Par ce que le temps, fuit, fou. Et le temps cherche, las. Qu'a-ton à faire sans toi? La fatigue, connerie. Cette fatigue, connerie. Le rythme avale avale. La pression monte. Pchiit. Pchiit. Pchiit. Un coeur à la peur. Pourquoi ? Avancer ? Aussi. Bien sur. L'envie de se plaindre monte à la gorge, de ces lignes remplies, de ces heures volées. Oui, volées. L'ennui, l'ennui qui s'immisce trop fort. Lutter lutter lutter. Par le soleil, chercher le soleil. Le vertige prend quand à des grandes questions on ne sait pas répondre : qu'est ce qui est possible et qui pourrait me rendre heureuse maintenant ? Vide. Exclure le rêve par ce que c'est une drogue, laisser partir l'amour par ce qu'il est en sang, hélas, dernier repère. La bouffe. Oui mais c'est une forme d'oubli. Non,non,non ! Je ne veux pas oublier mais vivre. J'ai envie de hurler à (M.M) qu'il m'asphyxie de l'intérieur aussi. Et puis, je veux pas retourner au lycée, ils, ils ne m'interessent pas. Quelle est cette horreur d'attente que l'heure finisse ? Pourquoi j'en suis arrivée là ? A vouloir avancer le temps ? Et les devoirs qui voudraient aller empoisonner le reste : aller vous faire voir, je ne travaillerai que les cours qui me font interessant, avec bonne volonté et ceux qui me sont ABSOLUMENT primordiaux. Laissez moi vivre. Mes devoirs, les vrais, c'est apprendre à vivre. Aidez moi si vous voulez mais ce n'est pas avec vos copies doubles gribouillées dans l'urgence que vous faites quelques chose. Apprenez moi à vivre, je subsisterai toute seule. Ou pas. Mais on s'en fout. J'suis brillante oui ou merde ? AH AH AH ! Alors laissez moi ces conneries de BAC. Allez pas nous asphyxier avec cela, c'est juste ridicule.
Il faut : que je réapprenne les bonheurs sans l'amour et le rêve et l'oubli. Tordre le coup à cette dévalorisation & la honte : tout ce qui me tue tue tue. Tordre le coup à cette foutaise. Confiance, oui, prendre confiance, on est plus des gamines. RAYER RAYER ET RERAYER CELA.
Et puis, douleur. Papa. Tu reviens en ce moment. La mort sur les gens, dans les rêves. Et toi qui vient, aussi, à la pensée. Oui. Papa. Je t'aime tu sais. Tu me manques des fois, trop. Ca m'arrive pas souvent. Par ce que les choses sont comme elles sont et que je suis heureuse quand j'arrive à les dépasser. Dans mon corps, ya un bout de ton corps. Dans mon moi, ya un bout du tient. Des fois, ca suffit pas, c'est normal. Mais l'absence c'est fourbe. Ca vient vous chatouiller la douleur par surprise et jamais elle ne vous lache vraiment.
Sinon,
C'est l'anniversaire de mon blog =)
C'est drôle comme on s'y attache à cette page web. J'y rencontre des gens magiques (merci merci merci), j'y livre un bout de moi, je photographie les instants, j'essaye d'apprendre, j'essaye que cela soit beau, un peu, j'essaye que cela soi un fil, un vrai.
(et un mail !, tchou)
Et je suis de ton avis. On ne devrait jamais forcer les gens à apprendre autre chose qu'à vivre. Le reste, ce doit être au choix de chacun. Qui a son mot à dire là-dessus ?
Mais finalement, à faire des choses dont on n'a pas envie, on s'enrichit souvent bien plus que ce qu'on n'aurait cru. Et autant bien partir dans la vie. Si le bac n'est pas primordial, au moins quand on l'a, on a la paix avec ça... Ce qui m'inquiète plus que cela, c'est le mode de vie des gens qui m'entourent : la plupart se "forcent à aller bosser". Ca, je trouve que c'est de l'esclavagisme. Donne tout pour ne pas finir comme eux dans un fossé d'obligations impersonnelles !
Le dernier paragraphe... il a l'accent de quelqu'un qui a surmonté cela, mais qui ne l'a pas oublié. Etre forte. Même si le manque peut-être cruel.
Finalement, la touche joyeuse du soir, c'est l'anniversaire de ton blog :)
Ce commentaire sera sa part de gâteau, et chaque bêtise que j'aurais pu y dire vaudra pour une bougie ^^ On fait avec les moyens du bord !
Bonne soirée à toi tout de même... et j'espère que ton premier sujet-philo t'inspire ou te plaît !