Je suis allé voir Coco avant Chanel. Des choses bien, d'autres moins, mais un ressenti globalement positif et une esthétique remarquable. Voilà, donc : une photo !
Je ne peux pas, je n'y arrive pas. Cela ne veut pas sortir. Rien. Le positif comme le négatif. je voudrais tellement pouvoir exprimer tout ce qui se passe en moi. Mes ressentis les plus doux, les douleurs les plus cuisantes. Mes réflexions les plus abouties, mes doutes les plus imbéciles. M'exprimer, simplement. Je peine tellement. Je me sens seule mais quand il y a quelqu'un devant moi, il y a la honte qui me prend à la gorge, la peur de gêner qui me tiraille. Je ne peux pas. Je ne peux pas vous dire. Et les mots purs de l'écriture sont dérisoires, je ne les maîtrise pas encore dans leur abstraction, pas quand il s'agit de tout cela. Et la paroles reste coincée au fond de soi. J'ai cette impression que juste la musique, la lecture, le cinéma, toutes ces formes d'art dont on n'est que l'auteur passif peuvent comprendre, sans que je n'ai rien à leur dire, mais... malgré tout ce qu'il peuvent faire passer ... au fond, dans la manière où moi j'aurais besoin d'un echo ... ils se demeurent muets. J'étouffe. Sous tout cela j'étouffe. Je suis heureuse. Au fond, je le sais, je le sens. Ma vie est magnifique. Je le sais tellement. C'est juste depuis quelques jours, cela va moins bien, une mauvaise passe. Mais tout n'est pas si contrasté au fond. Les paradoxes sont les mêmes. Ce sont des nuances qui changent tout. Cela fait des semaines, des mois que je n'avais pas vécu une petite période ainsi. Une période où la douleur ne réside pas seulement en cet amour idiot. De toutes façon, je n'accepte pas ma tristesse, je n'accepte pas ma faiblesse lorsqu'elle m'envahit ainsi et que je me bloque tout de seule, impuissante, quand je ne me sens plus capable de parler, quand mon ressentis, lui, hurle toujours, ne demande qu'à être entendu ... C'est juste que je ... je n'ai pas l'énergie et surtout, dans ces moment là, je n'entrevoit plus les clés pour qu'il se fasse entendre. je n'y arrive pas. J'ai juste un besoin qui transcende les autres, qui contribue à me bloquer encore plus, à me rendre encore plus pitoyable envers moi même. J'ai besoin de lui. Je le veux lui. Le voir, lui parler. Simplement. Ne pas être ridicule. Qu'il me parle de se personne. Oui, encore encore encore. J'ai cette envie de crier. Rien de penser à lui me le fait ressentir plus indispensable. Merde. J'ai cette envie de liberté profonde, cette liberté où je saurais dire, et où il serait accessible. J'aimerais qu'il se raconte lui-même, que les gens me parlent d'eux, que je me sente utile. Grosse blague.
La seule chose qui me rassure un peu. C'est de voir ainsi mon extrême fragilité qui se contraste entre la force et la détermination que je porte en moi, celle qu'on acquis par la vie. Je sens ce paradoxe. Et, c'est une de ces choses que j'aime tellement en lui. Il est l'illustration même de cette hésitation constante. C'est un homme, fort dans sa carrure et ses conviction, fort. Et, en même temps, il porte en lui même une sensibilité telle ... qu'il semble parfois presque perdu dans l'univers de la rationalisation scolaire... je ne saurais vous décrire. C'est une alchimie particulière, particulièrement splendide.
La seule chose qui me rassure un peu. C'est de voir ainsi mon extrême fragilité qui se contraste entre la force et la détermination que je porte en moi, celle qu'on acquis par la vie. Je sens ce paradoxe. Et, c'est une de ces choses que j'aime tellement en lui. Il est l'illustration même de cette hésitation constante. C'est un homme, fort dans sa carrure et ses conviction, fort. Et, en même temps, il porte en lui même une sensibilité telle ... qu'il semble parfois presque perdu dans l'univers de la rationalisation scolaire... je ne saurais vous décrire. C'est une alchimie particulière, particulièrement splendide.