Je me revois, encore. La marche sensible des imprévus necessaires, le gouffre si proche, si palpable. Mon Dieu. Quelque chose qui se précipite. Il y a l'air dans mon corps qui n'arrête pas de trembler. Et l'eau, arrachée au sable, brillante et folle. Magique et claire. Vient embaumer la peau d'une caresse tranchée, se retire, pour repartir. Quelle est cette onde ? Une promesse ou un adieu. Que sais-je ? Et ton regard me déhabille entière. Je rentrerai dans l'eau. Pour me noyer, au fond. Tes yeux. Tes yeux. Et ne plus me voir, jamais. C'est fini. Le sol se dérobe. Tu ne me vois pas et tu continues à avancer dans la prairie, folle, que j'avais vu en rêve. Les grosses pierres, éparpillées ne te ralentissent pas. Est- ce que tu veux bien de moi ? Bien entendu. C'est encore à moi de me risquer. Parle moi.
Quelle est cette tristesse qui me serre ? Peut être, que c'est le moyen que quelque chose venant de toi, m'accroche, encore, tellement fort, me prenne dans ses bras, quitte à devenir des ronces. Je préfère me blesser à toi que accepter de te laisser partir.
Effleurer l'idée d'une séparation, me coupe en deux. La respiration se bloque. Et je ne peux plus crier. Les larmes coulent comme de la peinture. Les larmes.
Quelle est cette tristesse qui me serre ? Peut être, que c'est le moyen que quelque chose venant de toi, m'accroche, encore, tellement fort, me prenne dans ses bras, quitte à devenir des ronces. Je préfère me blesser à toi que accepter de te laisser partir.
Effleurer l'idée d'une séparation, me coupe en deux. La respiration se bloque. Et je ne peux plus crier. Les larmes coulent comme de la peinture. Les larmes.
J'aime toujours autant ta façon d'écrire =)