Au plus profond de mes tempes, ne pleure plus. C'est étrange l'amour. Plus fort que tout ? En tout cas, j'ai l'impression que des fois, la puissance nous dépasse, que les sentiments nous secouent, nous secouent, nous tremblent et s'ancrent toujours plus en nous, j'ai toujours la surprise de cette puissance. Et puis le quotidien ? Bien sûr,des fois je doute, jamais profond. Mais, rien ou plutôt, toujours. Et je crois que cela m'effraie, m'effraie et me rassure. "C'est tout ou rien". Je suis heureuse qu'il y ait toujours plus de vif, même si les circonstances sont moins douces. Passionnés, passionnés. Avoir des idéaux d'enfants. C'est tout ou rien. C'est un couple, c'est nous. "Par ce que j'ai l'impression que l'on peut faire quelque chose de beau, de la beauté vraie".
On a eu peur, quand même, vendredi. Je crois qu'on avait envie de voir si on était capable, d'approcher le gouffre. J'ai cette image en tête, de ton eau sur mes joues, comme jamais. Je crois que j'ai senti le gouffre en moi, de voir que j'ai du mal à penser sans lui. Et que ca empire. Et que ca empire. Je n'en parle à personne, juste des mots vagues. Alors que tout est forcément intense, j'ai peur d'arracher un morceau pour le dire. Alors je me tais et je protège le "nous", le tous. Je ne sais pas raconter notre couple, je le sens quand on me demande plus, et que j'en ai envie mais que je me perds avec les mots. Par ce que. J'ai toujours un peu peur, et mon vide en moi. J'ai toujours un peu peur, par ce que j'ai besoin qu'il me regarde pour que je me retrouve. J'ai peur. Je ne cesse de repenser à la Princesse de Clèves. J'ai l'impression que je la comprends, même si elle a tord. Plonger dans l'autre, l'aventure de l'autre, c'est l'intensité même, c'est trop. Lier lier lier. Profondément, c'est de la folie. C'est un pari dingue lancée à l'infini, le pari de l'amour, le pari du bonheur, contre tout, tout. C'est de la folie. J'aime bien.
Ce que je sens, c'est moi en entière, en pleine palpitation. Entre l'infini et la béance, (et l'ipséité).
Note : j'ai retrouvé cette petite citation "Les animaux ne regardent qu'avec leurs yeux, nous, les humains, nous regardons avec notre folie." Wadji Mouawad
On a eu peur, quand même, vendredi. Je crois qu'on avait envie de voir si on était capable, d'approcher le gouffre. J'ai cette image en tête, de ton eau sur mes joues, comme jamais. Je crois que j'ai senti le gouffre en moi, de voir que j'ai du mal à penser sans lui. Et que ca empire. Et que ca empire. Je n'en parle à personne, juste des mots vagues. Alors que tout est forcément intense, j'ai peur d'arracher un morceau pour le dire. Alors je me tais et je protège le "nous", le tous. Je ne sais pas raconter notre couple, je le sens quand on me demande plus, et que j'en ai envie mais que je me perds avec les mots. Par ce que. J'ai toujours un peu peur, et mon vide en moi. J'ai toujours un peu peur, par ce que j'ai besoin qu'il me regarde pour que je me retrouve. J'ai peur. Je ne cesse de repenser à la Princesse de Clèves. J'ai l'impression que je la comprends, même si elle a tord. Plonger dans l'autre, l'aventure de l'autre, c'est l'intensité même, c'est trop. Lier lier lier. Profondément, c'est de la folie. C'est un pari dingue lancée à l'infini, le pari de l'amour, le pari du bonheur, contre tout, tout. C'est de la folie. J'aime bien.
Ce que je sens, c'est moi en entière, en pleine palpitation. Entre l'infini et la béance, (et l'ipséité).
Note : j'ai retrouvé cette petite citation "Les animaux ne regardent qu'avec leurs yeux, nous, les humains, nous regardons avec notre folie." Wadji Mouawad
Et pour répondre à ton commentaire de l'autre jour, je vais bien, oui :) Ce petit signe de toi m'a fait plaisir. Il y a mille ans qu'on ne s'est plus écrit, d'ailleurs.
Je ne te retourne pas le "comment vas-tu" : cet article est une sorte de réponse, il me semble.