Je marche seule dans les alentours. La ville m’appelle de son souffle impatient. Je reprends la mer
Je cherche qui je suis,
Et j’irai éclore au creux de la vie, discrète comme un nuage. J’irai grandir à même le jour
Libère ton écrire Julie !
Je repense à toi et tes mots de nuit, « tu es un lointain fantasme ».
Depuis que je née, la vie avance
Je voudrais pouvoir chanter encore, te glisser doucement les mots de mon cœur dans les yeux, tournoyer librement. Cela sera bientôt. La liberté, le bonheur et l’identité, c’est un travail à même la vie, qui peut éclore en moments de grâce mais rien n’est figé, et je dois continuer, à me reapproprier chaque jour ce que je suis-ce que je veux être.
Paris a enfin avalé la pluie, restée présente ce matin, Paris revêt son odeur d’été, l’odeur de ses soirées qui appellent à l’ivresse. Dans ces moments, des souvenirs se réveillent également. Ce sont les souvenirs d’été qui refleurissent, les étés tumultueusement tristes et joyeux. Mes étés à Paris ont toujours été le temps des plus grandes ruptures (factuellement, vécues plus ou moins là). Le prochain promet d’être plus calme, dans la continuité de mon monde. Premier été entier à panam, et l’horizon dégagé (serait-ce une invitation ?). Serait-ce une invitation ?
La douleur qui dort en moi m’offre des instants de courage, et je sais que je fais du chemin.
"Un horizon dégagé"... c'est toujours une invitation, non ?... Reste à trouver qui et pour quoi...