Enclavée dans l’instant du trop-plein de doute, j’errance en absolu dans le sursaut d’un vide, avalant automatiquement une page qui ne veut plus être blanche, répondant à une injonction subite, toujours si pleine. Un jour.
Dans la volonté voilée mais indiciblement pure. Mon miracle n’est vu que dans la douleur crasse, tu veux. Le spectacle alanguie d’un bras dégelasse, rempli de mousse volupté.
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Tu es glacée, petite, toujours trop amère, dans l’éprouvance du jour prochain, je le sais. Tu es glacée, ma fille, le sol toujours supporte tes pas qui ne peuvent plus que lécher la surface, dans une langueur infinie, dans une fatigue sans bornes. Racler cette blancheur troublée des autres, racler. Tu es morte, ma belle, contre la salle de bain si blanche et ton sang qui dormait, coule sur le blanc avec une légèreté sans tâche.
Il est allé chercher dans le souffle des termes/jours
L’inspiration subite pour manger l’amour
L’ordonnance alanguie pour me passer de toi
La campagne a désertée les champs de mon flou.
Elle avance plus sereine, larme évanouie
Pour tisser et broder un désespoir plus doux,
Délié du sang séché, lavé de la folie.
Dans la course immense à l’ennemi inconnu,
La vacuité aride d’un désert à venir
Gèle jusqu’au désir de mon corps bien trop nu
Et vole dans l’éclat d’une vérité martyre.
Ma lumière s’efface au plus profond des mots
Violence de ma chair que chaque jour tu.
Mais je vais très bien, oui, il ne faut pas croire.
Sinon, je suis de retour à Nantes, pour une dizaine de jours.
Ton article est à la fois doux et violent. Mais ça fait plaisir de te lire !
Profite de Nantes et de tes vacances ma Jolie ! :)