ai envie de partir. Mais , je ne sais pas, je suis restée trop peu longtemps. Mon ventre se tort. (Egoïste ! Mais non ... Si ! Mais enfin ce n'est qu'un tas, un tas .... d'os.). Je culpabilise. Je jette un dernier coup d'oeil sur la tombe. Dommage qu'il n'y ai pas beaucoup de fleurs. Et je part, j'oublis de refermer le portail. Tant pis je ne veux pas y retourner. On m'apelle. J'abrège la conversation. Laissez moi seule ! Je remets mon Mp3 sur mes oreilles. J'ai froid. Je m'en fou. Je souris. Les gens se pressent, pas moi. Je passe près du lac, j'ai envie de toucher l'eau , oh et puis non. J'arrive. Le cour de piano d'avant n'a pas encore finit. Tant mieux. J'oragnise mes pensées. J'écoute. Du piano, du classique. Et je me mets à courir, le long du mur, vite vite toujours plus vite ! Je stoppe. Je saute, je sautille. Et ces fichus écouteurs qui ne cessent de s'enlever !. Je regarde le village qui s'étend devant moi. Je domine. Je fredonne. Et je regarde la lumière se refleter dans le lac. L'élève avant moi part. Merde. Juste la fin de la chanson.
J'y vais. "Bonjour, Julie , ca va ?" "Très bien et toi ?" "Super merci !, tu as bossé ?" "Oui un peu" "Va s'y". Je n'avais presque pas travaillé et voilà que mes doigts courent sur le clavier. Je joue "Très bien ça " Je continue. Le cour se passe. "Tu as une très bonne oreille en fait" " Merci". [...]"Aller, à la semaine prochaine" " Au revoir". Je ne cours plus. J'ai cour de danse maintenant, tout de suite après. De tout façons je suis toujours en retard, alors... Je file me laver les mains. Je fille au vestiaires. je m'arrête brisquement : "Oh! Excusez-moi" Non non il n'y a pas de problème. *Sourires rayonnants*. Je regarde. Qu'il est beau, avec ses cheveux long , sa barbe juste courte comme il faut , son vieux pull qui lui va si bien. Qui est ce ? Je me rue dans les vestiaires. Evidamment il n'y a plus personne. Je m'habille lentement. Je profite du temps. Collant , justaucorps, guètres, chaussons, tunique. J'ai encore grossis. (M'en fou !).
Je rentre en cours. 1,2,3 eeet 4 . Dégagés, soutenus, battements, enroulés, rond de jambes en l'air, fondus, fouéttés. On passe aux étirements. "Tends le genou. Oui , comme ça, très bien! " Grands écarts. "Mettez vos pointes" Echappés, soutenus , tour, ramassés, retirés.Allez, pour finir , essayez moi les déboulés sur pointes. A droite , je n'y arrive pas ."Mettez-la tête ! Allez ! " . A gauche. Mes jambes me font mal. "A votre rythme, je mets pas de musique." "Eh bien Julie ca va vraiment mieux les déboulés". Oh , Stéphanie , si tu savais comme ça va mieux.
Je parle de moi, beaucoup trop, même dans les rares commentaires que je laisse. Alors, au lieu de tout te raconter ici, je vais y aller, parce que je ne suis pas au bon endroit, et puis aussi, merci pour ton commentaire de l'autre jour, j'en ai rapidement parlé dans un de mes articles. En fait, il est arrivé au bon moment.
'Oh Madeleine qui aimait tant
Oh Madeleine qui adorait
Oh Madeleine qui aimait tant
Réparer les gens'