Cet endroit se perd un peu, au fond. Et alors ? On me reprochera mes bribes, et alors? Je me perds. 2010 2010. J'adore les récapitulatifs d'une année, à la télévision, même si je ne la regarde pas, mais dans la presse, sur internet, sur tout et n'importe quoi. avide, un peu, de tout cela. Cela me plait. Je me suis dit que j'en tenterai bien un, quelque chose. Une esquisse, un visage, avec des projets et des couleurs. Des envies. Par ce que je n'arrive pas à porter ce début d'année avec l'enthousiasme de d'habitude. Le début d'un an, j'aimais, par ce que c'était un nouveau départ, un commencement. Commencer c'est fou. Mais là, ca ne prend pas. Je n'ai pas d'énergie,en fait.
Je lui ai demandé
"- Et toi ? Ton bilan 2010 ?
- Nous deux évidemment, du début à la fin"
Plus qu'évidemment.
Je ne suis plus la même. Je ne l'aime plus, le Dom Juan. Même quand on en peut plus de rire. Je ne l'aime plus, comme avant. C'est différent. Il reste de la tendresse, mais ce n'est plus dangereux pour moi, alors on se drague plus, des fois c'est juste de 'habitude, ses habitudes de séducteurs. Il me raconte comment il peut être con et moi j'essaye qu'il parle, encore. Je souris. Je n'ai pas pensé au 7 octobre. Je ne pense plus à ces choses là. Je suis fière de lui avoir plu, de lui plaire encore, sûrement.C'est lui qui m'envoie des messages, je mets du temps à répondre. Un jour, je lui rentrerai dedans, mais j'attends, qu'on continue à être amis. Je ne regrette absolument rien, je le savais d'ailleurs, que je ne regretterai rien. Je savais que je pourrai être fière, un peu, de tout cela. C'est peut être cela l'idée, au fond, je ne sais qu'aimer.
Je change car je m'attache moins facilement, j'ai été déçue, les revoir me le fait toujours un peu sentir, quand j'ai bu. Et puis. Je m'attache plus difficilement, peut être encore plus fort. C'est pas un lien, c'est un arbre.
Je lui ai demandé
"- Et toi ? Ton bilan 2010 ?
- Nous deux évidemment, du début à la fin"
Plus qu'évidemment.
Je ne suis plus la même. Je ne l'aime plus, le Dom Juan. Même quand on en peut plus de rire. Je ne l'aime plus, comme avant. C'est différent. Il reste de la tendresse, mais ce n'est plus dangereux pour moi, alors on se drague plus, des fois c'est juste de 'habitude, ses habitudes de séducteurs. Il me raconte comment il peut être con et moi j'essaye qu'il parle, encore. Je souris. Je n'ai pas pensé au 7 octobre. Je ne pense plus à ces choses là. Je suis fière de lui avoir plu, de lui plaire encore, sûrement.C'est lui qui m'envoie des messages, je mets du temps à répondre. Un jour, je lui rentrerai dedans, mais j'attends, qu'on continue à être amis. Je ne regrette absolument rien, je le savais d'ailleurs, que je ne regretterai rien. Je savais que je pourrai être fière, un peu, de tout cela. C'est peut être cela l'idée, au fond, je ne sais qu'aimer.
Je change car je m'attache moins facilement, j'ai été déçue, les revoir me le fait toujours un peu sentir, quand j'ai bu. Et puis. Je m'attache plus difficilement, peut être encore plus fort. C'est pas un lien, c'est un arbre.