Mardi 22 septembre 2009 à 19:42


Par ce que le temps, fuit, fou. Et le temps cherche, las. Qu'a-ton à faire sans toi? La fatigue, connerie. Cette fatigue, connerie. Le rythme avale avale. La pression monte. Pchiit. Pchiit. Pchiit. Un coeur à la peur. Pourquoi ? Avancer ? Aussi. Bien sur. L'envie de se plaindre monte à la gorge, de ces lignes remplies, de ces heures volées. Oui, volées. L'ennui, l'ennui qui s'immisce trop fort. Lutter lutter lutter. Par le soleil,  chercher le soleil. Le vertige prend quand à des grandes questions on ne sait pas répondre : qu'est ce qui est possible et qui pourrait me rendre heureuse maintenant ? Vide. Exclure le rêve par ce que c'est une drogue, laisser partir l'amour par ce qu'il est en sang, hélas, dernier repère. La bouffe. Oui mais c'est une forme d'oubli. Non,non,non ! Je ne veux pas oublier mais vivre. J'ai envie de hurler à (M.M) qu'il m'asphyxie de l'intérieur aussi. Et puis, je veux pas retourner au lycée, ils, ils ne m'interessent pas. Quelle est cette horreur d'attente que l'heure finisse ? Pourquoi j'en suis arrivée là ? A vouloir avancer le temps ? Et les devoirs qui voudraient aller empoisonner le reste : aller vous faire voir, je ne travaillerai que les cours qui me font interessant, avec bonne volonté et ceux qui me sont ABSOLUMENT primordiaux. Laissez moi vivre. Mes devoirs, les vrais, c'est apprendre à vivre. Aidez moi si vous voulez mais ce n'est pas avec vos copies doubles gribouillées dans l'urgence que vous faites quelques chose. Apprenez moi à vivre, je subsisterai toute seule. Ou pas. Mais on s'en fout. J'suis brillante oui ou merde ? AH AH AH ! Alors laissez moi ces conneries de BAC. Allez pas nous asphyxier avec cela, c'est juste ridicule.

Il faut : que je réapprenne les bonheurs sans l'amour et le rêve et l'oubli. Tordre le coup à cette dévalorisation & la honte : tout ce qui me tue tue tue. Tordre le coup à cette foutaise. Confiance, oui, prendre confiance, on est plus des gamines. RAYER RAYER ET RERAYER CELA. 

Et puis, douleur. Papa. Tu reviens en ce moment. La mort sur les gens, dans les rêves. Et toi qui vient, aussi, à la pensée. Oui. Papa.  Je t'aime tu sais. Tu me manques des fois, trop. Ca m'arrive pas souvent. Par ce que les choses sont comme elles sont et que je suis heureuse quand j'arrive à les dépasser. Dans mon corps, ya un bout de ton corps. Dans mon moi, ya un bout du tient. Des fois, ca suffit pas, c'est normal. Mais l'absence c'est fourbe. Ca vient vous chatouiller la douleur par surprise et jamais elle ne vous lache vraiment.

Sinon,

C'est l'anniversaire de mon blog =)

C'est drôle comme on s'y attache à cette page web. J'y rencontre des gens magiques (merci merci merci), j'y livre un bout de moi, je photographie les instants, j'essaye d'apprendre, j'essaye que cela soit beau, un peu, j'essaye que cela soi un fil, un vrai.

(et un mail !, tchou)

Par monochrome.dream le Mardi 22 septembre 2009 à 20:21
Tu sais, il reste quelque chose pour rafistoler ta joie de vivre malgré le creux et l'air qui brûle, au-delà de ça, même : l'espérance. L'amour, il nous fait croire qu'il s'en va pour toujours à chaque départ : c'est son petit mélodrame personnel. Et puis, il finit par revenir. Il ne peut pas se passer de nous :)

Et je suis de ton avis. On ne devrait jamais forcer les gens à apprendre autre chose qu'à vivre. Le reste, ce doit être au choix de chacun. Qui a son mot à dire là-dessus ?
Mais finalement, à faire des choses dont on n'a pas envie, on s'enrichit souvent bien plus que ce qu'on n'aurait cru. Et autant bien partir dans la vie. Si le bac n'est pas primordial, au moins quand on l'a, on a la paix avec ça... Ce qui m'inquiète plus que cela, c'est le mode de vie des gens qui m'entourent : la plupart se "forcent à aller bosser". Ca, je trouve que c'est de l'esclavagisme. Donne tout pour ne pas finir comme eux dans un fossé d'obligations impersonnelles !

Le dernier paragraphe... il a l'accent de quelqu'un qui a surmonté cela, mais qui ne l'a pas oublié. Etre forte. Même si le manque peut-être cruel.

Finalement, la touche joyeuse du soir, c'est l'anniversaire de ton blog :)
Ce commentaire sera sa part de gâteau, et chaque bêtise que j'aurais pu y dire vaudra pour une bougie ^^ On fait avec les moyens du bord !
Bonne soirée à toi tout de même... et j'espère que ton premier sujet-philo t'inspire ou te plaît !
Par monochrome.dream le Mardi 22 septembre 2009 à 20:23
(après relecture : je pense même d'ailleurs, qu'on ne devrait forcer les gens à rien... "Apprendre à vivre" relève aussi de la liberté de chacun. )
Par Cold.Chocolate le Mardi 22 septembre 2009 à 20:44
Ah la la trois ans déjà. Mon tout premier blog aurait eu 5 ans je crois, m'enfin j'l'ai supprimée :)
Par May * le Mercredi 23 septembre 2009 à 10:12
Bon anniversaire le blog ! :)
Par Hello-Goodbye le Dimanche 27 septembre 2009 à 14:00
Yes of course, c'est "Scars". L'article n'est pas intéressant par contre, je te préviens hein ^^'
Ah et, Joyeux Anniversaire Blog de toi :D
Par Memory le Dimanche 27 septembre 2009 à 16:12
C'est vrai, c'est fou, on arrive à se créer un monde parallèle sur internet, et on s'y sent bien.. =)
Les cours sont chiants, lorqu'ils ne nous intéressent pas. Quand on apprend des choses qui ne nous serviront à rien.. Moi je me dois de bosser, mon frère déçoit trop mes parents et eux posent trop d'espoirs sur moi, et je ne veux pas décevoir. C'est con x')
Bonne chance, j'espère que tu arriveras à surmonter tout ça..!
 

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